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mon bonheur est dans la ville
30 juillet 2009

ASTERIX AUX JEUX OLYMPIQUES, de Thomas Langmann

18878247_w434_h_q80Parce que le jeune Alafolix est amoureux fou d’Irina, fille de Samagas et princesse grecque a décidé d’être vainqueur aux Jeux Olympiques, notre village d’irréductibles Gaulois se rend à Olympie.

Leur champion a un adversaire de taille, le prétentieux Brutus, fils de Jules (César pour les intimes) qui brigue aussi la main de la belle.

Brutus, qui déjà complote afin d’usurper la place de César et tente par tous les moyens de l’éliminer (poison, miroir truqué, sels de bains sulfureux, etc), est promis à la jolie Irina et a bien l’intention de remporter les jeux par tous les moyens les plus malhonnêtes possible.

Donc, que le meilleur gagne et de préférence un Romain car Jules César en personne assiste aux Jeux.

Film familial par excellence, cet Astérix-ci est un  « euro-pudding » (l’expression n’est pas de moi) au casting impressionnant, dont les scènes finales sont un défilé d’acteurs et sportifs connus en tant que simples figurants : Jamel Debbouze, Zinedine Zidane, Amélie Mauresmo, Tony Parker. Parmi les autres figurants, Jean-Pierre Castaldi est un centurion, Adriana Karembeu est Madame Agecanonix et elle m’a fait regretter la ravissante Arielle Dombasle. C’est toujours Sim qui est le plus vieux Gaulois de la tribu.

José Garcia interprète un savant fou,  Elie Semoun un de juges grecs corrompus, le conducteur du char de la Germanie a été dévolu à Michael Schumacher ; quant à Dany Brillant il est un très séduisant « testeur de miroir ».

Mais ce n’est pas que cela et ce n’est certainement pas la « daube » prétendue par les intellectuels coincés.

Que le film précédent « Astérix et Cléopatre » d’Alain Chabat ait été meilleur, là je suis entièrement d’accord,  mais j'ai tout de même  trouvé ce film-ci meilleur que celui réalisé par Claude Zidi.

Je me suis fort bien amusée avec cet Astérix-ci, même si je préfère Christian Clavier dans le rôle. Vraiment, je ne comprends pas pourquoi Clovis Cornillac a éprouvé le besoin de marché tout au long du film avec les jambes arquées ??? si c’est pour accentuer le côté « petit Gaulois  teigneux », franchement c’est râpé. Il n’est même pas drôle. Il sert de faire-valoir à Obélix, heureusement toujours interprété par Gérard Depardieu, qui fait ici du très bon travail en le montrant semblable à l’Obélix des bédés : grand cœur très tendre, prompt à donner une baffe à qui ne la lui demande pas, il est franchement émouvant.

La princesse est la très jolie Vanessa Hessler et son amoureux transi est interprété par Stéphane Rousseau

Je suis contente d’avoir pu retrouver Jean-Pierre Cassel qui campe le druide Panoramix, même si personnellement je préfère Claude Rich.

Franck Dubosc est un valable Assurancetourix qui rencontre un collègue sur les gradins, le fameux barde Lalanix, joué par Francis Lalanne.

Je laisse le meilleur pour la fin et le meilleur est évidemment Benoit Poelvoorde qui campe Brutus et en fait un « méchant » dans la ligne du « Black Adder » de Rowan Atkinson.

Il porte tout le film et il est évident que le public n’attend que lui à toutes les scènes. Il est bête, arrogant, faux-cul à un degré littéralement paroxysistique ; il est génial.

Le chef de sa garde prétorienne, Malosinus, est interprété par Alexantre Astier, (Mr. Kaamelott himself) ; quant au roi Samagas, c’est aussi un Belge qui l’interprète, le sympathique Bouli Lanners (que l’on appelle parfois érronément Lammers) et copain de « Ben ».

Et enfin, rendons à César ce qui revient à Alain Delon, plus vrai que nature, parfaitement à l’aise dans le rôle du dictateur prétentieux, parlant de lui à la troisième personne. Il y est excellent.

Le scénario n’a rien de commun avec la bédé « Astérix aux Jeux Olympiques », seuls certains personnages demeurent comme Cornedurus et le coup de la marmite de potion magique et de la langue bleue.

Dans ce peplum français digne de « Ben Hur », figurent  beaucoup de clins d’œil à des films célèbres, à commencer par « Cyrano », « les 101 Dalmatiens », « la Guerre des Etoiles » et évidemment « Ben Hur » avec sa course de chars.

Un moment savoureux est celui où Jules César se congratule personnellement sur ses multiples succès en énonçant en une seule phrase tous les films d’Alain Delon ; pas mal trouvé ça !

Le rythme du film est un peu inégal, mais les effets spéciaux et les décors sont impressionnants et les touches humoristiques sont nombreuses n’en déplaise aux esprits chagrins.

Sur le site d’Allo-ciné se retrouvent quelques critiques de spectateurs ; on pourra y découvrir les « pour » et les « contre » ; certains de ces « contre » sont d’une virulence que ce film ne mérite cependant pas,  même si, je le répète, il ne s’agit pas d’un chef d’œuvre.

Cela reste un film sympa pour des  après-midis dominicaux.

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