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mon bonheur est dans la ville
6 avril 2024

DEATH OF A BOOKSELLER, d'Alice Slater

Titre original = Death of a bookseller

Auteur.e  = Alice Slater – littérature UK

Titre français = Mort d’une libraire

 

Genre = thriller psychologique, harcèlement, librairie, satire de notre société, psychopathe

Personnages = Brogan Roach, libraire ; Laura Bunting, sa collègue ; Sharona, chef du département ; Eli, collègue libraire ; Sam, petit ami de Roach ; Jackie, mère de Roach

 

Résumé = octobre 2019 - dans le patelin de Walthampton, au nord de Londres,  Roach (nom de famille de Brogan Roach), fille d’une mère propriétaire d’un pub, n’est pas jolie par principe, c’est-à-dire qu’elle n’est pas soignée mais pourrait être agréable à regarder si elle arrêtait de faire la gueule toute la journée, et si elle se soignait un peu plus, car elle ne se lave pas souvent les cheveux, ni le corps d’ailleurs – la raison pour laquelle elle travaille dans la succursale de Spines, une grande librairie ayant plusieurs points de vente dans Londres, est qu’elle a accès à des essais et documents sur les tueurs en série, qui sont sa fascination, elle écoute des podcasts de ses séries criminelles favorites –

lorsque Laura, charismatique, ravissante petite blonde, arrive à Spines pour aider à la vente des livres pour enfants, Roach espère s’en faire une copine, et évidemment partager avec elle la passion pour les crimes et les tueurs en série – d’autant plus qu’elle apprend, au cours d’une conversation entre collègues dans une soirée bien arrosée, que la mère de Laura a été tuée 10 ans auparavant par le tueur Lee Frost, en prison pour avoir tué 4 autres femmes avant Karine Cordovan, mère de Laura –

comme Laura ne cache pas sa répulsion à l’égard de Roach (qui semble bien répondre à ce patronyme, diminutif de cancrelat, mais ça ce n’est quand même pas de sa faute !), Brogan découvre que sa collègue écrit des poèmes, elle parvient donc à mettre la main sur des « brouillons » -

enragée par la manière dont Laura la traite, Brogan Roach commence à la traquer, elle obtient par hasard une clé du flat de Laura et profite de ses absences pour s’introduire dans le flat, où elle « chipote » à tout = vêtements, chaussures, livres, déplaçant des objets, tout pour déstabiliser et comme ms.Bunting a un sérieux problème avec l’alcool, cela fonctionne, puisque tout le monde met ces problèmes sur le compte des soirées très arrosées après le travail – comme c’est souvent le cas, les choses vont aller crescendo jusqu’à noel 2019, et pas dans le bon sens -

 

Avis personnel = je n’ai aimé aucun des personnages, ni Laura, traumatisée, qui joue néanmoins  les gentilles fragiles petites jeunes filles, ni Brogan Roach, qui va être tellement attirée par le personnage de Laura, qu’elle va littéralement la traquer – vraiment au sens premier du mot – tous les personnages de cette histoire ne m’ont inspiré aucune sympathie, et surtout pas les deux caractères principaux –

ce roman est le premier d’Alice Slater, ancienne blogueuse, éditrice, romancière désormais et éditrice également de podcasts – sincèrement je ne suis pas convaincue par sa manière d’écrire, mais je ne suis probablement plus assez jeune pour la génération tik-tok, facebook, et autres réseaux asociaux –

dans le harcèlement de Laura Bunting par Brogan Roach, j’ai retrouvé des moments éprouvés par Myriam Leroy, dans « les yeux rouges », ce sentiment d’enfermement dans l’angoisse –

je reconnais avoir un faible pour les romans situés dans une librairie, c’est ce qui a entraîné ma curiosité à le mettre sur ma liste – comme je lis beaucoup de « cozy mysteries », j’ai cru que j’allais découvrir quelque chose comme un Agatha Christie – hé non –

je dois toutefois reconnaître que les deux épilogues (oui 2) m’ont plu, mais aussi donné la chair de poule – le second surtout - -  cela rachète un peu l'ennui que j'ai éprouvé à cette lecture

le livre se veut une satire de notre société -

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Commentaires
M
Je ne note donc pas, j'ai déjà assez dans ma PAL vertigineuse :D
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N
tu as totalement raison de ne pas le noter, il n'en vaut pas la peine
H
Mais comme j'ai détesté ce livre !! Comment peut-on gâcher du papier pour des livres pareils? Il n'y a rien là-dedans, rien que du vent.
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N
je vois que nos ressentis se ressemblent hedwige, oui ce livre est très déplaisant - ce qui m'étonne est que je l'ai lu jusqu'au bout
T
Donc, ne lire que les épilogues, et au minimum le second 😁. <br /> Merci Niki pour ce billet 👍🏼🌺
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N
je crois qu'il vaut mieux passer son tour totalement teki, d'autres livres sont tellement plus intéressants
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