WESTWORLD, de Michael Crichton
On va vous offrir des vacances d'enfer!
Scénario de Michael Crichton
Titre français = MondWest
Dans un futur rapproché, la société informatique de pointe Delos a créé des androïdes (robots) particulièrement sophistiqués – ils « occupent » le parc d’attractions Delos, dans lequel on retrouve trois mondes anciens, répondant aux rêves des gens = un monde médiéval, un monde de la Rome antique et le monde du far-west dans les années 1880, avec diligence, saloon et ses mémorables bagarres, attaque de la banque et as de la gâchette.
Pour 1.000 dollars par jour, on passe des vacances exceptionnelles (à ce prix là !).
C’est là que John Blane entraîne son ami Peter Martin ; celui-ci est assez sceptique, mais son copain qui y est déjà venu est un grand amateur de « WestWorld » - jouer aux cowboys (pas d’indiens) comme lorsqu’on était petit, c’est pas chouette tout ça ?
Peter finit par reconnaître que tout est réellement bien conçu, même les filles du saloon qui passent la nuit avec les clients – elles sont programmées pour faire passer des nuits de délices aux clients, tout comme d’ailleurs les jeunes et jolies servantes dans le monde médiéval ou dans la Rome pré-chrétienne et ses orgies.
C’est pour cela que les techniciens qui observent tous les lieux du parc d’attractions s’inquiètent un peu lorsqu’une ravissante servante, programmée pour se faire trousser par le client-chevalier, lui flanque une gifle.
Peter Martin de son côté a des problèmes avec un as de la gâchette, le cowboy tout en noir qui prend un malin plaisir à le provoquer.
La nuit, pendant que les clients se reposent, des techniciens viennent ramasser tous les robots « tués » par lesdits clients, afin de les remettre en état pour la journée du lendemain – les techniciens découvrent de très légères anomalies chez les androïdes, mais rien qui ne puisse être réparé.
Cependant, les responsables des services techniques tentent de reprendre la situation en main en coupant le courant afin d’arrêter temporairement tous les androïdes, un virus semblant se propager parmi eux.
Pas de chance, la théorie du chaos est en train de se mettre en place.
Le romancier-scénariste-réalisateur Michael Crichton a toujours aimé développer la théorie du chaos dans ses histoires mettant la haute technologie informatique en scène, comme dans « Jurassic Park » dans les années 1980, idée qu’il développe aussi dans cette histoire-ci.
Pour Crichton, les meilleurs plans tournent généralement mal parce qu’il y a le petit grain de sable inconnu qui fait tout foirer.
Michael Crichton est également romancier d’histoires médicales, et créateur de la série E.R.
Bien avant « Terminator », cet auteur prolifique de romans de sci-fi nous propose une « révolte des machines » assez étonnante et angoissante.
Alors que tout commence dans la bonne humeur, cela ne se termine vraiment pas bien. Tu parles de vacances !
Les 2 amis Blane et Martin sont respectivement interprétés par James Brolin (le papa de Josh, bien plus séduisant que son fils) et Richard Benjamin.
Yul Brynner, dans le rôle du robot-cowboy noir, as de la gâchette, a été nommé l’un des « méchants » les plus impressionnants de l’histoire du cinéma, dans la liste des 100 méchants de l’American Film Institute.
Et en effet, il vous flanque la chair de poule, croyez-moi, avec son petit sourire en coin et son allure implacable.
On a l’impression que l’acteur s’est beaucoup amusé dans ce rôle, où il marche de manière saccadée, un peu à la façon d’un robot.
Ses yeux bleu transparent lui permettent de voir des images à très longue distance, les clients-cowboys ont peu de chance avec lui.
L’acteur est habillé tout de noir, comme dans son rôle de Chris, des « Sept Mercenaires ».
« WestWorld » est le premier film où l’on utilisera des images de synthèse en effets spéciaux, afin de simuler la vue du tueur. Chacune de ces images a demandé au moins 8 heures de préparation. La suite à « WestWorld », « Futureworld » utilisera pour la première fois des images 3D au cinéma.
Un bon thriller de science-fiction, qui m’a fait dresser les cheveux sur la tête.