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mon bonheur est dans la ville
14 mai 2010

MIYORI NO MORI, de Nizo Yamamoto

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D’après la série de mangas de Hideji Oda

Titre français = Le Forêt de Miyori

Avec la voix de Yôko Sasaki

C’est le printemps,  dans une clairière d’une forêt en fleurs, deux couples piquent-niquent pendant qu’à l’écart une petite fille s’amuse avec les pétales d’un cerisier.  Le jeune couple finit par se disputer car la jeune femme, dure et agressive, exige que son époux se rende au drugstore pour une peccadille.

Entretemps la petite Miyori disparaît. Les parents affolés demandent à Kuro, le chien, de la rechercher ; celui-ci se lance à la poursuite de l’enfant et la découvre dans une partie de la forêt jouant avec un ourson. Le chien attaque, l’ourson devient soudain immense, l’enfant pleure – une voix s’élève alors enjoignant l’ourson à cesser – le chien détale et l’on découvre alors une petite créature rigolote qui s’excuse auprès de l’enfant.

Peu après, sur toutes les branches de l’arbre apparaissent des petits personnages similaires. Une main apparaît, montant l’enfant vers le sommet où se trouve une dame merveilleuse qui dit à la petite fille qu’elle l’attendait et confirme que cette forêt lui appartiendra bientôt.

Dix ans plus tard, on retrouve Miyori en voiture avec son père  - sa mère les a quittés ; l’enfant a été confiée à ses grands-parents. Lorsqu’on l’avait retrouvée, le bébé était en haut de l’arbre ; son père la blâme d’être responsable – par cette histoire – d’avoir fait peur à sa jeune femme qui a préféré quitté une enfant qui était peut-être possédée. Les relations ne sont pas très bonnes entre la fille et le père d’ailleurs, il lui reproche son manque de politesse, elle qui préfère les animaux aux gens. Et comme toute pré-adolescente qui se respecte, elle l’envoie bouler.

Les voilà revenus à la ferme des parents paternels – le père comme toujours est pressé de retourner à la ville car il a du travail.  Et une fois encore, Miyori se sent abandonnée.

Miyori_screenElle part se promener en forêt et retrouve la clairière où elle découvrit l’arbre merveilleux ; elle se couche sous ses branches en fleurs – un ours s’approche alors d’elle, qui se transforme ensuite en tigre, auprès duquel elle s’endort et rêve de Tokyo où ses parents passaient leur temps  à se disputer.

Lorsqu’elle se réveille, il n’y a plus aucune fleur sur l’arbre mais par contre un animal bizarre lui pose des questions puis disparaît. Arrivent alors le garde-champêtre, son grand-père accompagné de Kuro, le chien. Sa grand-mère lui explique que l’arbre de la forêt est un arbre magique qui fut hélas frappé par la foudre ; elle ajoute aussi que l’animal étrange est un animal magique qui porte chance.

image_sorties_idPendant la nuit une petite créature étrange rapporte son téléphone portable qu’elle avait jeté dans la rivière. Miyori décide de se promener avec Kuro cette nuit-là, arrivée à l’arbre magique, elle fait la connaissance d’autres petites créatures magiques qui lui demandent pourquoi elle les a oubliées. Le gardien de la forêt lui confirme qu’elle ne rêve pas. Les animaux entre eux discutent d’elle, disant qu’elle devrait repartir mais leur grand sage confirme qu’elle a été choisie par leur déesse pour protéger la forêt.

Et Miyori de découvrir le secret de sa grand-mère. Puis l’école où il lui faut étudier désormais et où elle est accueillie comme une amie, elle qui aime tant être solitaire. Elle va aussi apprendre que la construction d’un barrage menace « sa » forêt et mettra tout en œuvre pour aider ses amis.

25138__foret_filmJoli conte initiatique que cette « Forêt de Miyori », inspiré d’un manga de Hideji Oda – qui paraît parfois loucher du côté d’ « Alice au pays des merveilles / Aventures de l’autre côté du miroir », mais aussi de « Ferngully ».

Il y a beaucoup d’émotion et de tendresse dans l’histoire de cette petite fille qui se sent responsable de la séparation de ses parents, qui n’aime pas tellement les jeunes de son âge, qui préfère jeter son téléphone que de regarder les photos de son père et sa mère, du temps où ils étaient unis.

Bien que peu familiarisée avec l’univers des mangas, j’aime beaucoup les dessins animés japonais lorsqu’ils parlent de la nature – les décors ici sont magnifiquement dessinés et peints, et les personnages sont pareils aux dessins japonais : bouche un peu trop grande lorsqu’ils rient ou parlent, mais dans l’ensemble les visages jeunes sont très beaux et les animaux très bien dessinés.

Les relations entre enfants de l’école sont fort bien observés aussi, les questions auxquelles on ne veut pas répondre, ceux qui se moquent, les colères dues à la frustration, tout un monde qui est celui des enfants et qui n’est pas toujours simple à vivre. On y aborde aussi les relations parents/enfants, et plus particulièrement mère/fille qui doivent apprendre à vivre ensemble.

Beaucoup de poésie et de l’humour dans ce dessin animé émouvant que je suis contente d’avoir découvert. Une très jolie leçon d’écologie et de respect de la nature et des gens.

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Commentaires
N
c'est effectivement un très joli conte et une belle défense de la nature
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N
je ferais lire ton billet à caroline, je ne sais pas si elle a vu ce film elle aime beaucoup ce genre de film.
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L
" Pendant la nuit une petite créature étrange rapporte son téléphone portable "<br /> <br /> Hummmmm!!!
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