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mon bonheur est dans la ville
14 juin 2014

MADAME DE LA FAYETTE AU CINEMA - 2

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Sur fond de guerres de religion – le comte de Chabannes, écoeuré par les guerres, renonce à son camp (les protestants – des hérétiques pour les catholiques) et trouve refuge auprès de son ancien élève et ami, le jeune prince de Montpensier.
Pendant ce temps, la jeune Marie de Mézières est amoureuse du duc de Guise, son ami d’enfance, elle lui est promise, mais le duc de Montpensier intrigue auprès du père de la demoiselle pour qu’elle épouse son fils.

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Marie est alors forcée d’ épouser le fils du duc, déjà peu amical avec son cousin Guise, la situation entre eux va rapidement s’envenimer.
Marie n’est guère instruite des choses de l’amour entre époux et son  mari, maladroit lors de la nuit de noces, ne parvient guère à capter son amour.
Tout juste lui montre-t-elle une certaine soumission, comme le doit une épouse.
Lorsque son autre cousin, le duc d’Anjou (futur Henri III) le rappelle au front, le prince de Montpensier confie sa jeune épouse à Chabannes afin qu’il l’instruise et ne lui fasse pas honte lorsqu’ils iront à la cour du roi.
Au front il retrouve Guise, et inutile de dire qu’ils se supportent à peine. Montpensier est bien conscient que le cœur de sa femme est toujours rempli de l’amour de Guise. 

Marie est un esprit vif, curieux, un peu impertinente aussi, n’hésitant pas à provoquer son professeur sur de nombreux sujets.
Ils travaillent bien ensemble et Chabannes éprouve lui aussi un sentiment tendre envers la jeune femme.

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Lorsque les combats s’arrêtent, le duc de Guise « s’égare » sur les terres de Montpensier et ils découvrent la jolie Marie sur une barque ; le duc d’Anjou tombe immédiatement sous le charme de Marie – le soir, le prince de Montpensier offre l’hospitalité à ses cousins et leur suite.  Lorsque tout le monde s’est retiré, le prince hurle de rage sur son épouse, sa jalousie prenant des proportions énormes.
Priés de venir en cour, la beauté de Marie de Montpensier éblouit tout le monde, son esprit lui vaut bien des sourires également – même la reine mère, Catherine de Medici, lui trouve des qualités.
Evidemment, à Paris, on retrouve Guise. Mise en garde par Chabannes, Marie pourtant ne peut résister à cet amour qu’elle a tenté en vain d’étouffer, par respect pour son mari, et finalement elle cède à Guise.

Chabannes, pour éviter que ne coule le sang, se fait passer pour l’amant de Marie pendant que Guise fuit sa chambre. Chabannes est chassé par Montpensier et Marie retourne en province. C’est là que son mari lui apprend les fiançailles d’Henri de Guise. Bien que son mari lui dise qu’elle sera bannie pour toujours si elle ose se rendre à Blois auprès de Guise, Marie n’écoute que sa passion – Henri de Guise n’en a cure, il choisit ses intérêts.
Chabannes a été tué lors d’affrontements qui suivent la saint-barthélémy.

Dans cette histoire, Madame de la Fayette a mis l’accent sur ce qu’une passion peut avoir de dévastateur.
Mélanie Thierry exprime fort bien cette passion. Elle exprime aussi parfaitement la révolte des jeunes filles mariées contre leur gré, pour des questions d’intérêt entre grandes familles.

Son mari est interprété par Grégoire Leprince-Ringuet, particulièrement désagréable en mari jaloux, peu respectueux de son épouse, même lorsqu’il n’a nulle raison de lui en vouloir.
Gaspard Ulliel, de son côté, est un impétueux et opportuniste Balafré, surnom d’Henri de Guise, toujours prompt à tirer l’épée.

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J’ai beaucoup apprécié Raphael Personnaz, en duc d’Anjou, raffiné mais non efféminé comme on a coutume de le dépeindre – il est celui qui finalement a le plus de considération pour la princesse de Montpensier.
Lambert Wilson est un émouvant comte de Chabannes, tout dévoué lui aussi à la jolie princesse.

Les décors et costumes sont plus réalistes dans cette réalisation de Bertrand Tavernier, on est loin ici du décor théâtral de la « Princesse de Clèves » de Jean Delannoy,
Mais c’est désormais dans l’air du temps de privilégier cette approche, plus appréciée d’ailleurs par les historiens.

Elles étaient finalement bien à plaindre ces belles dames des temps jadis – lorsqu’elles étaient de riche maison, elles étaient pratiquement vendues comme du bétail, échangées pour des terres ou autres valeurs. Si elles étaient nées du mauvais côté de la barrière, elles n’étaient pas mieux loties, au contraire.

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Commentaires
F
(désolée pour le doublon, Niki - mais j'ai corrigé une fôte d'orteaugraffe dans le second, oups :-))
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F
Oh non, tu as raison, je n'aurais pas aimé être à leur place, à ces demoiselles ! Je me souviens du film : Lambert Wilson m'avait convaincue ; les costumes et les décors, comme tu le soulignes, m'avaient paru réalistes et en même temps somptueux. Je le reverrai volontiers à l'occasion.
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F
Oh non, tu as raison, je n'aurais pas aimé être à leur place, à ces demoiselles ! Je me souviens du film : Lambert Wilson m'avait convaincue ; les costumes et les décors, comme tu le soulignes, m'avait paru réalistes et en même temps somptueux. Je le reverrai volontiers à l'occasion.
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:
Heureusement que tu es là, j'étais totalement passé à côté de ce film !! Et je te souhaite une belle journée.
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T
Belle brochette d'acteurs !!
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