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mon bonheur est dans la ville
30 juillet 2009

CORTEX, de Nicolas Boukhrief

18839570_w434_h_q80Le commissaire de police à la retraite, Charles Boyer, développe la maladie d’Alzheimer et a decidé d’entrer à la « Résidence », maison de repos spécialisée. L’adaptation à ce nouvel environnement se passe plus ou moins bien ; parmi les autres résidents, une femme est particulièrement attirée par lui mais une nuit, elle disparaît elle aussi, comme d’autres patients avant elle.

 

 

 

Déjà intrigué par les autres disparitions, celle de Carole le bouleverse et il veut faire la lumière sur ces morts mystérieuses car son instinct de policier est réveillé.

 

Le problème est évidemment cette mémoire déficiante, d’autant plus que le personnel de la résidence nie absolument ce qu’il raconte. Il ne lui reste donc qu’à se fier à son instinct de policier et aux bribes de la mémoire qui lui reste, ainsi qu’aux notes qu’il écrit consciencieusement sur un cahier.

 

Tout cela est-il déformé par la maladie ou son instinct professionnel est il intact ? Comment aussi faire partager ses craintes à son fils, désemparé par ce qui arrive à son père.

 

 

 

« Cortex » ne rencontre guère de succès chez nous et c’est dommage car il s’agit d’un honnête polar de série B porté essentiellement par André Dussolier que l’on a fait maigrir pour l’occasion. Personnellement, je le préférais un peu moins maigre, car cela le vieillit fort.

 

A  ses côtés, il faut cependant mentionner Marthe Keller, la patiente qui devient brièvement la compagne du policier à la retraite.

 

 

 

Parmi le personnel de la résidence figure Claire Nebout, Chantal Neuwirth, Claude Perron, Pascal Elbé. Parmi les patients, en dehors de Marthe Keller et André Dussolier figure aussi Aurore Clément.

 

Le fils du commissaire est interprété avec justesse par Julien Boisselier.

 

 

 

La maladie d’Alzheimer dans un film policier avait déjà été utilisée dans le film belge « De Zaak Alzheimer » (« La Mémoire du tueur » en français).

 

Cette maladie au quotidien est parfaitement montrée dans le film, ce qui, il faut bien le dire, est plutôt effrayant, entre ces éclairs de lucidité et le moment où soudain on ne sait plus qui on est, ni où on est, ni qui sont les personnes autour de vous.

 

 

 

Le suspense tient bien la route, le réalisateur jouant avec les nerfs du spectateur jusqu’à la fin, malgré le rythme un peu lent, ce qui est le reproche majeur fait au film.

 

Personnellement, je trouve que cette histoire se laisse regarder, « Cortex » est un bon petit moment de cinéma de fin de semaine.

 

 

 

 

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