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mon bonheur est dans la ville
21 juillet 2023

WHY MERMAIDS SING, de C.S. Harris

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Titre original = Why Mermaids sing

Auteur.e  = C.S. Harris (pseudonyme de  Candice Proctor, aussi écrivant sous le pseudonyme de C.S. Graham), littérature anglophone USA

Genre = polar historique, vengeance, secrets de famille, espionnage, ère georgienne, guerres napoléoniennes

Personnages = Sebastian St-Cyr, vicomte Devlin, enquêteur privé ; Alistair St-Cyr, lord Hendon, son père ; Kat Boleyn, actrice et maîtresse de Devlin ; Charles, lord Jarvis, homme de confiance de la couronne ; Hero Jarvis, sa fille ; Paul Gibson, médecin légiste, ami de St-Cyr ; Tom, jeune garçon des rues, travaillant pour St-Cyr ; Sir Henry Lovejoy, chef enquêteur du Yard ; Russell Yates, ancien corsaire vivant désormais de ses rentes

Série = Sebastian St-Cyr

Place dans la série = 3ème enquête

Résumé = septembre 1811 à Londres – deux jeunes gens ont été retrouvés massacrés de manière particulièrement horrible, après qu’on leur a tranché la gorge, il ne reste à l’un que le squelette des bras, l’autre le squelette des jambes – même le docteur Paul Gibson, ayant perdu une jambe dans l’une des guerres napoléoniennes et habitué des horreurs des champs de bataille, est horrifié –

sir Henry Lovejoy est chargé de l’enquête et consulte Sebastian St-Cyr pour avoir de l’aide – bien vite, il apparaît que quelques mois auparavant un crime similaire ait été commis dans la campagne anglaise – à chaque fois ce sont des jeunes gens de la bonne société, soit aux études pour l’un, soit décidé à travailler dans l’entreprise du père, soit un jeune noble vivant toujours chez ses parents, bref rien que du très conventionnel –
Elle va s’avérer très peu conventionnelle cette enquête, et bien que l’on ait décidé que sir Lovejoy ne devait pas traiter cela, Sebastian St-Cyr n’a pas ce type de scrupule et poursuit ses informations, mettant sa propre vie en danger au service de la vérité
c’est la mort du fils d’un capitaine de navire qui va orienter l’enquête vers les survivants du naufrage d’un navire revenant des Indes il y a longtemps –
dans la bouche des jeunes gens massacrés figure à chaque fois quelque chose qui ramène au poème de John Donne, concernant les sirènes – c’est le journal de bord du navire ainsi qu’une phrase anodine qui mettront Sebastian sur la piste de l’assassin -

pendant qu’il enquête, le vicomte Devlin a des problèmes personnels, Kat Boleyn actrice dans le quartier de Covent Garden, refuse encore et toujours de l’épouser, or ce mariage pourrait la débarrasser des griffes de lord Jarvis, l’homme de confiance du prince régent, espionnant pratiquement tout le monde dans Londres et alentours – quant au père de Devlin, il lui fermera définitivement sa porte s’il l’épouse ! (c’est ça la famille !!!)

Avis personnel = contente d’avoir retrouvé cette passionnante série – étant plongée dans un roman un peu difficile, j’ai eu envie de « m’aérer » le cerveau en alternance et je ne le regrette absolument pas – j’ai carrément laissé l’autre roman de côté pour terminer cette enquête de Sebastian St-Cyr, passionnante de bout en bout –
Cette histoire révèle plusieurs secrets de famille, ceux que l’on considère comme bien enfouis dans les méninges – une fois encore, je suis sidérée par le clivage entre nobles et ceux qui ont été anoblis pour leur travail utile à la couronne, les uns méprisant les autres comme de bien entendu -

Les personnages sont ceux que j’ai appréciés lors de mes précédentes lectures, qui résument quelque peu les relations entre St-Cyr et sir Lovejoy, qui utilise ses services d’enquêteur privé ; j’y ai expliqué ce qu’étaient Bow Street et le Yard, qui en sont encore au balbutiement d’une police officielle –
Sebastian St-Cyr est toujours aussi beau ténébreux, ne s’en laissant guère conter par ceux qui veulent l’éliminer et prêt à une mésalliance avec la jolie actrice de Drury Lane –

J’apprécie particulièrement le personnage du jeune Tom, auparavant gamin des rues, plus habitué à chaparder et ayant d’excellents talents de pickpocket, auxquels il doit désormais renoncer s’il veut poursuivre son travail dans les écuries du vicomte Devlin, ainsi que l’aider dans ses enquêtes –
et bien sûr, sans oublier le nemesis de Sebastian, lord Jarvis, homme de confiance du prince régent et de la famille des Hanovriens au pouvoir en Angleterre à l’époque – un Tory pur et dur, il n’a que mépris pour le mode de vie de Sebastian St-Cyr – les guerres napoléoniennes sont en toile de fond, en 1811 hélas Napoléon ravage toujours l’Europe –

Les chapitres sont courts, fort bien écrits, cela se lit très vite tant on a envie de connaître les suite et fin de l’histoire, qui une fois encore est fort sombre –
toutefois, ça et là il y a quelques moments amusants qui allègent quelque peu le récit = lorsque lord Devlin doit engager un nouveau valet personnel, ou la manière dont lord Jarvis se débrouille au sein de sa famille, avec une mère véritable harpie, une épouse molle et bête et une fille intellectuelle, qui s’en fiche de son aspect extérieur et refuse tous les partis proposés par son père, préférant s’occuper d’activités que le père juge indigne de sa condition de fille de lord, elle est aussi l’une des seules à lui tenir tête, ce qui le met particulièrement de mauvaise humeur –

l’auteure Candice Proctor est diplômée en littérature classique, et a ensuite obtenu un diplôme d’historienne – elle a travaillé comme archéologue sur divers sites préhistoriques – elle a étudié en profondeur l’histoire des guerres napoléoniennes (j’attends avec impatience de lire celld de ses enquêtes de St-Cyr où ce boucher de Napoléon sera enfin vaincu)

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Commentaires
T
Oh oh début très gore, dommage que ce ne soit pas traduit, à ma connaissance, cette série m’apparaît très attrayante. Un jour peut-être.
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