Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon bonheur est dans la ville
25 octobre 2014

QUI A TUE L'ASTROLOGUE ? de Christian Jacq

81HqBy2DY+L

Paru précédemment sous le pseudonyme de J.B. Livingstone

9ème enquête de l’inspecteur Higgins (série Les Dossiers de Scotland Yard)

C’est vrai ça = qui a bien pu tuer cet homme apprécié de tous, une sommité dans le domaine de l’astrologie, consulté  même par des membres de la famille royale (incognito comme il se doit).
Bien qu’à la retraite, il  arrivait encore à Justin  Ampton de dresser quelques cartes du ciel pour des personnes triées  sur le volet. 
Le superintendant Scott Marlow sait qu’avec cette enquête il va falloir jouer serré – vous pensez = si la couronne était concernée !

Il décide donc de consulter l’ex-inspecteur Higgins, qui profite de sa retraite quelque part dans la jolie campagne anglaise, avec pour seuls compagnons le chat siamois Trafalgar et l’irascible gouvernante Mary, qui n’a pas hésité à sacrifier aux modes modernes du téléphone et d’un ordinateur !!
Higgins n’hésite pas à aider son ami le superintendant, ce dernier risquant réellement son poste à Scotland Yard.

Lorsqu’ils se rendent au domicile du malheureux astrologue, ils y rencontrent Babcock, le légiste, au sens de l’humour très particulier.
De nombreux indices se trouvent sur la scène de crime = bouton de manchette en or, bas de soie, flûte siamoise,  lettre de rupture déchirée (adressée à Ampton ?),  enveloppe garnie d’une belle somme d’argent,  un oignon (montre ancienne) sans ses aiguilles, une courte liste des résidences royales à laquelle est ajoutée le nom d’un cheval.
Dans un tiroir ouvert, une liste de  8 personnes, toutes célèbres dans Londres et l’Angleterre.
Dans un cabinet secret, une date et l’heure – pour Higgins, il ne fait aucun doute qu’il s’agit de l’annonce d’un futur meurtre.

Pour les deux enquêteurs, c’est par la liste qu’il faut commencer, tous sont suspects et, qui sait, le ou la meurtrier/ère  se cache peut-être parmi eux. Car pour le légiste, une femme aurait pu commettre ce meurtre – l’astrologue était un vieillard assez frêle, assassiné de dos alors qu’il était plongé dans une carte astrale, donc ignorant du sort qui l’attendait.

Après avoir consulté les personnes reprises sur la liste, dont un responsable du Foreign Office, on retirera  l’enquête à Marlow – nos deux enquêteurs ont donc déjà deviné juste dans certaines de leurs recherches. Comme on est à la veille d’un week-end, Higgins, refusant de se laisser décourager, décide de poursuivre jusqu’au dimanche soir.
Le superintendant Marlow aimerait partager  son optimisme, d’autant plus qu’il y a ce deuxième meurtre qu’il faudrait éviter.

Comme j’ai déjà eu l’occasion d’en parler ici, Christian Jacq a écrit – avec plus ou moins de bonheur -  toute une série de polars dans le style british cozy mysteries  au début de sa carrière d’écrivain.
Ces enquêtes furent publiées sous son pseudonyme de  J.B. Livingstone dans une série intitulée Les Dossiers de Scotland Yard. 
Dans le cas de « la mort de l’astrologue », le résultat est plutôt bon. 200 pages (les Anglais nommeraient cela une « novella »), vite lues (un soir et une matinée pluvieuse) - l’enquête est rondement menée, il est vrai que les enquêteurs doivent résoudre l’affaire avant la fin d’un week-end puisque le superintendant va être dessaisi de l’affaire, il ne fait pas bon faire des vagues.

L’ex-inspecteur Higgins est sympathique, monolithique, astucieux, bref semblable à lui-même, quant au superintendant Marlow, on a l’impression qu’il sert surtout de faire-valoir puisque c’est Higgins qui a toutes les bonnes questions (et réponses comme on le verra à la fin du livre).

Mon préféré dans cette histoire – comme presque toujours lorsqu’il y en a un – est le médecin légiste qui ne déroge pas à la mode qu’un légiste adore l’humour noir et caustique.
Certaines de ses réflexions dans le bureau de l’astrologue m’ont arraché un gloussement de rire (ceci dit, c’est vrai j’ai le rire facile).

J'ai trouvé néanmoins la comparaison de certains critiques littéraires et autres lecteurs avec Agatha Christie  et son héros Hercule Poirot complètement hors propos. Ces lecteurs et critiques n'ont pas souvent dû lire les enquêtes de Poirot par Agatha Christie.

Ce livre est une lecture détente, il ne faut pas y chercher autre chose. Sauf que moi j’y ai trouvé quelques bonnes idées de  balades londoniennes, comme ce Regent’s Canal, dont j’ignorais l’existence.

(Oserais-je dire qu’une fois encore j’avais deviné le coupable ? )

images

Publicité
Publicité
Commentaires
A
Je ne l'ai pas lu depuis longtemps Christian Jack ! je ne sais pas s'il me conviendrait aujourd'hui.
Répondre
T
Ton esprit est toujours aussi affuté pour avoir une fois de plus deviné qui était le méchant et sanguinaire criminel !!! :D
Répondre
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 85 226
Archives
Derniers commentaires
Publicité