ALICE AU PAYS DES MERVEILLES
Adaptation de Jasmina Douieb & Thierry Janssen, d’après LEWIS CARROLL
Mise en scène de Jasmina Douieb
Alice Liddell, enceinte, arrive en plein désarroi chez son tonton Do-Do, alios Lewis Carroll, bien malade. Abigail, la gouvernante, la couche dans la chambre bleue, où le rêve commence.
Un rêve qui pour moi prit des allures de cauchemar.
Alors là ! vous parlez d’une déception = moi qui adore les romans de Lewis Carroll, qui me réjouissait de découvrir une adaptation théâtrale qui – à mes yeux – sans nul doute allait faire honneur au « maître » - je me suis retrouvée comme face à un soufflé qui retombe.
Le soufflé de mon enthousiasme douché.
Généralement, lorsqu’une pièce de théâtre ne rencontre pas mon enthousiasme, il y a toujours quelque chose à quoi me rattraper = décors, costumes ….
Ici, hélas, rien de tout cela.
Les costumes semblaient mités et les décors étaient réduits à leur plus simple expression.
Quant aux comédiens, en dehors de Françoise Oriane en bombyx (chenille) avant qu’elle ne devienne papillon – ils n’étaient vraiment pas convaincants.
Les interprètes d’Alice et du Lapin étaient littéralement hystériques et hurlaient leur texte comme s'ils s'adressaient à un auditoire de sourds - et bien que les auteurs (voir ci-dessus) aient tenté de reproduire l’univers déjanté et ô combien drôle et acide de Lewis Carroll, je me suis tellement ennuyée que j’ai passé mon temps à regarder ma montre.
En fait, le meilleur moment pour moi fut le tout début de la pièce = lorsque la jolie marionnette qui interprète Alice à ce moment-là tombe dans le terrier du lapin blanc.
Bravo pour m’avoir gâché ce qui devait être mon grand plaisir théâtral de la fin 2014.