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mon bonheur est dans la ville
12 janvier 2013

FOR THE LOVE OF NORTON, de Peter Gethers

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norton

Publié aux USA sous le titre = A Cat abroad

Avec ce 2ème volet de l’autobiographie de Peter Gethers, consacrée à la vie avec son chat Norton, nous sommes très loin de la vie de James Bowen et Bob.
Ici point de musicien des rues, point de misère ni drogue, mais au contraire un éditeur américain ayant relativement bien réussi, un scénariste de cinéma et télévision à succès (il cite quelques connaissnces dans le monde des "rich and beautiful"), écrivain de romans  mais aussi de thrillers sous le pseudonyme de Russell Andrews.
L’argent n’a jamais vraiment été un problème pour ce Newyorkais (sauf tout au début de sa carrière, après l'université), plein d’humour caustique.
Son livre se lit d’ailleurs un peu comme on regarde un feuilleton télé américain en V.O., avec ses situations comiques à pratiquement toutes les scènes.
Je me suis retrouvée à glousser ou carrément rire pendant toute la lecture de ce livre relativement court, mais il n’en aurait pas fallu plus, c’était exactement le nombre de chapitres  pour ne pas lasser.

C’est bien entendu la lecture de l’autobiographie de James Bowen et Bob qui m’a fait re penser à ce livre que je m’étais offert lors de mon court voyage dans le Kent en 2010 (Promenades dans des jardins anglais), c’est relativement tôt pour que je le sorte de ma monstrueuse PAL – certains livres y prennent la poussière depuis 15 ans et +.
C’était le dernier jour, avant la visite de Rye, quelques heures de liberté = moi, quand on me laisse en liberté, je fonce dans une librairie (voir ici).

J’avais une excuse, une de mes compagnes de voyage, ne parlant pas bien l’anglais, n’osait pas s’aventurer seule dans la ville et souhaitait acheter un livre pour une amie – n’importe quoi me direz-vous – mais non pas n’importe quoi, que celle qui n’a jamais utilisé n’importe quel prétexte et qui n’a jamais craqué me jette donc la première pierre (et je ricane, mais qu’est ce que ricane !).

Revenons à nos moutons, en l’occurrence à Norton et son humain.
N’ayant pas lu le premier volet de leurs aventures – The Cat who went to Paris (publié en UK sous le titre « A Cat called Norton), je ne peux que m’imaginer qu’il parlait de la rencontre de l’auteur avec ce très beau Scottish Fold, un chat aux oreilles minuscules et aplaties – suscitant des questions du genre = c’est vous qui lui avez coupé les oreilles ?!

Ce qui est certain, c’est qu’à l’évidence Norton adore voyager, il adore les hôtels et Paris, où il est reçu à bras ouverts par tout le personnel des hôtels où il a résidé – éventuellement Peter Gethers est accepté également.
Le premier chapitre de ce 2ème volet  est consacré à la décision soudaine de Peter et Janis sa compagne d’aller passer une année sabbatique en Provence.
Avant cela, il y a un circuit aux USA, où notre auteur et son chat doivent passer par des séances de signatures et de promotion du premier livre. Inutile de dire que ce soit à la télévision ou dans les librairies, la vraie vedette est ce très beau chat que tous ces hommages ont blasé une fois pour toutes et qui tient sa cour avec énormément de nonchalance.

La 2ème partie du livre est consacrée à la vie en France, ou plutôt à la vie en Provence, qui est à deux pas de l'Espagne (Barcelone) et l'Italie (Ventimiglia).

Qui dit se rendre en France dit apprendre le français, parce qu’en dehors de certains lieux connus, il y a peu de chance de se faire comprendre – et toutes les chances de recevoir l’un de ces regards disant « encore un de ces Américains qui se croient tout permis ». En tout cas, le français pour Peter Gethers, c'est pas gagné ! Et conduire dans Paris n'est pas gagné non plus.
Je vous recommande l'épisode où l'auteur, sa compagne et leur félin doivent sortir de Paris pour trouver la route du sud - je riais tellement qu'on m'a demandé ce que je lisais - allez donc expliquer aux gens que vous lisez  une histoire qui ressemble à ce que vous avez vécu en tentant de trouver la sortie du périph' !

Peter Gethers nous donne donc sa version de « A Year in Provence » (l’excellent livre de Peter Mayle), après un joli détour dans la vallée de la Loire et ses chateaux, avec plein d’anecdotes parfois réellement hilarantes en ce qui le concerne, mais toujours pleine de dignité en ce qui concerne son beau félin.
La totale autodérision avec laquelle l’auteur relate tous les épisodes de son existence avec son superbe chat vaut le détour.

Je ne compte nullement m’acheter le 1er et le 3ème volumes de la trilogie car, selon moi, les situations comiques se retrouvent de livre en livre – cette lecture-ci m’a suffisamment plu, je n’ai pas envie de me lasser, je préfère rester sur une très bonne note de rires et gloussements.

Un détail m'a fait hurler de rire, mais ce n'était probablement pas voulu par le romancier = en page 117, Gethers mentionne qu'il espère que sa compagne et lui soient invités par leurs sympathiques voisins à déguster soit un aïoli, soit un MAIGRET de canard - j'ai cru que j'allais étouffer de rire !!!!!! 18891286
Apparemment ni Gethers, ni la personne chargée de la relecture de manuscrits chez Random Books ne semblent conscients que MAIGRET est le commissaire bien connu de Georges Simenon, mais que ce qui se mange est un MAGRET de canard.
J'en ri encore rien que de l'écrire. Quelle coquille, mes aïeux.

(Je n’ai pas trouvé de traduction concernant ce titre-ci – par contre, le premier volet a été traduit et publié en français sous le titre « Le Chat qui dinait chez Maxim’s ».)  

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Commentaires
S
j'ai écrit à random.uk pour le leur signaler - de plus il y a pas mal d'autres coquilles dans le bouquin, mais jusqu'à présent = silence radio - ou bien ils s'en fichent complètement, ou alors ils sont vexés :lol:
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T
Effectivement très bonne l'histoire du MAIGRET :lol:
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M
Seras-tu étonnée si je te dis que ça me donne très envie ? :-D Je comprends que tu aies beaucoup gloussé avec ce que tu racontes ;-)
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