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mon bonheur est dans la ville
31 mars 2020

CONTES DE L'ENFANCE, d'Isabelle Grégor - Introduction

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INTRODUCTION

Si Peau d’âne m’était conté, j’y prendrais un plaisir extrême… ( Jean de la Fontaine dans « le Pouvoir des Fables ») 

J’ai découvert cet intéressant article sur le site historico-culturel en ligne – HERODOTE.NET – il m’a intéressée parce que j’apprécie les contes et légendes ; cependant je ne partage par entièrement le titre de Madame Grégor, car pour moi les contes & légendes alimentent autant l’imagination des adultes (ces grands enfants !) que celle des chères têtes blondes (d’ailleurs la lecture du texte ne se limite pas aux contes pour enfants, mais de ces contes découleront ultérieurement une littérature pour adultes comme l’article l’indique)
Je me suis permis, par ailleurs, d'agrémenter le texte adapté, de certaines petites ajoutes et/ou réflexions personnelles basées sur mes connaissances des contes.
Madame Grégor est docteure en lettres, professeure de lettres en lycées et rédactrice pour le magazine en ligne HERODOTE.

J’ai pris plaisir à résumer – pour moi – cet article et partager cette adaptation sur mon blog. Même résumé, le texte est assez long, ce sera donc mon petit feuilleton quotidien.

Etymologie = les comptines sont considérées comme les premiers contes – elles tirent leur nom du latin « computare » (calculer, compter)

Les contes ont souvent été traités avec un certain mépris parce qu’en principe des histoires à dormir, racontées dans les veillées pendant les longues soirées d’hiver, avec petits ET grands réunis devant la cheminée.

Le conte est avant tout populaire, ce sont des histoires de vieilles dames et de nourrices dans les fermes, mais aussi de conteurs professionnels – tels les bardes chez les Celtes.
Ces professionnels se produisaient dans les châteaux et foires, inventant et ré-inventant les histoires d’animaux personnifiés, comme dans le « Roman de Renart » ou de chevaliers en quête d’aventures (délivrer une belle dame d’un méchant dragon par exemple) ou les chevaliers en quête du Graal de la légende celtique.
C’est le caractère oral des contes qui en explique la brièveté des récits qui devaient capter et conserver l’attention de leur public par la richesse des textes, de leur improvisation.

C’est Jean de la Fontaine – dans son texte « le Pouvoir des Fables »  (extrait en incipit) qui notera l’attraction exercée par les fables et contes pour tout public.
Qui ne l’oublions pas remontent à l’antiquité = fables d’Esope, les Métamorphoses d’Ovide.

Plus tard, Charles Perrault donnera ses lettres de noblesse aux contes populaires ; âgé de 67 ans,  chef de file dans les cercles littéraires de Versailles, publiera « Les contes de ma mère l’Oye » ; ils seront d’abord testés sur les enfants, puis toute la cour de Louis XIV succombe aux charmes de « la Belle au bois dormant » et « le Chat Botté ».

Voilà une nouvelle mode lancée – deux ans plus tard, Marie-Catherine d’Aulnoy fait paraître ses « Contes de fées », et en 1757 Jeanne-Marie Leprince de Beaumont publie « la Belle et la Bête ».

Toutes deux ont écrit en priorité pour les plus jeunes, mais des grands noms de la littérature s’intéressent aussi aux contes pour adultes.
C’est La Fontaine en personne qui gagne la faveur des libertins avec ses « Contes grivois » qu’il faut se garder de confondre avec ses Fables. Antoine Galland, académicien et antiquaire du roi qui fait entrer l’orient dans la culture française avec son adaptation, dès 1704, « les Mille et une nuits » dans le goût libertin de l'époque.

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Commentaires
S
je n'ai pas lu non plus l'intégrale des "Mille et unes nuits", seulement quelques extraits, par contre j'ai lu "les métamorphoses", mais c'est parce que je suis une fanatique des mythologies :)
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M
Ah, je suis très intéressée par ce feuilleton. J'ai travaillé autour des contes. Je me souviens que ces histoires avaient une valeur " éducative " ( pas seulement morale ) pour prévenir des dangers ( c'est pour cela que l'on y retrouve régulièrement la peur du loup ). En Allemagne, j'ai visité le musée consacré aux frères Grimm, c'était très intéressant. ( bon, tu me rappelles que je n'ai jamais lu l'intégralité des Métamorphoses, ni des Milles et une nuits :-p )
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T
Dans tes tags tu as mis Agatha Christie, je ne comprend pas trop. Elle a aussi écrit des contes ?
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