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mon bonheur est dans la ville
6 août 2009

DIALOGUE AVEC MON JARDINIER, de Jean Becker

13650_thumbC’est l’histoire de Dujardin et Dupinceau, deux amis d’école primaire qui se retrouvent un jour par hasard lorsque Dupinceau cherche un jardinier et que Dujardin se présente chez lui !

C’est en substance le résumé exact de l’histoire que raconte ce long « Dialogue avec mon jardinier », qui doit tout ou presque à l’interprétation sensible et drôle de Jean-Pierre Darroussin, le cheminot à la retraite qui aime créer des potagers, qui est un homme qui porte un  regard simple, voire simpliste, sur la vie. Il ne quitte son village que deux fois par an, toujours pour les mêmes destinations : Nice, pour les grandes vacances, Royan pour un weekend.

Tout cela étonne le peintre parisien, fils d’un ancien notable du village et désireux de se retrouver dans  la paix de la maison ancestrale, loin de la vie trépidante de Paris, de ses problèmes de couple et de son ras-le-bol pour sa propre peinture.

Le Parisien et le jardinier, bien qu’ils aient des vies radicalement différentes, vont renouer une amitié interrompue par la vie.

Jean Becker, dont j’avais adoré le film précédent « Effroyables Jardins », réservait le rôle de Dupinceau à Jacques Villeret et effectivement on imagine bien ce que cela aurait donné avec l’excellent Villeret. Mais comme je l’ai dit, Jean-Pierre Darroussin – acteur caméléon, qui sait absolument tout jouer – est parfait aussi dans le rôle, au point qu’il en « éteint » un peu Daniel Auteuil.

Notons encore la présence de Fanny Contenson, en épouse du peintre et désireuse de mettre fin à un mariage où elle se sent malheureuse.

Si le film n’était pas aussi tiré en longueur, je crois que j’aurais mieux apprécié ce « Dialogue… » qui au moins a le bon goût d’annoncer la couleur : c’est un film de bla-bla-bla.

Mais c’est une histoire gentille, sympathique, et actuellement c’est le genre d’histoire qui se fait un peu rare au cinéma, alors ne le boudons pas. 

Après tout, des films où il ne se passe pas grand-chose sont assez rares pour que cela se remarque.

De plus, le film qui est tiré du roman d'Henri Cueco reprend des dialogues même du roman, je peux donc m'abtenir de le lire.

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