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mon bonheur est dans la ville
17 février 2015

THE LISTERDALE MYSTERY, d'Agatha Christie

agatha

Titre français = Le Mystère Listerdale

Une relecture, est ce bien raisonnable me direz-vous lorsqu’on possède des pals exponentielles (oui des – ceux et celles qui me connaissent sauront de quoi je parle =^-^=) ?

Je l’ai déjà dit et répété = j’aime énormément les recueils de nouvelles, cela permet de lire une histoire complète assez rapidement, puis passer éventuellement à autre chose avant de reprendre le recueil – et quand la fatigue m’envahit c’est vers Dame Agatha que je me tourne. Voici donc un recueil que j’ai lu il y a tellement longtemps, que j’en avais oublié pratiquement toutes les histoires. Ici, ni Poirot ni Marple.

The Listerdale Mystery (le Mystère de Listerdale) – Mrs.  St.Vincent est veuve avec 2 enfants = un garçon qui doit réussir dans la vie et une jolie fille à marier. Afin de donner toutes ses chances au fils (ben voyons), le peu qui restait de leur patrimoine a été englouti et la dame a bien des difficultés à joindre les deux bouts. Or sa fille a rencontré un jeune homme qui risque de ne plus s’intéresser à elle s’il la voit vivre dans le décor minable de la pension de famille où elle vit. Mrs. St.Vincent se rend à une annonce intéressante à propos d’un joli cottage, à louer à un prix dérisoire, avec un majordome payé par le propriétaire. Cela semble trop beau pour être vrai, et pourtant Quentin, le majordome, insiste. Voilà donc notre jeune fille à marier fiancée au jeune homme de ses rêves grâce à son environnement. Mrs. St.Vincent n’arrive pas à croire à ce qui leur arrive, c’est quasi un conte de fées ! Seulement son fils Rupert se méfie, tout cela est trop beau pour être vrai. D’ailleurs qu’est devenu lord Listerdale à qui le cottage appartient ? L’insupportable fiston va tout mettre en œuvre pour découvrir la vérité.
Mon avis = une sorte de réécriture de l’histoire de Cendrillon, avec un majordome en guise de marraine-bonne fée, et un fils insupportable qui va tout  faire capoter. Ou pas ? Gentille histoire, à part le fait que ce sont toujours les garçons qui doivent réussir dans leur vie, les filles n'ont qu'à se marier.

Philomel Cottage (idem en FR) – Alix Martin a toujours dû travailler pour vivre et entretenir sa vieille maman. Ainsi en va-t-il aussi pour son soupirant Dick Wyndiford. Puis arrive une excellente surprise pour la jeune femme = elle hérite d’un lointain cousin, lui assurant une indépendance financière. Hélas Dick Wyndiford en prend ombrage et n’accepte pas sa proposition de fiançailles. Deuxième coup de théâtre = Alix rencontre Gerald Martin, dont elle tombe amoureuse et la voilà mariée et installée à Philomel Cottage, en rase campagne. Depuis quelque temps elle fait le même rêve = elle voit son mari Gerald à -terre, mort, et Dick penché au-dessus du corps. De plus, Gerald semblerait lui avoir menti à propos du coût du cottage et Dick prétend qu’il s’agit d’un tueur en série, ayant déjà liquidé plusieurs femmes riches.
Mon avis = se méfier des beaux ténébreux, mais aussi des jaloux. Un bel exemple de paranoia à la  Christie.  

The Girl in the Train (Une jeune fille dans un train) – un jeune oisif est arrivé tard au bureau où il est employé par son oncle. Ils ont des mots et George Rowland est mis à la porte. Qu’importe, il ira à l’aventure. Et pourquoi pas à Rowland’s Castle, peut-être le berceau de sa famille ? Dans le train arrive une ravissante créature qui lui demande de la cacher. Arrive un type à la mine patibulaire qui exige sa nièce. L’autre fait l’idiot, ça ne lui est d’ailleurs pas trop difficile. A Porthmouth, la belle lui confie un paquet et lui demande de suivre un barbu. L’histoire se complique à l’hôtel où il est descendu, il est accusé d’avoir participé à une histoire d’espionnage. Bref, il va être arrêté à moins de retrouver celle qui lui a dit se nommer « Elizabeth ».
Mon avis = se méfier des ravissantes créatures qui vous demandent de l’aide et surtout de ne poser aucune question ! Amusant, bien que George Rowland (tout comme le fils de Mrs. St.Vincent) soit réellement une caricature de jeune homme bien sous tous les rapports. Et parfaitement agaçant.

Sing a Song o Sixpence (une Chanson pour sixpence) – un juriste en retraite profite de ladite retraite dans sa jolie demeure au fond d’un cul de sac. Arrive une jeune femme rencontrée 10 ans auparavant et à qui le juge avait fait limprudente  promesse,  un peu dans l’ambiance du voyage, de voler à son secours si nécessaire. La jeune femme vient lui demander cette aide = sa tante a été assassinée, elle, son frère et leurs cousins héritent. Bien qu’ayant tous un alibi pour l’heure du crime, les soupçons se sont posés sur eux pour un temps, puis l’enquête a été abandonnée – mort par inconnu. Or explique la jeune femme, désormais tout le monde soupçonne tout le monde aussi vient-elle demander à Sir Edward d’enquêter. Il accepte et arrive à Chelsea où il interroge chacun, y compris Martha la loyale servante de la maison.
Mon avis = une courte enquête, rondement menée, avec un surprenant rebondissement final. 

The Manhood of Edward Robinson (la Métamorphose d’Edward Robinson) – Edward Robinson est sous la coupe de sa fiancée, elle le considère comme « léger » aussi juge-t-elle sévèrement tout ce qu’il fait. Bien qu’il sache qu’elle ait raison lorsqu’il s’agit d’argent, lorsqu’il gagne à la loterie, il ne le lui dit pas et s’achète une voiture. La veille de noel, il se rend à la campagne. Il décide de profiter du paysage et gare la voiture. Lorsqu’il revient, il découvre avec stupéfaction un collier de diamants dans le vide-poche. En y regardant de plus près, il réalise qu’il ne s’agit pas de sa voiture, mais d’un modèle exactement pareil, à part qu’il a déjà servi plus que son véhicule. Arrive alors une ravissante créature qui l’enjoint de rouler. Elle met le collier et promet de tout lui expliquer.
Mon avis = un bel exemple de la  misogynie (avérée) de Dama Agatha dans la manière de décrire Edward Robinson et Maud sa fiancée qu’il  décide de « mettre au pas ».

Accident (idem en FR) – un inspecteur à la retraite est persuadé que sa voisine est une jeune femme ayant été jugée innocente du meurtre par accident de son premier époux. Son idée tourne à l’obsession et il décide de prendre la justice en main, afin que le nouvel époux ne subisse pas le même sort que le premier.
Mon avis = bon suspense, mais comme je me souvenais de cette histoire-ci, j’ai passé rapidement.

Jane in search of a job (Jane cherche une situation) – la jolie Jane Cleveland est au bout du rouleau de ses finances et trouver un emploi n’est guère aisé. Pourtant une belle opportunité se présente à elle, à condition qu’elle ait un certain esprit d’aventure. Pas de problème, que ne ferait-on  pour manger – honnêtement s’entend. On lui demande d’être pendant quelque temps la doublure de la grande-duchesse Paulina Ostrava qui court le risque d’être assassinée par les bolcheviks. Et effectivement, lorsqu’elle revient d’une inauguration en lieu et place de la duchesse, Jane est kidnappée.
Mon avis = une sympathique héroïne n’ayant pas  froid aux yeux et tout se joue sur une affaire de chaussures à talons. Amusant, un peu à la manière des aventures de Tuppence et Tommy, mais Dame Agatha laisse libre cours à son anti communisme primaire. 

A Fruitful Sunday (Un Dimanche fructueux) – deux copains, un employé dans sa très vieille voiture, et une jeune bonne, décident de partir en pique-nique. Ils achètent un panier de cerises et sont un peu surpris d’entendre le vendeur leur dire « qu’ils auront une sacrée bonne surprise ». De fait, au fond du panier se trouve un magnifique collier de rubis. Dorothy décide de le garder pour le vendre, Edward refuse d’abord, puis se rend aux idées immorales de sa copine. La nuit porte conseil heureusement.
Mon avis  = une amusante aventure également, presque dans le même style que la précédente, à part qu’ici on joue sur la bonne (ou la mauvaise) conscience des participants.

Mr. Eastwood’s Adventure (l’Aventure de Mr. Eastwood) – un  écrivain, collectionneur de beaux objets,  est atteint du syndrome de la page blanche. Il n’a que le titre, dans lequel paraît le mot « concombre ». Il se promène dans un quartier populaire, prononce ce mot comme une mystérieuse jeune femme le lui a demandé. On retrouve une certaine Anna Rosenberg morte et les soupçons vont se porter sur lui comme le prouve la présence des deux inspecteurs. Il les emmène chez lui pour prouver qu’il n’est pas celui pour qui on le prend. Hélas, c’est là que les choses vont se corser. Heureusement il en retirera quand même un roman.
Mon avis = pas croyable ce que certains jeunes gens sont idiots face à un joli minois et prêt à foncer tête baissée  avec une galanterie toute britannique dans l’histoire la plus invraisemblable. Un bon suspence mais un  peu énervant quand même.

The Golden Ball (la Boule rouge) – George Dandas est mis à la porte par son oncle et employeur parce qu’il a trop envie de prendre l’air, en dehors des jours officiels de congé.  En se promenant il est arrêté par la jolie Mary Montrésor, qui le prend en voiture et lui demande soudain s’il accepterait de l’épouse ?!!! Sans réfléchir il dit oui, elle est tellement jolie, ils se rendent à la campagne afin de découvrir la maison de leurs rêves. L’ennui est que la maison est habitée, par le mari de la donzelle ! Mais George, comme son homonyme, se considère comme un preux chevalier et vole au secours de celle-ci.
Mon avis = amusant, avec un certain suspense, une autre ambiance à la « Tuppence & Tommy ». Le titre fait référence à ce que l’oncle explique à son neveu, à savoir qu’il ne sait pas saisir sa chance. Et pourtant...

The Rajah’s Emerald (l’Emeraude du Rajah) – un jeune homme pauvre est snobé par sa copine et ses amies. Il avait pourtant espéré que durant ces quelques jours dans la cité balnéaire, tout irait pour le mieux, mais non c’est le contraire = il est dans une pension minable, elle dans un hôtel de luxe avec ses riches copines qui ne savent que glousser. En  allant se baigner, il triche un peu et choisit une cabine de plage privée. Après la baignade, en se rhabillant, il découvre une émeraude énorme dans la poche du pantalon, qui s’avère ne pas être le sien mais un pantalon identique. L’ennui c’est que le voleur l’a repéré.
Mon avis = un joli pied de nez aux snobs en tous genres, quoiqu’il soit connu que Lady Christie était plutôt snob elle-même. Exemple d’autodérision. Gentil suspense.

Swan Song (le Chant du Cygne) – une merveilleuse cantatrice, celle qui est et sera pour toujours « LA » Tosca se vengera d’un homme qui lui fit du tort dans sa jeunesse.
Mon avis = une intéressante  et émouvante réécriture du sujet même de l’opéra « Tosca »

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Commentaires
A
Je ne sais plus s'il se trouve dans ma PAL ou pas mais, si c'est le cas, je le lirais bien cet été. Et c'est vrai que les recueils de nouvelles se lisent parfois plus rapidement que les romans.
Répondre
M
J'avoue que j'aime moins les nouvelles de A. christie, en plus sans Poirot, ca doit avoir moins de charme même si tu sembles avoir apprécié cette relecture...
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T
Relire Tante Agatha c'est comme s'enrouler dans une couette, ça fait du bien :D
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