MALEL, UNE RENCONTRE
(Eléments de cette petite chronique ont été repris dans la documentation reçue lors de ma visite à l’exposition)
L’artiste peintre MALEL est invité, pour quelques mois, pour une exposition à l’abbaye de la Cambre – il y présente ses œuvres très colorées, et espère ainsi faire connaître son projet nommé « Arbre de Vie », qui prendra ses quartiers au sein de l’institut de psychiatrie intégré aux cliniques universitaires Saint-Luc.
Convaincu, avec d’autres communautés, que l’art et la culture peuvent être bénéfiques pour notre santé, non pas comme un médicament, mais comme un lieu mental qui se crée entre les gens, la nature et la société.
MALEL est né à Paris en 1958 – lorsqu’il a découvert sa voie d’artiste, il a travaillé pendant cinq années dans l’atelier de Mac Avot afin d’y apprendre le dessin classique – au début des années 1980 il commence à travailler seul pour réaliser portraits et paysages. Dans l’atelier du Montparnasse de la ville de Paris, il apprend l’aquaforte et l’aquatinte.
Avec l’atelier Hermet-Lorin de Chartres, il réalise un vitrail pour la chapelle du noviciat des jésuites à Lyon ; il a aussi illustré un recueil de poésie du poète Pierre Gibert, à la demande de celui-ci.
Il réalise des tapisseries sur les thèmes d’hommage aux moines assassinés de Tibhirine. Ce sera un début de collaboration avec les tisserands et aboutira à une réalisation de 24 tapisseries vraiment fort belles.
Depuis 2008, MALEL commence une rencontre avec le maître-verrier Pierre-Alain Parot et réalisera divers vitraux pour divers lieux de culte.
Cet artiste aime les défis et il est à l’origine du projet « Arbre de Vie », dont plusieurs ont déjà pris forme – bientôt c’est à l’UCL qu’il envisage d’en installer un.
Je laisse la place à présent à certains œuvres de MALEL, qui m’ont emmenée dans un voyage dans la couleur, l’émotion, la joie.