MONDIALITE
Ou LES ARCHIPELS D’EDOUARD GLISSANT
Une exposition à la Fondation Boghossian, conçue par HANS-ULRICH OBRIST en collaboration avec ASAD RAZA
(chronique résumée du fascicule donné par la Fondation, avec quelques réflexions personnelles, illustrée par mes photos – sauf les portraits d’Edouard Glissant et Obrist, trouvés dans la photothèque google)
Edouard Glissant était un poète, romancier et essayiste martiniquais. Pour Hans-Ulrich Obrist, né à Zurich, Edouard Glissant fut un ami ainsi qu’un mentor – il est codirecteur des expositions et projets internationaux à la Serpentine Gallery de Londres.
Cette exposition – MONDIALITE – est un vibrant hommage de plusieurs artistes contemporains, venus des quatre coins du monde – elle souhaite présenter le métissage et la perméabilité des cultures qui étaient au sein de l’œuvre et de la pensée d’Edouard Glissant. Ci-dessous, un court texte de Glissant, dans lequel il exprime ce qu’il ressent de la Mondialité vs. la Mondialisation =
Ce que l’on appelle la Mondialisation est l’uniformisation par le bas, la standardisation, l’ultralibéralisme sauvage sur les marchés – elle est le revers négatif de ce que j’appelle la MONDIALITE, une réalité prodigieuse, une aventure qu’il nous est donné de vivre … Nécessité pour chacun de nous de changer ses manières de concevoir, de vivre et de réagir dans ce monde là.
Je l’ai déjà écrit ici, et je me répète, je ne suis pas une grande adepte de l’art contemporain et conceptuel ; toutefois, cet art fait partie de notre époque et déclarer d’un bloc « ça ne m’intéresse pas, donc je n’y vais pas » (comme me l’a dit récemment une personne de mes connaissances), est une erreur car au milieu de plusieurs objets et/ou peintures, il en est toujours une ou autre qui capte l’attention et la réflexion.
Rejeter en bloc ce que notre époque, souvent sujette au pire comme au meilleur, a à nous offrir n’est pas une attitude positive.
L’ouverture d’esprit était ce que souhaitait Edouard Glissant comme bien d’autres artistes et poètes ; j’ai donc pris quelques photos des œuvres exposées et je vous laisse juges, vous qui passez par ici (toutes les œuvres exposées ne sont pas reprises ici)
Les artistes exposés ont pour nom = Adonis – Valerio Adami – Etel Adnan - Edith Dekyndt – Sophia Al-Maria – Kader Attia – Miquel Barcelo – Alighiero Boetti – Daniel Boyd – Manthia Diawara – Simone Fattal – Genevieve Gallego – Dominique Gonzalez-Foerster – Koo Jeong A – Wifredo Lam – Ranjana Levendecker – Roberto Matta – Steve McQueen – The Otolith Group – Walter Price – Raqs Media Collctive – Adrian Villar Rojas – Antonio Segui – Sylvie Sema
Voici donc en quelques photos, quelques moments de l'expo, à "feuilleter" tout simplement.
la femme de Geneviève Gallego
celle qui m'a le plus touchée, pas nécessairement en tant qu'oeuvre
mais par le message que l'artiste Steve McQueen a voulu donner =
la moustiquaire en plaqué or 24 carats sur lit en fer
oeuvre en hommage à Oscar Wilde dans la prison de Reading