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mon bonheur est dans la ville
23 juin 2012

WILD MAN BLUES, de Barbara Kopple

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Poster_of_the_movie_Wild_Man_Blues

008239_12 Barbara_Kopple

Pour les inconditionnels de Woody Allen, dont je suis bien sûr ! mais aussi pour tous ceux et toutes celles que cet écrivain-réalisateur-scénariste-acteur intéresse de près ou de loin, avec ou sans admiration, mais seulement pour connaître la facette la plus sympathique du personnage. Et pour ceux et celles qui aiment le jazz New Orleans, le vrai, le pur et dur !
Le jazz a toujours fait partie de la vie d’Allan Stewart Koningsberg, mieux connu sous le nom de Woody Allen.  Depuis l’enfance, avant l’ère victorieuse de la télévision, il écoutait la radio (il en parle d’ailleurs avec tendresse dans son « Radio Times ») et le jazz a réellement nourrit sa jeunesse. Plus particulièrement le jazz New Orleans, le vrai, celui qui tend un peu à disparaître,  ainsi que l’explique à un certain moment du documentaire le chef d’orchestre-joueur de banjo Eddy Davis.
Contrairement à ce que tout le monde écrit, le groupe New Orleans Jazz Band n’est PAS le groupe de Woody Allen, il n’en est que le clarinettiste – mais quel clarinettiste, il fait honneur à Sidney Bechett qu’il admire tant.

Le chef d’orchestre du groupe est le joueur de banjo, Eddy Davis, qui ne cache pas son admiration pour la manière de jouer d’Allen ; comme il l’explique = Woody Allen s’est présenté à lui, à une époque où il n’était encore qu’un jeune « stand-up comedian » ; Davis ne croyait pas vraiment aux talents de Woody, mais lorsqu’il l’entendit jouer, il fut convaincu de lui offrir une place dans le groupe en tant que clarinettiste. Woody Allen rend hommage d’ailleurs au jeune clarinettiste noir, extrêmement talentueux, qui traversait tout Manhattan pour venir lui donner des cours à Brooklyn il habitait.
A l’époque où Davis engagea Woody Allen au Michael’s Pub, le nom de scène de ce dernier fut Woody Herman.
Désormais le New Orleans Jazz Band se produit au "Cafe Carlisle".

Ce documentaire « Wild Man Blues » a été tourné par la documentaliste Barbara Kopple en 1998. On y voit Woody en compagnie de sa sœur Lily Aronson, devenue sa productrice entretemps avec la houleuse séparation d’avec ses précédents producteurs, qui le lâchèrent après le scandale provoqué par Mia Farrow, lorsqu’elle réalisa que la jeune Soon-Yi Previn (que Farrow avait adoptée lorsqu’elle était mariée au compositeur Andre Previn).
Je profite de l’occasion pour fustiger tous ces Américains « bien pensants », pour qui Allen a épousé sa fille !!! Rien n’est moins exact = Soon-Yi n’a jamais considéré Allen comme son père, ce qu’il ne fut jamais. Soon-Yi a été adoptée par Andre Previn et Mia Farrow, une obsédée de l’adoption. Il s’avère simplement que la douceur et  la sérénité de la jeune femme firent la conquête de ce névrosé qu’est Woody Allen.
Cela se remarque aussi dans le film de Kopple, Soon-Yi Previn sait toujours trouver les mots qu’il faut, le geste qui calme, lorsqu’Allen devient nerveux. C’est touchant.

Le documentaire suit donc Woody Allen et le New Orleans Jazz Band lors d’une tournée en Europe – continent, je le confirme, où Allen est réellement apprécié, ce qu’il prend avec une certaine timidité, une humilité un peu surprenante chez ce type que tous les médias américains (ainsi que Florence Colombani des Cahiers du Cinéma)  décrivent comme un prétentieux qui se croit supérieur au reste du monde.
On le sent même un peu dépassé par les événements – il n’aime pas trop les bains de foules – mais se montre ému par l’enthousiasme de ses admirateurs européens.

On n’échappe pas, dans ce documentaire, à des moments de névrose du réalisateur, notamment en avion, ou dans les hôtels. Ou à quelques remarques sur les personnes souhaitant le photographier – les paparazzis n’ont pas non plus la cote chez lui. Et comme on le comprend.

Toutefois le but principal du film – réussi à ce point de vue – sont les différents accueils des villes traversées = PARIS,  MADRID, GENEVE, VENISE, MILAN, BOLOGNE, TURIN, ROME.  La tournée du New Orleans Jazz Band se terminera au Royal Albert Hall de LONDRES.

En raison de sa notoriété, Woody Allen doit passer beaucoup de temps avec des journalistes, des organisateurs, et du coup j’ai regretté qu’il n’ait pas eu plus de temps en compagnie du reste de l’orchestre afin de partager leur complicité en coulisses. Cette complicité se retrouve sur scène, avec Allen cette fois !

Le titre de ce documentaire est dû à une formidable chanson composée par Louis Armstrong & Ferdinand Joseph Morton.
En dehors d’Eddy Davis, le chef d’orchestre, banjo, déjà nommé, les autres membres du New Orleans Jazz Band sont =

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Greg Colin (contrebasse), Cynthia Sayer (piano), Dan Barrett (trombone), Simon Wettenthall (trompette) John Gill (batterie). Et Woody Allen à la clarinette.

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Un documentaire bien sympathique, une autre facette de Woody Allen.

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Commentaires
L
Si!!!!!<br /> <br /> On pourrait faire un remake de "SAFETY LAST" Avec Woody Allen dans le role lloyd.
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N
c'est ton "droit", puisque tu aimes tant cette expression<br /> <br /> mais lloyd n'a pas grand chose à voir avec allen
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L
... Je préfère Harold Lloyd!
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T
je sais mais c'est épidermique :lol:
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N
t'as complètement tort :P
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