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mon bonheur est dans la ville
24 mars 2024

STATUES IN THE GARDEN, d'isabel Colegate

Titre original = Statues in the Garden d’Isabel Colegate – non traduit
Auteur.e  = Isabel Colegate, littérature anglophone UK
 

Genre = politique, guerre 14-18, drame familial
Personnages = lord Aylmer Weston, politicien ; Cynthia, son épouse ; Edmund, son fils aîné ; Violet, sa fille aînée ; Kitty, la cadette de la famille ; Philip Weston, neveu, adopté par lord et lady Weston ; mrs. Weston, mère ; Alice Benedict, jeune Irlandaise, gouvernante de Kitty ; James Horgan, agent de change
 

Résumé = chez les Weston, Aylmer, le père, est très préoccupé par la politique de cet été 1914, après l’assassinat de Sarajevo et la menace de guerre qui plane, sans oublier la situation compliquée en Irlande – il n’a donc guère le temps de se préoccuper de ce qui se passe dans sa famille, puisqu’il ne rentre que le vendredi – sa mère, la vieille mrs. Weston, une socialiste bon teint, ne se préoccupe plus guère de politique sauf pour proférer des paroles d’anarchie

Cynthia, sa ravissante et quelque peu superficielle mais très belle épouse qui adore flirter avec les hommes en général et son neveu en particulier, neveu rebelle, qui ne supporte pas sa situation d’adopté, qui en veut à tous, et surtout à cet oncle bienveillant ainsi qu’à Edmund son cousin et  fils héritier – en grandissant il s’est mis à regarder sa tante sous un autre angle, et lorsqu’il est entré dans la vingtième année s’est carrément mis à lui faire comprendre que ses sentiments n’étaient pas vraiment filiaux – Cynthia, très occupée par le mariage de sa fille aînée, joue gentiment les coquettes, mais c’est un jeu auquel on se laisse facilement prendre –

Kitty après avoir assisté à une manifestation à Londres, aimerait rejoindre les rangs des suffragettes, mais sait à juste titre que son père le lui refusera formellement – Aylmer, pour tolérant qu’il soit avec son épouse (dont il ne devine pas les sentiments), n’est pas un homme ouvert aux idées nouvelles pour les femmes – Alice, la gouvernante, n’est pas non plus d’accord avec ces idées-là, mais de toute façon « elle n’est qu’une employée » - une employée qu’Edmund aime en silence, car son père est malade à l’idée qu’il envisage d’épouser une roturière, désargentée qui plus est !

Philip, après avoir un peu touché à tout, est employé désormais par le courtier Horgan, agent de change à la limite d’être véreux – persuadé qu’il pourrait « éblouir » son oncle et son cousin par un investissement important, Philip parvient à faire en sorte qu’ils placent une forte somme chez Horgan, et malheureusement, ce sera une catastrophe, précédant de peu ce qui est sur le point de se produire dans le foyer Weston –

Le mariage de Violet et Wilfred est un magnifique succès, tous les invités n’ont que des louanges à l’égard de la maîtresse de la maison qui, le soir, craque pour Philip – cela va amorcer le drame – c’est peu après que la guerre est déclarée -
 

Avis personnel = intéressante dynamique familiale, dont les problèmes se situent sur toile de fond  politique et discussion parlementaire concernant la situation en Irlande et à la porte de la 1ère guerre mondiale –
il règne dans ce roman beaucoup de mélancolie et d’amertume qui sont la forme de l’écriture d’Isabel Colegate, et que l’on a déjà pu découvrir dans « the Shooting Party » (la Partie de Chasse, qui semble avoir été le seul roman de cette auteure  traduit)  -

j’ai mis assez longtemps à la lire car l’ambiance provoquée par le neveu adopté et rebelle, manipulateur, me déplaisait et j’ai des difficultés à m’habituer à des personnages qui ne sont pas vraiment sympathiques – Cynthia, qui ne semble préoccupée que par la mode et les distractions offertes par la vie mondaine londonienne est souvent agaçante et Aylmer, bonne pâte de mari, est un peu trop bonne pâte, néanmoins il ne professe pas vraiment des idées très progressistes -

le titre « Statues in the garden » est une expression qu’Alice utilise dans son journal intime, lorsqu’elle observe tous les Weston dans le jardin - l'écriture cependant est dans un bel anglais qui m'a plu

 

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Commentaires
H
Dommage que je ne puisse lire en anglais que de petits romans pauvres en langue. Je pense que c'est le type d'ouvrage qui doit être lu en VO pour en tirer toute la saveur.<br /> Merci pour ton article, tu as un art de raconter qui doit réjouir ton petit-fils autant que nous.
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S
merci d'être une visiteuse aussi fidèle hedwige - mon petit-fils aime surtout que je lui lise des histoires plutôt que d'en inventer, il peut alors me poser tellement de questions qu'on finit par oublier le livre - je pense aussi qu'isabel colegate se lit avec plus de saveur en anglais
T
Un agent de chanCe , ne peut être que véreux 😉<br /> J’avais bien aimé la partie de chasse. 👍🏼
Répondre
S
merci pour m'avoir signalé la faute teki ;)
N
j'ai aussi l'impression qu'un agent de change n'est jamais totalement honnête :D<br /> la partie de chasse comportait plus de personnages, ici il n'y a qu'une famille qu'un des éléments souhaite détruire - pourquoi tant de haine sinon la jalousie
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