SHERLOCK 2012, de Steven Moffat & Mark Gatiss
Saison Deux de la célèbre série télévisée de la BBC, en 3 épisodes de 90 minutes
(Modernisation des personnages créés par Arthur Conan Doyle)
Que dire de plus sinon que « je suis totalement accro » ! et que j’attends la 3ème saison avec impatience.
Petit rappel de la Saison Une ici
Comme précédemment, et avec beaucoup de bonheur, les scénaristes Steven Moffat et Mark Gatiss ont repris les aventures de Sherlock Homes et du Docteur Watson, en les adaptant non seulement à notre époque, mais aussi en utilisant à la perfection les titres des nouvelles et/ou romans.
Je continue à dire que cette adaptation moderne des romans de Conan Doyle sont bien faites – le blog de John Watson est très populaire (comme l’étaient les feuilletons que Conan Doyle transmettait au Strand).
On retrouve donc la charmante Una Stubbs en Mrs. Hudson, appréciée tant par Sherlock que par Watson (même si Holmes ne l’avoue pas bien sûr !)
Ledit Sherlock est toujours interprété à la perfection par Benedict Cumberbatch, qui en fait un personnage qui semble vantard et prétentieux, mais que voulez-vous : lorsqu’on est un génie, forcément le reste du monde est un peu petit ! non ?
Martin Freeman, qui a obtenu le prix d’interprétation du meilleur second rôle pour le docteur Watson, tente – souvent en vain – de freiner la manière dont Holmes se présente en public. Même si Sherlock Holmes le prend de haut, Martin Freeman/John Watson montre une amitié sincère pour ce détective privé pas comme les autres.
Les autres acteurs de la saison 1 sont également de retour = Rupert Graves en Lestrade, Andrew Scott en James Moriarty (excellent également, vraie tête à claques, pire que Holmes), Mark Gatiss reprend son rôle de Mycroft Holmes, Vinette Robinson est l’assistante de Lestrade, considérant Holmes comme un psychopathe prêt à passer de « l’autre côté » et Louise Brealey revient en Molly Hooper, la légiste.
Les épisodes =
A Scandal in Belgravia (d’après « A Scandal in Bohemia ») – scénario de Steven Moffat
Irene Adler, une « dominatrix » a engrangé des secrets sur son téléphone portable. Il s’y trouve des photos compromettantes pour une jeune personne du palais royal. Elle utilise les photos compromettantes afin d’extorquer des informations classées « secrètes » de ses riches clients. Désormais, la CIA est sur ses traces – Mycroft Holmes, qui est au mieux avec les services secrets recrute son frère et John Watson afin de retrouver le portable d’Adler. Tâche qui ne va guère s’avérer simple, la jeune femme étant aussi intelligente que belle. Une adversaire digne de Sherlock Holmes.
The Hounds of Baskerville – scénario de Mark Gatiss
Un certain Henry Knight contacte Holmes et Watson pour l’aider à résoudre les abominables cauchemars récurrents, dans lesquels il voit son père se faire dévorer par un « chien monstrueux » dans la lande de Dartmoor.
Tout près d’où son père s’est fait tuer, le ministère de la défense a bâti une usine d’armements chimiques et autres – ce chien serait-il un animal échappé des lieux, après avoir subi des manipulations génétiques. A Sherlock Holmes de prouver ce qu’il en est réellement.
The Reichenbach Falls (d’après « The Final Problem » - scénario de Steve Thompson
James Moriarty a été relâché de prison. Pendant que l’on suit quelques cas où Sherlock Holmes est remercié publiquement par le détective Lestrade de Scotland Yard pour son assistance dans de multiples cas particulièrement compliqués – faisant la une de toute la presse – Moriarty s’amuse à pénétrer les systèmes bloquant l’accès de trois lieux parmi les plus importants de Londres = la Tour de Londres avec les joyaux de la couronne, la banque d’Angleterre et la prison de Pentonville. Il se laisse capturer sans aucun problème, Sherlock Holmes est appelé à témoigner et malgré les injonctions de son ami Watson, ne peut s’empêcher de tourner le tribunal en dérision. Moriarty s’en va, libre comme l’air. Puis arrive au 221b Baker Street, où il provoque Sherlock dans un « duel » au finish. Son but = flanquer la réputation de Holmes par terre, jusqu’à le pousser au suicide.
Les trois épisodes sont excellents, on y mélange drame, suspense et pas mal d’humour avec beaucoup d’adresse et de savoir-faire.
Vivement la Saison Trois. (merci à teki pour ces très bons moments et merci à cecile(Sblog) grâce à qui je vais pouvoir découvrir les aventures originales ayant conduit à ces adaptations.)
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