ART ET DECES, de Sophie Hénaff
Titre original = Art et Décès
Auteur.e = Sophie Hénaff, littérature francophone
Genre = polar, chantage, kleptomanie, humour, cinéma
Personnages = commissaire Anne Capestan ; Buron, directeur régional de la PJ ; Fomenko, directeur à la Crim ; Fabrice Michandeau, procureur ; commandant Louis-Baptiste Lebreton ; lieutenant José Torrez ; capitaine Merlot ; lieutenant Dax ; lieutenant Lewitz, fou du volant ; lieutenant Blanche Evrard ; capitaine Eva Rosière, romancière et policière ; lieutenant Orsini, lecteur de journaux ; lieutenant Drament, ; Paul Rufus, acteur, ex-mari d’Anne ; lieutenant Henri St-Lô, dit D’Artagnan ; Pilote, dit Pilou, chien d’Eva ; Ratafia, rat policier – et un petit bout de femme nommée Joséphine – dans le monde du cinéma => Michel Aramedian, réalisateur & victime ; Tom Dicate, producteur ; Luna Sellia/Achille Niessen/Gaétan Bulinski, acteurs/actrice
Série = commissaire Capestan et son équipe
Place dans la série = 3ème enquête
Résumé = ça y est, Eva Rosière se lance dans le cinéma – après sa série télévisée, adaptée de ses romans (qui ne lui ont pas valu que des amitiés, la preuve on l’a envoyée à la brigade des Innocents), la capitaine a écrit un scénario – seulement voilà, dans le monde du cinéma et des egos surdimensionnés, le réalisateur Aramédian se targue de devenir scénariste et remanie le scénario d’Eva Rosière –
cette dernière a son sang qui ne fait qu’un tour et réclame à travers les studios où est le traître, elle lui fera la peau à ce sale type –
lorsque l’on trouve le réalisateur, aspirant scénariste, tué d’un coup de couteau dans le dos, Eva Rosière est en tête des suspects – elle n’est pas la seule à être suspecte, pratiquement tous ceux qui travaillent avec Aramédian ont des raisons de ne pas l’apprécier, le producteur Dicate en particulier – lorsque les acteurs en profitent pour se casser, la capitaine Rosière n’hésite pas à monopoliser les « Innocents » en tant qu’acteurs et figurants – et ça marche, sauf que pour l’enquête c’est moyen -
Anne Capestan a quelques difficultés à avoir les idées bien alignées, elle a mis au monde un petit bout de chou nommé Joséphine, fruit de la réconciliation avec Paul Rufus, qui termine une peine de prison – les nuits de Capestan sont dure-dure, biberons toutes les nuit – en principe elle n’aurait même pas le droit de se trouver à la brigade et d’enquêter car elle est en congé de maternité – c’est donc toute son équipe qui enquête avec Eva Rosière, toujours en tête des suspects –
lorsque Paul Rufus est libéré sous condition, c’est à son tour de se lever la nuit et Anne Capestan va enfin pouvoir arrêter l’assassin
Avis personnel = une petite déception – il est très courant dans une série de romans qu’il y en ait un (parfois plus) qui soit plus faible que les précédents – c’est le cas ici – l’enquête tourne en rond, toute l’équipe piétine, est gaga devant la petite Joséphine, mais le procureur est impatient de boucler l’enquête, c’est-à-dire arrêter Eva Rosière, heureusement elle est « protégée » par le divisionnaire de la Crim’ -
même les personnages ont quelque peu perdu de leur verve, sauf Merlot et son verre de rouge –
le monde du cinéma avec ses egos, ses ragots, est relativement bien décrit et c’est en fait le plus intéressant de l’histoire –
beaucoup de temps (et de pages) sont consacré.e.s à Joséphine et ses gaffes de petit bout de 18 mois, mais sincèrement il est des fois où je me suis demandé pourquoi Anne Capestan l’amenait à la brigade, il est vrai que le babysitting coûte cher et puis comme beaucoup de nouvelles mamans, la commissaire n’arrive pas à lâcher son petit bout – je pense que finalement c’est cela qui gâche un peu l’histoire -
à propos du titre, je suis sûre que vous aurez compris le jeu de mots avec cinéma d'art et d'essai =^-^=
je vous recommande le billet sur ce polar chez dasola - vous y trouverez également les chroniques sur les autres billets de cette série