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mon bonheur est dans la ville
23 décembre 2018

LE TABLEAU DU MAITRE FLAMAND, d'Arturo Pérez-Reverte

arturo 

Titre original espagnol = La Tabla de Flandes

Julia est restauratrice de tableaux de maîtres, travaillant pour son compte mais aussi pour le musée du Prado à Madrid.  Elle a  été commanditée pour restaurer un tableau du XVème siècle,  du peintre flamand, Peter Van Huys,  dépeignant une scène domestique = deux amis, un chevalier et un duc, jouent aux échecs, pendant que la duchesse lit devant la fenêtre.

En cours de restauration, Julia découvre une inscription, qui a été masquée par le peinture =

Quis Necavit Equitem (signifiant = qui a tué le chevalier ?)

Depuis la mort de ses parents, lorsqu’elle était enfant, elle a été entourée de l’affection de son tuteur, l’antiquaire Cesar – homme du monde, toujours très tendre à l’égard de la jeune femme sur laquelle il veille toujours bien qu’elle soit adulte.

Devant cette inscription datant de 5 siècles, tous deux restent perplexes, mais petit à petit, non seulement l’ambiance du tableau et ses personnages, mais surtout la partie d’échecs va occuper toute leur attention, mais pas uniquement la leur.
Cette inscription ajoute évidemment un plus-value au tableau, plus-value que l’amie de Julia, Menchu Roch, qui lui en a confié la restauration, a bien l’intention d’exploiter à son avantage, tentant au passage de doubler le représentant de la société  Claymore, marchand d’art et de ventes aux enchères.
Sont encore concernés, le propriétaire du tableau, le marquis Belmonte dons la fille et le beau-fils veulent cette vente le plus rapidement possible, ayant des besoins d’argent. 

Intriguée par la phrase, Julia s’adresse à un professeur d’histoire de l’art, Alvaro Ortega, ancien amant, mais grand spécialiste en la matière.
Cesar de son côté, s’intéresse de plus en plus à la partie d’échecs et apporte un spécialiste dans leur enquête, un certain Munoz, un homme qui pourrait gagner toutes les parties qu’il veut, mais s’arrête toujours avant la fin.

Entre l’envie de résoudre le problème de qui a tué le chevalier ? (est ce le duc ou est ce la duchesse dont le chevalier – cavalier aux échecs – était amoureux ?), problème qui de toute façon est directement relié à la partie d’échecs, le trio va être confronté à des meurtres dont Julia court le risque d’être accusée par l’inspecteur Feijoo qui est tout sauf une lumière ! Et Julia est de plus en plus convaincue qu’elle est menacée par l’assassin, des coups de téléphone mystérieux, une voiture qui la suit, une femme blonde qui semble aussi être mêlée à l’histoire, tout cela contribue à fortement inquiéter la jeune femme.

Mon avis = excellent suspense et une belle chasse au trésor en quelque sorte j’ai regretté ne rien connaître aux échecs,  ce qui fait qu’à chaque fois que les protagonistes discutent  « échecs », j’ai été un peu perdue – par contre dès qu’il est question de l’intrigue policière se référant au trio dans le tableau, je n’ai évidemment eu aucun problème, sauf de découvrir l’assassin que je n’avais guère deviné.
Je reconnais avoir trouvé un peu rébarbatifs  les moments de la partie d’échecs que Cesar et Munoz entreprennent de résoudre, mais c’est mon incompétence en la matière qui en est responsable.

J’aime énormément les livres qui parlent enquêtes artistiques, elles sont moins nombreuses malheureusement que les enquêtes littéraires, ce qui fait que je les apprécie d’autant plus.

Un peintre flamand du nom de Pieter Huys a effectivement existé, mais ce n’est pas celui du tableau – Huys est né 100 ans après la peinture du tableau, il n’a donc strictement rien à voir avec ce qui nous occupe = la partie d’échecs qui mènera à la mort du chevalier – l’assassin serait-il le duc Fernand d’Ostenbourg, jaloux de l’amour que son ami portait à son épouse, Beatrice de Bourgogne ? cette Béatrice n’a pas non plus de rapport avec les deux Béatrice de Bourgogne historiques.

Il s’agit d’une liberté de création de la part de l’auteur Arturo Pérez-Reverte.
J’avais lu son livre à sa sortie – tout comme le « Club Dumas » -  je ne m’en souvenais donc plus très bien, sauf qu’il s’agissait d’une intrigue autour d’une partie d’échec.
J’ai donc été enchantée de pouvoir le relire comme si je ne l’avais jamais lu. 

Un thriller qui comporte plusieurs rebondissements, dont je ne dévoilerai rien – et si vous n’avez pas lu le roman, je vous y engage vivement.

un autre avis sur le roman chez critiquesLibres, lehibou&lepapou, babelio

IMG_1897

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Commentaires
M
Ca me tente bien, moi aussi, j'aime beaucoup les enquêtes artistiques. Mais de qui est ce tableau que tu as mis à la fin ?
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M
Je garde un bon souvenir de ce roman.
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A
Je suis le vilain petit canard sur ce coup-là. Je l'ai lu jusqu'au bout, mais je n'ai pas accroché. Je ne me souviens plus vraiment pourquoi.
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T
En voila un qui va rejoindre ma PAL. Merci Niki ;)
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C
Un livre que j'ai adoré!<br /> <br /> Et un auteur dont j'ai je crois tout lu.<br /> <br /> <br /> <br /> Je te souhaite une excellente fin d'Année, passe de bons moments, souriants.
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