THE KING, de David Michôd
Titre français = le Roi (hé oui !)
Scénario de David Michôd & Joel Egerton
Librement inspiré de l’histoire d’Angleterre et des « henriades » la série de pièces de théâtre écrites par William Shakespeare, qui déjà avait des problèmes à respecter la vérité historique, ce n’est donc pas surprenant que les historiens aient attrapé quelques cheveux blancs après avoir visionné ce film.
En bref (très bref), le jeune Henry d’Angleterre, l’aîné, qui n’est pas le préféré de son père mourant monte tout de même sur le trône, car son cadet, le préféré qui était supposé devenir roi, s’est fait tuer au pays de Galles (faire la guerre c’est risqué, je me tue à vous le répéter)
Devenu roi sous Henry V, le jeune Hal bien connu dans les tavernes et chez les prostituées, et les beuveries en compagnie de son ami John Fastaff, devenu roi, disais-je, il reçoit un cadeau humiliant du roi de France, puis échappe à un complot, toujours dirigé par la France. Finalement il décide de déclarer la guerre à Charles VI de Valois.
Cette guerre verra le désastre français à Azincourt, où le dauphin de France perd la vie et où une grande partie de la noblesse, blessée sur le champ de bataille, sera achevée contre toutes les lois de la chevalerie. Hé oui, être roi est un sale boulot mais il faut bien que quelqu’un le fasse.
Le roi de France accepte la défaite, se rend à l’Anglais, et propose une alliance avec sa fille Catherine de Valois. De plus à la mort de Charles VI, la France reviendra à l’Angleterre.
C’est sa nouvelle épouse qui ouvrira les yeux à Henry V, que le complot ne venait pas de France mais probablement de ceux qui étaient proches du roi.
Les protagonistes de ce scénario qui m’a pas mal fait glousser sont = Thimothée Chalamet en Henry V – alors là je peux vous jurer que j’ai eu du mérite de me le farcir pendant 2 heures, il est aussi expressif qu’une meule de foin et tout au long du film, quelles que soient les circonstances, il a absolument toujours la même expression = vide sidéral.
Robert Pattinson est le dauphin de France, on l’a obligé à parler anglais avec un accent français ridicule, mais au moins a-t-il plus qu’une seule expression.
Joel Egerton interprète John Falstaff et lui au moins a plusieurs expressions. Quant à Catherine de Valois, c’est Lily-Rose Depp qui s’y colle, et alors qu’elle dit à son mari qu’elle ne parle pas un mot d’anglais, et il répond qu’il ne comprend pas bien le français, elle lui fait toute une diatribe sur les trahisons qui ne venaient pas de France.
Comme je l’ai écrit plus haut, les historiens ont eu les cheveux qui se dressaient sur la tête avec toutes les erreurs historiques ; sauf le carnage d’Azincourt – qui était la raison pour laquelle j’ai eu envie de visionner ce film, après avoir lu tout récemment « Azincourt par temps de pluie » de Jean Teulé.