HOMICIDE IN HARDCOVER, de Kate Carlisle
Titre original = Homicide in hardcover
Auteur.e = Kate Carlisle – littérature anglophone USA
Genre = polars à thème - reliure - livres d’art – communauté « new age »
Personnages = Brooklyn Wainwrigth, relieuse de livres anciens ; Abraham Karastovsky,, son ancien professeur, victime ; famille Wainwright ; famille Winslow ; Ian McCullogh, curateur de l’expo Winslow, directeur de la grande bibliothèque Covington ; Derek Stone, commandant d’armée à la retraite, directeur de la société de protection Stone ; Enrico Baldacchio, autre relieur, 2ème victime ; inspecteur Nathan Jaglow ; inspectrice Janice Lee ; Anandalla ; guru Bob
Série = ^Bibliophile Mysteries
Place dans la série = 1ère enquête
Résumé = la famille Winslow a décidé d’offrir à l’exposition toute la collection d’Hendrich Winslow, l’ancêtre de la famille, collection qui comporte notamment la première « édition du « Faust » de Goethe, un objet d’une valeur inestimable, devant être le clou de l’exposition -
Brooklyn Wainwright, donnant suite à l’invitation, y retrouve son mentor Abraham Karastovsky – elle redoutait quelque peu ces retrouvailles car il y avait bientôt 6 mois qu’Abraham s’était fâché parce que son ancienne élève s’était installée à son compte après un stage approfondi en reliures précieuses – Abraham au contraire l’accueille à bras ouverts et lui demande de le rejoindre dans son bureau car il a un secret à lui confier –
Brooklyn n’aura guère l’occasion d’apprendre ce secret car elle retrouve Karastovky baignant dans son sang et elle est immédiatement arrêtée par Derek Stone, de la société de protection homonyme – les inspecteur et inspectrice Jaglow et Lee sont également fort suspicieux à son égard – sa mère, très « new age » lui conseille de venir en retraite à la communauté, que Brooklyn n’avait été que trop contente de quitter, bien qu’elle n’ait pas grand-chose à lui reprocher, sauf que tout ce fatras de bonté, dharma, chakras à nettoyer, etc. pour vivre une vie plus prosaïque mais surtout pour pouvoir se livrer à une profession qu’elle adore – peu après, Baldacchio, un relieur peu scrupuleux, est également retrouvé mort à son domicile, toujours même modus operandi = une balle au centre du cerveau -
pour ms. Wainwright la vie va devenir très, mais alors vraiment très, compliquée à partie de ce moment-là = non seulement elle en tête de liste des suspects, le bureau et l’appartement d’Abraham ont été saccagé, le studio de Brooklyn a eu droit au même saccage, sa vie est menacée, elle échappe de justesse à des attaques, notamment d’une certaine Minka, une ancienne étudiante qui la hait, on se demande pourquoi, jalousie entre relieurs sans doute – et qui est donc cette mystérieuse Anandalla ?
c’est en travaillant sur le « Faust » de Goethe, et quelques références données par Abraham avant d’expirer, que la jeune femme va découvrir qui est derrière toutes ces actions malfaisantes – elle tend un piège à la personne coupable, pas la meilleure idée qui soit !
Avis personnel = ce polar rempli d’humour caustique, très à l’américaine, m’a bien divertie – pas que je me réjouisse des crimes, enfin pas vraiment – cette nouvelle série m’a surtout plu car on y découvre d’intéressants passages sur l’art de la reliure de livres anciens et précieux –
le personnage de Brooklyn Wainwright m’a plu car elle est impulsive, donc se met dans des situations pas possibles, mais elle a un excellent sens de l’humour et elle adore la pizza (je sais c’est anecdotique mais j’aime bien)
je ne sais si c’est voulu, mais il y a de nombreux clins d’œil aux communautés « gay » de la Californie et plus particulièrement San Francisco où réside notre héroïne –
l’humour est très présent dans le roman, mais cela n’empêche pas quelques moments de suspense bien sentis
je lirai sans doute encore d’autres polars de cette série, mais pas tout de suite, j’essaie d’alléger ma pal (j’en entends qui rigolent de l’autre côté de leur écran =^-^=)
la covington