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mon bonheur est dans la ville
23 juillet 2009

THE WANTON ANGEL, d'Edward Marston

51Z02AWJQBL__AA240_Une 10ème aventure où l'on voit  la troupe de Lord Westfield en très mauvaise posture ! Les Westfield’s Men au cours de leurs multiples aventures, affrontèrent la peste, un incendie, les attaques des Puritains et la désapprobation publique des autorités de la Cité, le vol de leurs costumes et décors et même l’emprisonnement de leur écrivain. Cependant face à ce qui les menace cette fois-ci même Nicholas Bracewell, leur compétent régisseur, craint pour leur avenir.

Le Conseil privé du Souverain a décidé d’interdire toutes les représentations théâtrales au sein des cours d’auberge, considérant qu’il y a bien trop de troupes de théâtre. Comme les Westfield’s Men ont élu domicile à l’auberge de la "Tête de la Reine", la troupe est vouée à la dissolution et les acteurs, s’ils ne sont pas repris dans les troupes possédant un vrai théâtre, seront sans emploi et voués à la misère. Déjà que leur sort n’est pas souvent enviable... Les principaux concurrents de la troupe de Lord Westfield, à savoir les Branbury’s Men et les Havelock’s Men par contre ont des mécènes plus riches et possèdent déjà leur propre théâtre ; les directeurs de chaque compagnie ennemie se frottent les mains car Firethorne, Gill, Elias et Hoode sont de loin supérieurs à eux. Ils vont donc commencer à saper le moral de la malheureuse compagnie en tentant de leur voler leurs meilleures forces de travail, la plupart des acteurs heureusement sont loyaux, mais d’autres, tel le nouvel assistant de l’écrivain, se laissent tenter par les sirènes ennemies.

Pendant ce temps, l’aubergiste Marwood - l’homme qui ne sourit jamais ! - toujours remonté contre les comédiens, a désormais une raison de leur en vouloir car l’un d’entre eux a séduit Rose, sa toute jeune fille. Vu qu’elle refuse de nommer son séducteur et père du futur bébé, l’aubergiste malgré un contrat en bonne et due forme décide que toute représentation dans sa cour d’auberge est terminée. Bracewell qui a fait son enquête sait que le séducteur n’est pas au sein de sa troupe, mais Marwood demeure inflexible, bref le futur est sombre, très sombre.

C’est compter sans le petit coup de pouce du destin sous la forme d’une jeune veuve, très riche, contactant le régisseur, elle lui propose à condition que son identité demeure secrète de payer un vrai théâtre aux hommes de Westfield, les sauvant ainsi de la misère et de la rue. Mais est-elle réellement aussi désintéressée qu’elle le dit ? Nicholas est perplexe.

Lorsque l’un des membres de la troupe est lâchement assassiné, que lui-même est violemment battu et laissé pour mort dans les ruelles londonniennes pendant qu’il enquêtait, Nicholas Bracewell se doute qu’il est grand temps d’agir afin de sauver la troupe et les hommes.

Point d’espionnage dans cette aventure policière de la plus célèbre troupe théâtrale de Londres sous Elisabeth Ière. Enquête menée de main de maître comme toujours par Nicholas Bracewell, le calme régissseur d’une compagnie de comédiens parfois terriblement enfantins et capricieux.

Edward Marston offre ici une jolie et intéressante page d’histoire sur les intrigues de cour et les intrigues théâtrales qui côtoient avec panache l’enquête menée par le régisseur. De coup, ce polar historique se lit bien plus rapidement que lorsque les intrigues politiques d’espionnage s’en mêlent.

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