EXIT THE MILKMAN, de Charlotte MacLeod

Titre original =  Exit the Milkman

Auteur.e  = Charlotte MacLeod, littérature anglophone (USA)

Genre = polars, humour, disparition mystérieuse, héritage, testament

Personnages = Peter Shandy, professeur d’agriculture ; Helen, son épouse, bibliothécaire ; Jim Feldster, professeur en produits laitiers ; Mirelle, son épouse,  victime ; Fred Ottermole, le policier de Balaclava ;  Meltchett, docteur du patelin ; Catriona McBogle, auteure de polars, amie des Shandy ; Florian Feldstermeier, héritier des sociétés laitières ; la jolie Jane Austen, chatte des Shandy;

Série = Peter Shandy, Balaclava Agricultural College

Place dans la série = 10^ème enquête

Résumé = lorsque Mirelle Feldster vient hurler à la porte des Shandy exigeant de savoir où est son mari, Peter Shandy la remballe – il est 3 heures du matin et il n’a nulle intention de partir à la recherche de son brave collègue Jim Feldster à l’université de Balaclava – d’ailleurs, qui sait si Jim n’a pas tout simplement décidé de quitter une fois pour toutes cette harpie qui lui empoisonne la vie – il envisage d’ailleurs le divorce, mais chut, pas un mot, si cela venait aux oreilles de l’hystérique, elle le saignerait comme un goret –

le lendemain, Jim ne paraît pas à l’université, lui qui n’a jamais manqué un seul jour de cours, car il est apprécié de ses élèves, il connaît les produits laitiers et les vaches à la perfection, il n’abandonnerait jamais cela sans raison – ses voisins, collègues et amis commencent à craindre que quelque chose de grave lui soit arrivé alors qu’il se rendait à une soirée de l’une des nombreuses loges auxquelles il appartenait – sa femme ayant pris la voiture pour l’une de ses soirées de bridge, lui comptait sur un copain pour aller à une soirée « entre hommes » - quelqu’un l’aurait vu être empoigné et jeté dans une auto de luxe, grise – comme il y a une fête à l’université, les voisins immédiats des Feldster ont un peu pitié de Mirelle, lorsqu’ils la quittent après lui avoir apporté de quoi profiter un peu de la soirée, ils la retrouvent morte le lendemain matin, couverte de sang – trop de sang, pourtant le médecin local pense qu’elle a dû abuser de son médicament diluant le sang -

c’est l’auteure de polars Catriona McBogle, grande copine des Shandy, s’étant trompée de route en retournant chez elle dans le Maine, qui retrouve la voiture en piteux état, dans laquelle se trouve effectivement le malheureux Feldster, probablement drogué lors de son enlèvement, atteint d’une amnésie momentanée – il est déshydraté et affamé, la brave Catriona s’occupe de le nourrir (une fortune !) et retourne chez les Shandy –
Jim ignore donc la mort de son insupportable épouse, il est plus que probable qu’il ne soit pas suspecté de sa mort – oui mais alors, qui ? et qui est ce Florian que les voisins ont aperçu ?

La lumière sur la véritable identité de James Feldster va être découverte grâce à Catriona, qui lit les gazettes locales et autres – et le dernier scion des Feldstermeier est impatiemment attendu par sa famille pour l’héritage – et toujours pas la moindre idée sur le meurtrier de Mirelle -

Avis personnel = ce n’est pas que je n’ai pas aimé, au contraire il y avait de l’idée et des personnages fort typés, mais j’ai trouvé que le style avait vieilli – j’ai été tentée par cette lecture ayant lu sur la couverture que l’auteure Charlotte MacLeod était considérée comme l’Agatha Christie américaine, or je n’ai jamais trouvé qu’un seul roman de la duchesse du crime ait vieilli – même lorsqu’il m’arrive de relire un des livres de dame Agatha, je n’ai absolument pas l’impression de « vieillissement » - comme vous le constaterez, j’ai carrément commencé par la 10^ème enquête - 

Pour ceux et celles qui connaissent le sympathique couple « Nick & Nora Charles », enquêteurs créés paar Dashiell Hamett dans une série de films made in America dans les années 1940, je dirai que le couple Shandy leur ressemble par leur plaisanterie et badinage, ils sont très complices –
Sinon, en dehors de ces portraits-là qui sont fort sympathiques, il y a le portrait d’une voisine, parfaite ménagère, pour qui frotter est plus important que tout, sauf ses soirées de bridge, ou ce qu’elle appelle ses soirées de bridge –

Je ne vais pas prétendre que je ne me suis pas amusée à cette lecture, mais tout de même un peu ennuyée par moments car certains passages sont un peu redondants –
J’attendais beaucoup de cette lecture, un peu trop probablement, c’est donc une demi-déception – on ne gagne pas à tous les coups

Comments

[Hedwige]

Merci pour cet avis mitigé, Niki !

[Teki]

Merci pour ce billet, dommage le titre était prometteur.