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mon bonheur est dans la ville
4 août 2009

TRANSFORMERS, de Michael Bay

13799_thumbQuand on aime le cinéma, tous les prétextes sont bons pour y aller : on aime les acteurs/actrices, on apprécie les films du réalisateur, on a lu le bouquin dont le scénario est tiré, on est intrigué par le sujet, ou c’est un grand classique du cinéma, on a envie de s’évader, etc, etc.

Il y a aussi la raison sentimentale, comme ce fut le cas avec ces « Transformers ».

811232b315ff_main200En 1982, la société japonaise Hasbro eut l’idée de génie de créer une série de jouets transformables dont le succès immédiat incita des studios d’animation de créer une série animée qui s’étala sur 4 années. Passant en boucle sur toutes les émissions enfantines des chaînes télé, mes fils nés après 1982 devinrent bien vite des fans tant des dessins animés que des jouets, qui déchaînaient leur imagination délirante – ce qui est l’une des choses les plus merveilleuses de l’enfance.

8136719f34a7_Main200Même moi j’étais fan de la série animée où Bumblebee ressemblait à une  coccinelle VW (j'ai découvert entretemps qu'il s'agissait d'une Camaro, mais bon moi, vous savez, les petites autos ...)

Et puis, on regardait cela tous les 3, blottis dans le grand lit parental pour ne pas rater un épisode, on s’amusait comme des petits fous en choisissant « notre » robot-héros.

8247490d377_Main200Série et jouets totalement mythiques. Les dessins n’étaient pas trop mal faits, l’originalité du sujet plaisait énormément aussi : avions, camions, autos, se transformant en robots et se livrant une bataille sans merci pour conquérir et détruire l’univers, ou aider à sauver la planète. Avec les voix très particulières des robots passant par une sorte de filtre pour effet « spécial robot » (on reconnaissait notamment au passage l’excellent comédien Francis Lax).

history_targetmaster_tnBref Autobots contre Decepticons, Optimus Prime vs. Megatron… On adorait !

Le film reprend l’idée de base : après avoir détruit leur monde à cause de la guerre sans merci fomentée par Megatron, chef des Decepticons avide de pouvoir, ceux-ci arrivent sur terre où est localisé le « Cube » qui dégtient toute l’énergie qui rendra Megatron tout-puissant. Heureusement les Autobots veillent au grain.

Le jeune Sam Witwicky présente un travail devant la classe et dans la foulée tente de vendre les lunettes de son grand-père décédé, un savant explorateur, enfermé pour cause de délires.

Sam voudrait vendre ces lunettes pour récolter la moitié de ls somme nécessaire à sa voiture d’occasion – une voiture est le meilleur moyen de conquérir une fille… non ?

Lorsqu’il arrive chez le vendeur d’occasion, une vieille Camaro en piteux état s’intéresse à lui.

Commencent alors d’étranges relations entre cette petite auto qui semble avoir une volonté personnelle et le jeune Sam qui craque pour la plus jolie fille de sa classe.

Un soir, le jeune Witwicky découvre que son véhicule est vraiment exceptionnel et qu’il n’est d’ailleurs pas le seul de son espèce.

Pendant ce temps, les systèmes du ministère de la défense ont détecté des anomalies ; on tente de pirater tous les programmes et anéantir les défenses.

Dans le désert du Qatar, des soldats US sont attaqués par des hélicos et avions-fantômes, bref c’est la panique !

Pour comble de tout, l’affaire du grand-père, le soi-disant savant fou est en fait une affaire classée secret-défense. Les forces spéciales s’en mêlent sous la direction de l’agent spécial Simmons, totalement paranoîaque, qui va se mettre à traquer Sam, sa famille et sa jolie copine sans merci.

L’affrontement final entre les bons et les méchants aura lieu en pleine ville, pendant que Sam désireux de protéger ses amis-robots va se découvrir un vrai courage.

Ce qui va d’ailleurs l’aider à « emballer » la jolie fille, qui de plus est très douée en mécanique.

Humour, effets spéciaux, et (malheureusement) l’habituel message « Les USA sauvent le monde » (ils oublient un peu trop souvent d’ajouter qu’ils ne le sauvent qu’in-extremis quand les alliés ont déjà fait le plus gros du travail !).

Ce détail mis à part, les « Transformers » est un film nettement supérieur à « Die Hard.4 » qui véhicule à peu près le même message.

J’ai particulièrement apprécié la scène où les robots (immenses)  tentent de se cacher dans le jardin minuscule des parents Witwicky.

Shia LaBoeuf (prononcez « Buff ») est épatant dans le rôle de l’adolescent Sam ; ses prises de bec avec son père m’ont bien fait sourire.

Megan Fox est une bien jolie copine de classe, prête à la bagarre quand c’est nécessaire.

voigtDans le rôle du ministre de la défence, on retrouve Jon Voigt, qui la joue totalement Rumsfeld, mais en beaucoup plus sympathique.

turturroLa meilleure surprise du film est la présence de John Turturro en « man in black » complètement enragé, du délire ! En voilà encore un qui sait tout jouer, et qui excelle dans la parodie.

Mais les grandes vedettes sont les robots, reconstitués par informatique, grâce aux nouveaux logiciels graphiques.

Optimus Prime, par exemple, est constitué  de plus de 10.000 pièces articulées bougeant en s’entraînant les unes les autres.

C’est la société d’effets spéciaux crée par George Lucas qui s’est attelée à la tâche.

Inutile de dire que le réalisateur Michael Bay (Armageddon, Pearl Harbour, c’est lui) a été observé de près par les puristes fanatiques de la mythologie « Transformers ».

L’été c’est aussi cela : les « blockbusters » ou "pop corn movie" à voir en famille.

Il y a déjà eu de pire nanar que ce film-ci. Moi, en tout cas, je me suis bien amusée.

history_perceptor_tn   transfo

history_aerialbots_tn

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