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mon bonheur est dans la ville
24 février 2013

SOUVENIRS DE L'EMPIRE DE L'ATOME, de T. Smolderen & A. Clérisse

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Lorsque l’histoire commence, nous sommes en 1964 et  l’empire de l’atome n’est plus – Paul et sa famille sont en vacances  au Mexique. Il se promène avec sa petite fille, à la recherche d’un temple aztèque.

Malgré la présence pleine de tendresse et d’humour de sa petite Anne, Paul se sent déprimé. Une image du jeu « memory » de sa fille le projette d’un bond en arrière, à Shanghaï en 1926, où son père était diplomate et ce contact télépathique qu’il a entamé avec Zarth Arn, le plus grand héros de la galaxie dans les années 110.000 et quelques …

Puis, peu à peu, Paul se met à songer aux divers épisodes de sa vie, de Bruxelles en 1958, à Washington 5 ans plus tôt.
A l’époque il travaillait pour l’armée américaine qui l’envoie chez un psy (très à la mode dans les années 1950) – le rapport rédigé par ce dernier intrigue et attise la curiosité d’un consultant du Pentagone, un certain Gibbon Zelbub, qui a développé une technique de « brainstorming » qui ressemble plutôt à du lavage de cerveau.
A cause de l’expérience scientifique à laquelle il est soumis contre sa volonté, Paul  va mettre la vie du grand Zarth Arn en danger. 

La présentation de l’album, dans la presse, est = « Retour vers le futur » - si cette définition s’applique à de multiples bonds en arrière, par la mémoire, afin de connaître l’histoire de ce qui s’est réellement passé dans la vie de Paul, écrivain de science-fiction, ce « pitch » est exact.
On parle aussi dans ce cas-ci de « rétro-anticipation ».

Je me contenterai de dire que j’ai réellement adoré ce roman graphique qui est un formidable clin d’œil non seulement à André Franquin (le méchant Zelbub) et les années 1950, mais aussi à A. Van Vogt et Cordwainer Smith et sa planète-prison Shayol (auteur que je ne connaissais pas du tout, mais que j’ai pu découvrir grâce à ce roman), ainsi qu’à l’exposition universelle de Bruxelles en 1958 et son Atomium.
Sans oublier les magazines sci-fi de l’ « Astounding » et les « Amazing stories », ainsi que les multiples héros de l’espace tels « John Carter », "Buck Rogers" ou « Flash Gordon ».

Raconter correctement l’histoire est un pari auquel je ne me suis pas risquée de peur de dénaturer l’histoire, d’en dire trop ; je préfère n’en dire pas assez et vous conseiller vivement de le découvrir.

Le scénario de Thierry Smolderen tient parfaitement la route, totalement crédible, parfois un tout petit peu compliqué, mais pas trop – chaque chapitre nous fait faire un bond en arrière dans la mémoire de Paul, pour en arriver au rebondissement et dénouement finals. 

Quant aux dessins d’Alexandre Clérisse, je suis totalement séduite – ils m’ont complètement fait penser à ceux d’André Franquin et son monde futuriste,  notamment à Champignac et dans les albums mettant en scène « Zorglub » (pas difficile de comprendre d’où vient l’idée du nom du méchant de cette histoire).

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Une belle découverte que je dois à ma sympathique « voisine au chat » (un chat qui me joue des tours pendables soit dit en passant).

cordwainer smith

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andré franquin

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Commentaires
T
Mais que t'a fait le chat de la voisine ?<br /> <br /> <br /> <br /> http://www.youtube.com/watch?v=LEaSpfSof3c
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M
Comme Marilyne, la plupart des références me sont totalement inconnues !
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M
J'avoue qu'à part Franquin, les références que tu cites me sont inconnues, ça m'empêche pas que j'étais curieuse de cet album, maintenant je suis franchement tentée !
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