WORKING STIFF, d'Annelise Ryan

 

Titre original =  Working Stiff (paru pour la 1^ère fois en 2009 sous le titre « the Vicarious Liver »)

Auteur.e  = Annelise Ryan, littérature anglophone USA

Genre = polars à thème, chantage, homosexualité, sida, vengeance, médecine légale

Personnages = Mattie Winston, infirmière en chef devenue assistante du légiste ; dr David Winston, chirurgien, futur ex-mari, suspect ; Karen Owensby, manipulatrice, victime ; détective Steve Hurley ; Izzy (Itzak) Rybarceski, médecin légiste ; Arnie Toffer, assistant du légiste, analyste des preuves ; Alison Miller, journaliste ; Cass (Cassandra), secrétaire du légiste, comédienne amateure

Série = Mattie Winston 

Place dans la série = 1^ère enquête 

Résumé = vous feriez quoi vous si vous découvriez votre mari, chirurgien, en salle d’op, dans une position avec l’infirmière Owensby qui ne laisse aucun doute sur la situation ?
Mattie Winston, le premier choc passé, a fait ses valises et s’est immédiatement rendue chez son meilleur ami, Izzy, habitant pratiquement en face du domicile qu’elle vient de quitter – Izzy qui possède un petit cottage dans le fond de sa propriété, non seulement le lui propose gratuitement mais de plus la prend sous son aile au département de médecine légale  -
après 2 mois d'auto-apitoiement, de s’être vautrée dans le chagrin dû à l’humiliation et la trahison de son futur ex-mari, Mattie qui a donné sa démission comme infirmière à l’hôpital où elle travaillait, a bien besoin d’un emploi et elle finit par accepter le poste que propose Izzy, à savoir devenir son assistante à temps plein, tout ce qu’il faut c’est qu’elle se spécialise en médecine légale, mais sa formation d’infirmière l’aidera – de plus elle a l’esprit logique (quand elle n’est pas en train de pleurer sa vie perdue, mais tout le monde sait que l’amour ne rend pas logique !) –

et l’autopsie du premier cadavre auquel elle assiste Izzy n’est rien moins que celui de Karen Owenby, la maîtresse de son ex – pour le détective Steve Hurley (beau gosse, mais pas commode) il ne fait pas de doute que le suspect n°1 soit David Winston, mais à ses yeux Mattie n’est pas non plus à rayer de la liste des suspects, après tout elle a découvert les 2 dans une situation ne laissant aucun doute – et même si son futur ex-mari prétend qu’il s’agissait « d’une seule erreur », le fait que Owenby soit enceinte semble prouver autrement –
seulement, autre problème = il n'y a aucune trace d'une Karen Owenby dans toutes les banques de données !

même si elle en veut à son ex, Mattie Winston n’arrive pas à voir un assassin en lui, aussi décide-t-elle de mener son enquête bien que le « beau gosse » de détective le lui ait interdit –
elle va découvrir des sales petits secrets de la communauté de Sorensen, petite ville, grands commérages – et mettre sa vie en danger par la même occasion

Avis personnel = voilà un petit polar qui m’a bien divertie après le sombre thriller que je venais de lire – je n’ai pas ri aux éclats comme certaines critiques l’ont dit, mais j’ai beaucoup souri aux relations sarcastiques entre Mattie Winston et son boss le légiste, mais aussi avec le détective chargé de l’enquête et qui fait vibrer les hormones endormies de ms. Winston –

Le personnage de Mattie Winston est celui d’une femme très intelligente dans son travail, mais particulièrement maladroite dans la vraie vie – je dois dire que l’auteure en fait un peu trop dans ce domaine – étant fort maladroite moi-même, il est rare que je le sois à ce point-là et pourtant je suis douée –

bien que l’on soit dans une société de « body positive », j’ai trouvé qu’en faire une femme sympathique mais pas réellement séduisante était un cliché que j’ai peu apprécié –
tout cela en contraste avec la victime et le fait que son ex n’hésite pas à dire que si elle avait été un peu plus sexy, il n’aurait pas cédé ailleurs – ben voyons, quelle élégance ! mais j'ai pu constater que généralement les gens pris en faute, préfèrent accuser les autres -

au moins l’auteure en a fait quelqu’une d’intelligente et persévérante dans son métier, c’est déjà cela – mais on ne compte plus les taches qu’elle fait en mangeant, tout ce qu’elle renverse au passage, etc. , ce genre de détail tue le détail –

bien que le livre ait été écrit au début des années 2000, on fume beaucoup dans les établissements que fréquente l’enquêtrice amateure, or si mes souvenirs sont bons, on ne peut plus fumer en public depuis quelque temps – le problème du sida est également survolé pour en rajouter dans les suspects – cela aussi m’a semblé un peu cliché – ce sont ces petits détails qui ont fait que je n’ai pas donné plus de 3 étoiles au livre, mais je reconnais que trouvant sympathiques plusieurs personnages récurrents, je lirai avec plaisir d’autres romans de la série pour leur humour caustique – et pour me confirmer une fois encore que je ne voudrais pour rien au monde vivre dans un patelin tellement petit que seuls les ragots font concurrence à la télé -

divertissant, mais pas le polar du siècle – j’avais découvert la personne coupable 5 chapitres avant les enquêteurs, j’ai déjà fait mieux

Comments

[Hedwige]

😂😂😂

[Hedwige]

Dommage pour tous ces clichés et ces outrances parce que j’aime beaucoup les histoires de médecine légale.

Et merci pour ta leçon d’argot anglais !

[Aifelle]

Ça peut aller si on cherche un petit moment de détente facile. Après tout, pourquoi pas.