ADIEU TWINGO, BONJOUR CAMBIO

adieu twingo

bonjour cambio

Après quatre ans de bons et loyaux services, j’ai passé mon petit bolide à ma grande asperge qui a réellement besoin d’un véhicule – les heures de travail d’un ingénieur du son sont peu compatibles avec les horaires des transports en commun, sans penser au matériel à trimbaler dans le cadre de ses soirées de D.J.

Quant à moi vivant à deux pas du centre ville (enfin à pied cela fait quand même un petit plus que deux pas, mouarf), j’ai tous les transports en commun à ma disposition, sans oublier mes vaillantes petites guibolles.

Une voiture qui « dort » devant la porte et ne sert qu’une seule fois par semaine, c’est de l’argent gaspillé, d’autant plus que je payais un loyer de garage (et hop ! une économie de plus) ; on paie une assurance, une taxe de circulation, des frais d’entretien, etc. Désormais f-i-n-i tous ces petits tracas.

Néanmoins, comme il m’arrive d’aller dans des lieux où une auto est (presque) nécessaire, j’ai décidé de m’abonner au système « cambio – les voitures partagées ».

Ce concept a été mis au point il y a 10 ans ; j’avais pensé l’utiliser il y a 4 ans quand ma voiture fut totalement sinistrée mais les lieux où je vivais alors ne permettaient pas cet abonnement.

La commune d’Uccle ne trouve pas nécessaire de mettre « cambio » à la disposition des prétentieux vivant dans la commune – c’est pas assez chic. (Uccle se prend pour le Neuilly bruxellois - beati pauperes spiritu !)

A présent, rien ne m’empêche d’utiliser le système « des voitures partagées » puisque j’ai une station pratiquement en face de chez moi – je n’aurais donc même pas de souci de parking à me faire !

Le système est apparemment bien au point pour les petits déplacements, des amis d’une amie l’utilisent depuis trois ans et sont réellement enchantés. Pour de plus longues distances, il sera toujours temps d’envisager une location de véhicule, sans oublier les trains dont j’ai redécouvert le plaisir l’an dernier.

Pour « cambio », c’est simple = on s’inscrit, on paie les frais d’inscription (qui sont remboursés lorsqu’on se « désabonne »), on reçoit alors un « pass » (carte magnétique donnant accès à l’intérieur du véhicule, où vous attend la clé – toujours utile pour démarrer - ensuite il y a lieu d’encoder l’heure de départ, d’arrivée, le nombre de kms. On paie un minime abonnement mensuel, il y a une carte (gratuite) pour le plein d’essence et on est facturé au gré des déplacements – facturation peu élevée d’après ce que j’ai compris et qui m’a été confirmé par les amis de mon amie.

Comme il y a une limite en kilométrage en fonction de l’abonnement choisi, il sera intéressant de tester l’option la moins élevée – mais avec un kilométrage un peu réduit ; et si besoin est, on peut adapter l’abonnement à la catégorie supérieure, moyennant le supplément de garantie (toujours remboursée en cas de désabonnement).

Avec « cambio » PLUS de frais d’entretien, pas de taxe de circulation, pas d’obligation d’assurance – si on le souhaite, on peut s’abonner au « Safety Pack », une participation à une assurance omnium annuelle peu élevée qui met à l’abri des problèmes en cas d’accident aux torts du conducteur du véhicule « cambio ».

Pour avoir un véhicule à disposition : un coup de fil, ou une réservation sur internet, et c’est dans la poche.

Je me simplifie donc la vie une fois encore, ma grande asperge est fou de joie (j’ai évité d’écrire « folle », de peur que ce soit mal interprété !), il va enfin pouvoir travailler jusqu’à minuit sans se stresser à l’idée de manquer le dernier métro – elle est pas belle la vie ?

Sans oublier que nous avons une planète à sauver et qu’en limitant le parc automobile, on réduit les émanations de CO², on consomme moins d’essence et on évite les longues et insupportables files et autres embouteillages.

Je ne dis pas qu’il n’y aura pas des légères contraintes dans ce tableau presque idyllique, il y aura notamment le fait qu’il faudra que je sois moins spontanéiste dans mes déplacements, c’est-à-dire apprendre à réserver mon véhicule la veille si besoin est – quoiqu’il soit possible de réserver pour le jour même si les véhicules sont à disposition, je devrai tenir compte des horaires des chemins de fer, mais dans la vie il faut pouvoir s’adapter aux circonstances et ici, je suis (presque) convaincue que au bout du compte j’y gagnerai.

Et si vraiment j’ai envie de partir en week-end prolongé ou en vacances en voiture, j’aurai toujours le loisir de louer un véhicule dans une société de louage. Je sais, cela coûtera un peu plus cher que de partir avec mon véhicule personnel – du moins c’est ce que chacun croit, mais lorsqu’on n’utilise ce principe qu’une ou deux fois par an, c’est toujours moins cher que posséder une voiture dont on ne se sert pas.