DEUX ENQUETES DE L'INSPECTEUR HIGGINS, de Christian Jacq

Après le très beau « Witch Light », il est évident que tomber dans Christian Jacq (ex-J.B. Livingstone) et ses enquêtes de l’ex-inspecteur Higgins, c’est un peu dommage pour le plaisir de l’écriture, mais se distraire n’est pas interdit. Je comparerais cela à un gastronome qui soudain a envie d’une pizza (comme moi en l’occurrence =^-^=).
Foin de snobisme, voici donc deux enquêtes qui tout en n’étant pas très bien écrites, ont au moins l’originalité d’envoyer les lecteurs sur tellement de pistes différentes qu’il m’a été impossible de deviner l’auteur des crimes.

Quant aux noms des personnages dans les romans, ils sont une des rares touches d’humour dans des polars qui se veulent empreints d’humour britannique – heureusement il y a Mary la gouvernante, Trafalgar le siamois chapardeur et Geb le beau chien sosie du dieu Anubis, mes personnages préférés.
Les (rares)  touches d’humour sont souvent amenées par le légiste Babcock, sosie de Winston Churchill et par les moments d’inquiétude par lesquels passe le superintendant Scott Marlow.
J’ai eu le plaisir de vous présenter les personnages ici.
Ou alors je n’ai pas compris l’art d’écrire de Jacq = serait-il dans le second degré …. Allez savoir !

Il y a tellement de bons livres à lire que je me demande toujours s'il est bien raisonnable de lire ce genre d'histoire - comme je l'ai dit plus haut = foin de snobisme, se vider le cerveau est parfois nécessaire.

Le tueur du vendredi 13 – êtes vous atteint de  trikaïdekaphobie ? ou autrement dit avez-vous peur du chiffre 13 ? Beaucoup de personnes le sont, c’est pour cette raison que certains hôtels  n’ont pas de 13^ème étage ou de chambre 13 – paraît-il. Se retrouver 13 à table est synonyme de malheur pour le premier convive qui se lèverait de table, du coup ou bien il y a quelqu’un qui part avant le dîner, ou un convive inattendu peut se joindre et être le 14^ème. On est superstitieux ou on ne l’est pas !

Victoria Thirteen n’avait pas peur du tout du vendredi 13, elle n’était donc pas paraskevidekatriaphobique (je voulais absolument le placer celui-là !).
Elle a eu bien tort car elle s’est fait assassiner en ce vendredi 13. Lorsque Scott Marlow du Yard vient demander l’aide de l’ex-inspecteur Higgins, il lui dit qu’un mot a été trouvé sur la victime, qui est la 12^ème et la 13^ème, qui sera assassinée le vendredi 13 prochain (ce fut une année de 3 vendredis 13) ne sera pas moins que la reine d’Angleterre, Elizabeth II !!!
Une course contre la montre commence, avec des pistes qui tournent toutes court, des suspects qui s’avèrent innocents, même si personnages peu reluisants. Quant au service de sécurité de Buckingham Palade, il sourit ironiquement = personne ne pourra atteindre sa gracieuse majesté, le service veille de près. Scott Marlowe craint le pire mais l’ex-inspecteur Higgins conserve son sang-froid légendaire. Forcément, l’une des pistes mènera quelque part.

Justice est faite – le juge Trewor Fichter, orgueilleux, à l'ego surdimentionné, mal vu tant par la population que la presse sur qui il exerçait des pressions, mais aussi par la profession juridique en général, a été assassiné.
Ce qui étonne tout le monde est que cela ne ce soit pas produit plus tôt. En effet, ce juge manipulait la cour d’une telle manière que les jurés finissaient par voir les faits comme lui, le juge, les présentait = tout criminel, si odieux soit-il, violeur, pédophile, ne devait pas être condamné, c’était un être « humain » qui avait du bon en lui et la prison ne servirait à rien. Mieux valait lui rendre sa liberté pour qu’il puisse se racheter ! Le dernier monstre qu’il vient de faire libérer était un violeur et assassin d’enfants ; après avoir torturé la petite fille qu’il avait enlevé, il lui fit subir d’atroces souffrances avant de l’achever – et ce type a retrouvé la liberté !

Le chef du Yard accepte une fois de plus que l’ex-inspecteur Higgins ait carte blanche pour aider le superintendant Scott Marlow à rechercher le meurtrier du juge, dont chacun s’entend néanmoins à dire qu’il était temps de mettre fin à ses activités. Les parents de l’enfant assassinée avaient juré de le tuer ; il y a aussi parmi les suspects un journaliste ayant décidé de mettre fin au juge, mais pas en le tuant physiquement = en « tuant » sa réputation. Bien qu’en cellule, le journaliste n’avoue pas. D’autres suspects sont retrouvés, y compris le violeur d’enfant, qui – chacun le craint – va récidiver. L’inspecteur Higgins finira pas découvrir l’assassin du juge, mais après beaucoup de fausses pistes.
S’il n’y avait pas eu autant de fausses pistes, j’aurais eu raison car j’avais soupçonné la personne en question.

Comments

[Manu]

Je n'avais pas accroché à cette série.

[Violette]

je n'ai jamais lu cet auteur, et je ne sais pas pourquoi... parce qu'à te lire, j'adorerais ça !!

[Kimcat]

Oups "ses" livres !!!

[Kimcat]

J'aime beaucoup Christian Jacq mais apparemment ces livres sur l'Egypte sont mieux...

Bizzz

[aifelle1]

De Christian Jacq, je n'ai lu que les romans sur l'Egypte, jusqu'à saturer ! du coup, je n'ai pas abordé les polars.