QUANTUM OF SOLACE, de Marc Forster
OK, Connery, Moore, Brosnan, Lazenby, Dalton, sont hors course, mais il y avait tout de même un autre acteur que Daniel Craig non ?
Comprenez-moi bien : Daniel Craig est un excellent acteur, sa filmographie en témoigne. Qu’il soit séduisant, c’est vrai aussi. Mais franchement, en Bond, il est pas génial du tout, il est l’exemple type qu’on peut être séduisant physiquement et manquer de ce petit quelque chose qui faisait tout le charme de l’agent secret de sa majesté !
Il a de très beaux yeux, mais il lui manque cette petite étincelle d’humour dans l’œil, qui donnait à tous ses prédécesseurs l’air de ne pas se prendre au sérieux.
Lui, Craig il a l’air terriblement sérieux, et ennuyeux, mais boudiou ce qu’il est ennuyeux ce type ! Et dire que c’est ainsi que Ian Fleming le voyait ! Encore un grand comique, apparemment que cet auteur.
Bon résumons brièvement « Quantum of Solace » - ce sera vite fait :
Un colonel de junte bolivienne (original non ?) voudrait revenir au pouvoir. Un certain Dominic Greene, milliardaire, prétend qu’il va aider la planète. En fait c’est un sale bonhomme qui ne pense qu’à devenir encore plus riche, en profitant de tous les systèmes, en achetant tous les gouvernements afin de faire du profit.
James Bond, de son côté, souffre d’avoir perdu Vesper, la femme qu’il aimait et dont il reste persuadé qu’elle l’avait trahi. Pour arriver à ses fins, il élimine tout ce qui bouge et finalement il arrive dans les parages de Greene. Il y fait la connaissance de la belle Camille, qui elle aussi a une vengeance à assouvir, celle de liquider le colonel gros plein de soupe bolivien qui a décimé sa famille de manière atroce.
Bond va être relevé de ses fonctions car il piétine un peu trop de plate-bandes gouvernementales, heureusement « M » lui garde sa confiance malgré la mort d’une manière horrible de la charmante Fields, qui n’était pas du tout agent de terrain mais que Bond avait mis dans on lit.
Après quelques cascades et égratignures en tout genre, tout le monde peut enfin rentrer chez soi.
Appremment je suis la seule à ne pas apprécier Daniel Craig en James Bond ; Brosnan se fait traiter de « caricature avec des bimbos », le film réconcilie avec la saga qui comportait trop de gadgets – mais c’est pour cela que ça fonctionnait, c’était drôle tous ces gadgets et les petits clins d’œil avec « Q » !
Bon, je ne vais pas m’éterniser, les « James Bond » sont des films d’action, celui-ci n’échappe pas à la règle, c’est une histoire de vengeance, point final. On passe à autre chose.
Heureusement il y a Judi Dench, impeccable comme à l’accoutumée ; par contre, Olga Kurylenko et sa mine boudeuse n’est vraiment pas marrante comme Bond-girl dans le rôle de Camille.
Au lieu de cela, Gemma Arterton est réellement craquante en agent Strawberry Fields (merci les Beatles !). Felix Leiter est interprété par Jeffrey Wright, quant au clown de colonel – qui s’appelle d’ailleurs Medrano ! – il est joué par Joaquin Cosio.
L’italien Giancarlo Giannini est un sympathique Mathis, un ex-agent à qui Bond demande de l’aide.
Quant au vrai méchant, c’est le français Mathieu Amalric qui s’y colle, avec un le même talent qu’il a montré dans le rôle de François Besse, dans « Mesrine 2 ». Quel dommage toutefois qu’on lui ait teint les cheveux dans une espèce d’auburn qui ne l’embellit vraiment pas.
Quant au générique fétiche, il a fallu attendre la fin du film pour le voir.
Pour qui a envie de se remémorer tous les Bond, allez donc vous promener du côté du cinéma d'olivier ; ses copains et lui en reparlent. Quant à moi, je crois que je vais repasser à la vidéothèque, histoire de faire un Bond dans le temps pour m'amuser.