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mon bonheur est dans la ville
13 mars 2018

CROWN OF ROSES, de Valerie Anand

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A travers la vie de Petronel Faldene, mariée à 14 ans à un voisin de ses parents, un certain Lionel, afin de résoudre un problème de terres avoisinantes et une dispute qui s’est étalée pendant plusieurs années, les lecteurs suivent avec intérêt l’histoire réelle des derniers Plantagênet, depuis le mariage d’Edward IV à Elizabeth Woodville, jusqu’à la fin de Richard III à Bosworth Fields.

Mon avis = pas mal pour une histoire sur l’Histoire, de manière très romancée. Si j’ai apprécié la description de la vie de la cour d’Edward IV et l’honnête  portrait de Richard III, j’ai été par contre très peu intéressée par la vie de Petronel (Petra), mariée trop jeune à un homme de l’âge de son père, un homme qui va rapidement s’avérer un tyran, un avare, qui la malmènera pour son propre plaisir,   ne lui pardonnant pas de ne pas lui donner d’héritier.
Il en viendra un, mais peut-être pas celui attendu …
Il est évident que jusqu’aux progrès de la médecine occidentale, les femmes étaient seules accusées lorsqu’un mariage ne produisait pas d’héritier – on ne savait pas encore, alors, que la stérilité pouvait aussi être du côté des hommes.
J’avoue ne pas avoir été intéressée par ces histoires de couple dysfonctionnel, où on mariait les filles pour des terres et des biens matériels – de toute façon ce fut ainsi jusqu’au 20ème siècle, et plutôt loin dans le 20ème siècle – les mariages arrangés pour les biens matériels ont perdurés de très longues années dans le 20ème.
Le rêve de Petronel était d’entrer dans les ordres, elle finira par obtenir ce qu’elle souhaitait, mais elle devra attendre plus de 20 ans pour y arriver.

Valerie Anand « brode » quelque peu également sur l’histoire du jeune Perkin Warbeck. 
Sa théorie en vaut une autre, je l’ai dit = il s’agit d’un roman.
Mais un roman qui ne noircit pas Richard III.
Par contre qui n’hésite pas à critiquer Margaret Beaufort, mère du futur Henry VII, ce que je n’ai pu qu’apprécier à sa juste valeur – sous prétexte de se réconcilier avec son mari à qui elle se refusait, pour raisons religieuses, elle lui commanda la suppression des jeunes princes dans la tour. C’est une des versions sur ce drame, version à laquelle j’adhère car il ne fallait surtout pas que les enfants d’Edward reviennent revendiquer une couronne qui leur revenait de droit, Henry VII l’ayant usurpée par bataille.

Le portrait d’Edward de Westminster, fils de Marguerite d’Anjou (the Bitch from Anjou), est plutôt noirci également = se basant sur des écrits de l’époque, Ms. Anand en fait un jeune psychopathe, qui n’arrête pas de dire à Anne Neville, sa fiancée, qu’il lui crèvera les yeux si elle continue à le regarder !!!!!

J’ai (re)découvert ce livre dans ma pal papier, un jour de « nettoyage » de ladite pal – avec ce livre se termine mon incursion de « ricardienne », pour aider à redresser le portrait d’un roi tellement malmené par l’Histoire, qu’on se demande pourquoi il a fallu attendre autant d’années pour y arriver.
Les « roses » du titre font évidemment référence aux roses des maisons de Lancaster et d’York.

Une lecture « récréative », sans prise de tête, pour faire passer les journées pluvieuses.

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Commentaires
M
Celui-ci ne finira pas dans ma PAL :D
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T
« Se termine mon incursion de ricardienne » , incursion ou croisade , 😜
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