ENQUETE SUR SHERLOCK HOLMES, de Bernard Oudin
Tout ce que vous désirez savoir sur le plus grand détective de tous les temps sans avoir osé le demander (c’est vrai quoi ! tout le monde est au courant et vous débarquez là, avec vos petites questions timides).
D’Agatha Christie qui n’a jamais caché qu’elle était une grande admiratrice d’Holmes jusqu’à tous ceux qui l’ont parodié sans jamais l’égaler, cette petite encyclopédie vous raconte aussi – mais je suis sûre que vous le saviez déjà – que le grand homme n’avait jamais dit « Elémentaire mon cher Watson », qui était l’invention d’un acteur de cinéma (William Gillette), qui lui donna aussi sa pipe et sa robe de chambre.
Les explications abondent sur Arthur Conan Doyle, comment Sherlock Holmes lui apporta la fortune, mais étouffa également les autres écrits de l’écrivain, grand défenseur de l’empire britannique (comme Rudyard Kipling d’ailleurs) et devint médecin pendant la guerre des Boers.
Et comment, Conan Doyle et son épouse, totalement convertis au spiritisme furent la proie de personnes peu scrupuleuses, sans oublier la brouille définitive avec son grand ami Houdini.
Comment le modèle pour le détective privé fut le docteur Joseph Bell, comment Conan Doyle fut influencé par Edgar Poe, bref tout sur tout.
Comme j’ai déjà eu l’occasion de le dire, je suis une grande convertie aux « découvertes Gallimard », ces mini-encyclopédies imprimées sur un beau papier, agréable à manipuler.
Illustrées par des documents d’époque, avec des textes basés sur une documentation sérieuse, après une recherche approfondie.
Dans ces petits livres, rien n’est laissé au hasard, et ce n’est pas le moindre de leur charme.
Comme à l’accoutumée, cette « Enquête sur Sherlock Holmes » est divisée en 4 chapitres, plus introduction. Et ces chapitres sont suivis des témoignages et documents (en noir & blanc), l’annexe vous donne toute la filmographie et la bibliographie, de quoi alimenter vos PAL, si besoin en était.
Ruez vous sur ce petit livre, lu rapidement (ou pas, cela dépend de vous), empruntez le (éventuellement ne le rendez pas, il est trop bien), ou volez le (mais là, prenez vos responsabilités = si l’inspecteur qui vous poursuivra est digne de Sherlock Holmes, vous n’échapperez pas au châtiment).
D’autres avis, dont le ton est un peu plus sérieux que ma petite chronique, chez Cecile(Sblog) et Lounima.
quelques interprètes de sherlock holmes