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mon bonheur est dans la ville
17 juin 2011

MIDNIGHT IN PARIS, de Woody Allen

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Titre français = Minuit à Paris

 

Gil Pender est un aspirant écrivain ; bien que scénariste côté à Hollywood, il rêve que son livre soit publié, ceci malgré la désapprobation de sa fiancée Ines, jeune Américaine assez caricaturale. De plus, les parents de la jeune femme n’ont pas une opinion très élevée de leur futur gendre non plus.

Ines semble détester tout ce qu’aime Gil, et par-dessus tout se promener sous la pluie, même si à Paris cela peut sembler romantique.

 

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A l’hôtel ils rencontrent par hasard un couple ami, les Bates dont Paul, le mari, est venu donné quelques conférences à la Sorbonne – Ines est immédiatement reprise par son admiration pour ledit Paul – et encourage Gil à l’écouter. Or Paul est un poseur, qui croit tout savoir et se fourre une fois sur deux le doigt dans l’œil.

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Un soir, alors qu’il n’a pas envie d’aller danser, l’air et doux et Gil a envie de marcher – n’ayant pas un très bon sens de l’orientation, il se perd et s’installe quelques instants dans l’attente d’un taxi. Lorsqu’arrive une Peugeot « vintage », il est emporté dans un tourbillon de jeunes gens qui s’amusent, boivent du champagne et l’entraine dans une fête. Gil réalise qu’il a été emporté par les Fitzgerald, qu’au piano il y a Cole Porter… et soudain le voilà face à son idole = Hemingway ! qui lui propose de soumettre son manuscrit à Gertrude Stein.

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A partir de cette soirée, Gil Pender n’a plus qu’une seule envie = retrouver ses héros ; dans ses pérégrinations, notre héros va rencontrer, outre les Fitzgerald (Scott et Zelda), Gertrude Stein, Picasso, Toulouse-Lautrec, Ernest Hemingway, Salvadore Dali, Bunuel, Picasso, Man Ray, Djuna Barnes, Henri Matisse, Paul Gauguin, Edgar Degas, et j’en passe. Bref tous ceux et celles que Gil idéalise et idolâtre, et qu’il aimerait mettre dans son roman.

 

Au cours d’un soir, où il est enfin seul avec la douce Adriana, la jeune femme lui fait comprendre que son époque préférée est ce qu’on appelait « la Belle Epoque », aussi lorsque minuit sonna et qu’un fiacre arriva, son rêve se réalise. Et Gil de comprendre que la « belle époque » des uns n’est pas nécessairement celle des autres.

 

Bien entendu, c’est bavard – comme tous les films de Woody Allen – mais quel humour – c’est pour cela que le côté « bavard » d’Allen ne  m’a jamais dérangée. De plus, comme d’habitude le principal protagoniste est un véritable « clone » d’Allen.

 

Il y a, comme souvent, des éléments autobiographiques dans son film, même s’ils ne sont pas toujours flagrants = Allen a vécu à Paris dans sa jeunesse et envisagea un instant de s’y fixer définitivement – mais comme il l’a dit dans un interview avec son habituel humour caustique = j’ai eu trop peur de quitter New York, de ne plus être tout près de mon psy et de ma pharmacie préférée. Ce qui apparaît d’ailleurs dans l’une des répliques de Gil Pender/Owen Wilson.

 

Cela ne véhicule cependant pas de nostalgie, simplement une autre manière de vivre qu’à l’américaine, et c’est délicieux, comme le champagne.

 

 

Comme dans beaucoup de ses films, Woody Allen nous gâte avec une pléiade d’acteurs et actrices = en dehors d’Owen Wilson  (épatant) et Rachel McAdams dans les rôles de Gil et Inez, on trouve Michael Sheen (pédant à souhait) et Nina Arianda dans le couple Bates – mais aussi l’excellente Kathy Bates (Gertrude Stein), que j’ai été heureuse de retrouver au cinéma, Marion Cotillard (tendre Ariana), Adrien Brody (un savoureux Dali), Carla Bruni (dont la participation fit couler beaucoup d’encre, on se demande pourquoi !), Léa Seydoux, et une longue liste d’autres comédiens, tous parfaitement à l’aise dans leur rôle, comme Corey Stoll en un Hemingway « bigger than life ».

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Bien qu’il se défende d’avoir voulu réaliser un film optimiste (depuis quand Woody serait-il optimiste), cette adorable comédie romantique vous fait tout de même sortir du cinéma de très bonne humeur et le présent paraît un peu moins tristounet. On sort sur un petit nuage, avec des ailes au pied.

 

Minuit, c’est l’heure de tous les possibles = pour Cendrillon c’était la fin du rêve, pour Gil, c’est là que commence le rêve.

 

Courrez voir « Midnight in Paris », c’est un Woody Allen du meilleur cru (OK, je ne suis pas objective => j’ADORE WOODY ALLEN).

 

D’autres billets sur les blogs d’ ogresse de paris, perrine, denis

 

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Commentaires
N
ce sont 2 bons crus, en effet, mais j'aime énormément "manhattan" aussi, ainsi que "whatever works"
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O
C'est celui que j'ai préféré avec la rose pourpre du caire!
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L
«Je tiens beaucoup à ma montre, c'est mon grand-père qui me l'a vendue sur son lit de mort.»<br /> Woody Allen <br /> <br /> «Un petit mot sur la contraception orale. J’ai demandé à une fille de coucher avec moi et elle a dit “non”.»<br /> Woody Allen <br /> <br /> «Si seulement Dieu pouvait me faire un signe ! Comme faire un gros dépôt à mon nom dans une banque suisse.»<br /> Woody Allen <br /> <br /> Voila comment j'aime Woody ( Wood ) Allen (Pecker)
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N
oui c'est vrai, je l'adore depuis ses débuts, aussi lorsqu'il n'est qu'acteur, et quand il joue de la clarinette au michael's
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-
Ah, je n'avais pas vu ce billet ! Alors je te le dis, mieux vaut tard que jamais : c'est un très bon billet qui donne envie de retourner voir ce très beau film !! J'étais sure que tu adorais Woody Allen... :D
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