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mon bonheur est dans la ville
23 juillet 2009

AND THEN THERE WERE NONE, d'Agatha Christie

And Then There Were NoneA ceux qui - à ce jour - n’auraient rien lu encore d’Agatha Christie, commencez par celui-ci. C’est - selon  moi -  le meilleur polar de tous les temps ; écrit il y a soixante-cinq ans, il n’a pas pris une seule ride !

Dix personnages, issus de milieux complètement différents, sans point commun apparent, sont invités sur Indian Island, au large de la côte du Devon, par un certain U.N.Owen. Ils ignorent tout de leur hôte, millionnaire excentrique ; ils ne le rencontreront d’ailleurs jamais. Pour les servir un couple de domestiques ; sur la table du salon, dix statuettes de nègres ; dans les chambres, la célèbre comptine éliminant les dix petits nègres les uns après les autres.

Les invités sont mal à l’aise et l’ambiance devient rapidement très tendue, lorsqu’une voix mystérieuse s’élève, accusant chaque invité d’un vilain petit secret, d’un acte criminel au châtiment duquel il échappa par un subterfuge ; ce secret est enfoui dans un coin de leur bonne conscience ; il leur sera fatal puisqu’à la fin du week end, il n’en resterait plus un seul si l’on se base sur la comptine. Chaque fois que l’un d’entre eux meurt, une statuette disparaît ! Les survivants pourront-ils sauver leur vie ou le destin les engloutira-t-il inexorablement sur cette île mystérieuse ?

Agatha Christie reste la reine incontestée du roman policier très "british" ; les critiques littéraires considèrent qu’elle a inventé le polar moderne par ses complots mystérieux au dénouement surprenant. Toujours copiée, jamais égalée !

And then there were none est - pour moi et pour la plupart des admirateurs de Christie - le meilleur polar écrit par la Reine du Crime. C’est un pur chef d’oeuvre ; ici, ni Poirot, ni Miss Marple, mais un justicier inconnu (U.N.Owen !) et machiavélique, une ambiance irrésistible de thriller très sombre où chaque personnage a un secret, où chacun épie son voisin avec méfiance, se demandant qui sera la prochaine victime.

Le suspense, en même temps que la paranoïa, monte lentement mais sûrement ; la peur s’installe chez les personnages en même temps que le lecteur est piégé dans leur histoire comme eux le sont sur cette île. On retrouve ici le principe (cher à Edgar Poe de "la pièce close où cependant un crime (des crimes !) est commis", sauf que la pièce en question est un manoir sur une île !

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