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mon bonheur est dans la ville
23 juillet 2009

THE ROARING BOY, d'Edward Marston

51X41GEA9TL__AA240_Edmund Hoode, acteur mais surtout écrivain de la troupe des Westfield’s Men est fort malheureux ; il a l’impression que son talent le quitte et de fait, ses dernières pièces interprétées dans la cour de l’auberge "The Queen’s Head" n’ont plus le panache des précédentes.

Du coup, son acteur principal et directeur Lawrence Firethorn ne se sent réellement pas bien du tout, car non content de constater que sa troupe ennemie devient un peu plus populaire, il souffre d’un épouvantable mal de dents tout en refusant d’aller chez le barbier/chirurgien (pas de dentiste au 17ème siècle, ou alors de réels charlatans).

Nicholas Bracewell, le très efficace régisseur de la troupe est approché par un certain Simon Chaloner qui lui propose un scénario écrit par une personne désireuse de rester inconnue, souhaitant que la pièce soit réécrite par Hoode et produite par la troupe de Westfield.

L’histoire est celle - bien réelle - de Thomas Brinklow, injustement accusé de meurtre et pendu avec son épouse Cicely. Il semblerait que Brinklow ait tué pour défendre l’honneur de sa femme, accusée d’aimer un autre homme.
L’assassin véritable, sir John Tarker oeuvrant pour un personnage haut placé en cour, est toujours libre et tente de se débarrasser de tous les possibles témoins à son crime.

Simon et Emily Brinklow, la soeur de l’homme injustement condamné, veulent à tout prix faire éclater la vérité et sont convaincus que si Edmund Hoode réecrit l’histoire de manière à pouvoir la produire sur scène, le public de Londres pourra alors découvrir la vérité. Nicholas, épris de justice, et Edmund dont le coeur d’artichaut s’est mis à battre pour Emilie, acceptent cette gageure, au péril même de leur propre existence.

Tarker, et l’homme qui se cache derrière lui, n’hésiteront devant aucune vilénie pour empêcher que la pièce soit jouée par une troupe aussi célèbre que les Westfield’s Men.

Le poète/écrivain se fera enlever par les mercenaires de Tarker et mis au secret dans la salle de torture de Topliffe, l’homme dont le nom seul fait trembler les autres.

Bracewell va affronter les lâches criminels qui tentent par tous les moyens de le tuer et d’empêcher que la lumière soit faite sur les vraies raisons du meurtre de Master Brinklow. Celui-ci était un scientifique de génie et il semblerait qu’il ait découvert un alliage particulièrement intéressant pour la mise au point d’armures, celles-ci étant toujours très lourdes et difficiles à porter en combat.

Le régisseur est engagé dans une course contre la montre pour sauver son ami et pour faire en sorte que la pièce soit jouée à la date prévue et pour que justice soit enfin rendue.

J’ai retrouvé avec plaisir la vie quotidienne londonienne à l’époque d’Elisabeth Ière, surtout celle des quartiers populaires et théâtraux. Comme d’habitude l’ambiance dramatique de l’histoire est contre-balancée avec beaucoup de savoir-faire par les perpétuelles disputes entre Lawrence Firethorn et Barnaby Gill, l’autre acteur/directeur de la pièce.
Les tavernes de Londres regorgent de personnages tour à tour drôles ou mystérieux.

Quant aux problèmes de coeur et de manque d’inspiration de Hoode, ainsi que leurs conséquences sur son moral frisent souvent le délire.

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