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mon bonheur est dans la ville
23 juillet 2009

THE SILENT WOMAN, d'Edward Marston

51ZAH43A9GL__AA240_6ème aventure de Nicholas Bracewell, le régisseur des Westfield's Men

Un incendie accidentel, provoqué lors d’une représentation théâtrale des Westfield’s Men a détruit partiellement l’auberge The Queen’s Head. Son propriétaire, le toujours pessimiste Marwood n’est que trop content d’avoir une désormais bonne raison pour rompre le contrat qui les lie. La malheureuse troupe n’a d’autre choix que de redevenir itinérante, ce qui est un très lourd tribut à payer à l’art du théâtre.

Nicholas Bracewell, leur régisseur, pendant ce temps est confronté à un problème d’un autre genre : un jeune garçon qui le recherche, meurt empoisonné dans la maison d’Anne Hendrik et ce jeune homme s’avère être une toute jeune fille ! Le message qu’elle porte, frappe Nicholas de plein fouet.

Il n’a d’autre solution que de retourner dans le Devon, dans sa ville natale, pour faire toute la lumière sur ce meurtre lâche et sordide. Cette décision va ouvrir la boîte de Pandore et déclencher une série d’événements particulièrement pénibles.

Bracewell retrouve notamment son père, vivant quasiment dans la misère, exclu de la société de la ville, ce pourquoi il blâme encore et toujours son fils, cette agressivité cachant les réelles raisons de leur rupture. Le fossé de haine et de malentendus entre Nicholas et son père n’est pas près de se combler, tout cela remonte à bien trop loin et dure depuis bien trop longtemps.

Le régisseur retrouve par la même occasion Mary, l’amour de sa jeunesse et son enfant sourde et muette, la petite Lucy, l’amie de la jeune servante morte dans la maison d’Anne Hendrik. Veuve à présent, la jeune femme est menacée par un marchand et un avocat des plus malhonnêtes, qui essaient par tous les moyens (y compris meurtre et menaces) de la gruger de son héritage ; ils sont bien près d’y arriver, mais c’est compter sans Bracewell.

Pendant que Nicholas lutte à Barnestaple, village du Devon, pour rendre justice, faire éclater toute la vérité et pour tenter d’éliminer les fantômes de son passé, Marjorie Firethorne, la très dévouée et dynamique épouse d’un des directeurs/acteurs de la troupe se bat de son côté, conspirant pour obliger Marwood à rétablir la troupe des Westfield’s Men dans leur auberge.

Ces moments-là sont des moments de pure comédie, plein d’humour, et allège le récit de ce policier élisabéthain, un peu plus dramatique que les précédents.

Edmund Hoode, l’écrivain/acteur et Lawrence Firethorne et Barnaby Gill, sont semblables à eux-mêmes : soit se querellant, soit courant le guilledoux.

La formidable Margery arrivera-t-elle à ses fins ? Plus que probablement car elle a plus d’un tour dans son sac.

Pour Nicholas, la lutte est nettement plus dure, car il ne se bat pas uniquement contre des assassins, il se bat aussi contre ses souvenirs.

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