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mon bonheur est dans la ville
2 novembre 2018

DARK IN-DEATH, de J. D. Robb

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46ème enquête de la lieutenante Eve Dallas de la NYPD

Alors qu’elle assiste avec une amie  à la projection de « Psycho » d’Hitchcock, au moment où son  amie assistance-vétérinaire de garde est appelée à l’extérieur, Chanel Rylan est tuée d’un coup de pic à glace dans la nuque.
Lorsque son amie revient – l’appel était un faux appel – elle découvre le cadavre de son amie. La projection est arrêtée et le lieutenant Eve Dallas et son assistance Delia Peabody arrivent sur les lieux.
Ce cinéma est connu pour ses films d’art et d’essai et ses projections de films anciens ; le lieu était fréquenté par de nombreux fans de films-culte, surtout des étudiants en techniques cinématographiques, mise en scène, ainsi que de jeunes comédiens comme Ms. Rylan, ou apprentis acteurs désireux de se documenter sur les sujets.
Lorsque les policières interrogent les quelques personnes présentes, ils recueillent très peu de témoignages, tout se passa très vite et dans le noir. 

Aux dires de l’amie de Chanel, celle-ci était aimée de tous, toujours contente, travaillant comme actrice-chant-danse lorsqu’elle était choisie après un casting et travaillait dans un restaurant à la mode pour joindre les deux bouts. Pas une seule personne ne l’ayant connue n’a un propos négatif à son encontre, même ses concurrentes pour un rôle l’appréciaient.
Ce serait donc un choix de hasard.

Le lendemain, Eve Dallas reçoit la journaliste Furst, une amie et excellente reporter, accompagnée d’une jeune femme, romancière de polars. Tout le département de Dallas est sous le charme car elle est leur auteure préférée – les flics généralement détestent les polars, mais ceux de Ms. DeLano trouvent grâce à leurs yeux.
La jeune femme explique que ce crime au pic à glace est exactement décrit dans son dernier roman. Deux membres de l’équipe de la lieutenante parlent d’un de leur cas, non encore résolu, d’une jeune prostituée et là encore, le modus operandi est exactement pareil à celui décrit dans le polar précédent. Deux « copy cat » du livre à la réalité.

Lorsque la lieutenante vérifie les bandes de surveillance du complexe cinématographique, une personne - prenant bien soin de cacher son visage sous des lunettes noires, emmitouflée dans un gros manteau, avec bonnet masquant cheveux et visage – attire l’attention des policiers qui visionnent les bandes – pour les uns il s’agirait d’un homme, mais pour les autres d’une femme.
Dallas et Peabody se rendent chez l’autrice et l’une de ses filles confirme qu’au moment du shopping de noel, elles semblaient être suivies par une femme correspondant à cette description.

Rentrée chez elle, Eve Dallas découvre les polars de DeLano dans la bibliothèque de leur maison et, en compagnie de son époux qui apprécie ces romans, commence à tenter de découvrir d’autres indices, mais c’est la correspondance de la romancière qui lui fera comprendre qu’il s’agit probablement d’une vengeance personnelle.

Pour la lieutenante et son équipe, il y lieu  à présent de tenter de découvrir qui s’amuse à copier les crimes des romans et essayer d’empêcher le suivant.

Mon avis – un bon suspense sur l’art d’écrire – j’ai l’habitude de lire les thrillers de J.D. Robb entre deux lectures plus sérieuses car ils sont écrits en anglais-américain très simple à comprendre, sauf lorsque la romancière utilise de l’argot américain dans les conversations de ses protagonistes.
Une série est souvent inégale, néanmoins ce roman-ci m'a paru sortir du lot.

Celui-ci, comme dit plus haut, m’a particulièrement attirée (d’où cette petite chronique =^-^=) car il s'applique surtout à démontrer la manière dont un écrivain peut influencer une personne ayant envie de se lancer dans l’écriture, comment quelque auteur en herbe devient frustré et  considère que l’écrivain l’a plagié, à propos d’un manuscrit qu’il a envoyé.
Comment on peut aussi réaliser des « copy cat » simplement au départ d’un livre et pas nécessairement au départ d’un autre crime.

Le rôle de l’écrivain, l’art d’écrire en général, ne sont pas les seuls points intéressants de cette histoire ; le rôle du lecteur, son ressenti, la raison pour laquelle il choisit un type de livre – ici en l’occurrence les polars (je me sens un peu concernée, ayant pas mal de personnes qui me disent « mais tu ne lis que ça ? ! ») – c’est toujours intéressant quand on se sent, en qualité de lecteur/trice, visé(e) par des questions sur ses choix de lectures. Et la réponse de l'un des protagonistes rejoint ce que je ressens.

Dans l’histoire il y a aussi la description d’un manipulateur-narcissique, premier époux de l’autrice DeLano, qui est vraiment bien étudié.

C’est également l’un des plus récents polars de la série IN-DEATH que j’ai trouvé intéressant, car ceux lus récemment m’avaient nettement moins intéressée – vite lus, vite oubliés, mais divertissants au moment de la lecture.
J.D. Robb est une auteure prolifique, comme l’ont été Danielle Steel et Mary Higgins Clark, sortant plusieurs enquêtes par an, c’est dire si les polars sont un peu inégaux dans leur ensemble – mais celui-ci sort du lot.

brooklyn heights (photo prise lors de mon voyage new-yorkais)

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Commentaires
T
C'est chouette d'avoir tes propres photos de voyage pour illustrer tes billets. :D
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C
Ton avis (et tes réflexions intéressantes) me donne plus envie de lire que ton résumé. <br /> <br /> Parce qu'en lisant le résumé, les seules choses qui me sont venues en tête c'est ça fait quelle taille un pic à glace et pourquoi ce sont toujours les personnes qui sont aimées de tous qui se font tuer ... Je me suis dit alors qu'il fallait mieux avoir un seul ennemi, sinon les potentiels assassins pourraient penser qu'ils ont une sorte d'immunité.
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