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mon bonheur est dans la ville
25 mai 2011

THE PRISONER OF ZENDA & RUPERT VON HENTZAU, d'Anthony Hope

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1.    THE PRISONER OF ZENDA – traduit en français sous le titre « Le Prisonnier de Zenda : le roman d’un roi »

L’intrigue de l’aventure de Rudolf Rassendyll en Ruritanie nous est contée par lui-même, l’un des principaux protagonistes de cette sombre histoire de traîtrise, destinée à écarter (voire tuer) le futur roi Rudolf V, son lointain cousin dont il est un parfait sosie.

 

Comme le dit notre héros avec énormément d’humour = tout cela est dû à la « faute » de leurs ancêtres respectifs en 17.. et des poussières – son aïeule Amelia, l’épouse de l’alors Lord Burlesdon eut des tendresses pour l’aïeul des Elphbergs, le futur roi Rudolf, 3ème du nom. Evidemment, il y eut duel entre les principaux intéressés, le cocu et le prince que l’on renvoya diplomatiquement dans son royaume. Sir Jacob ne fut pas blessé dans l’aventure mais mourut de grippe deux mois avant la naissance de l’héritier des Burlesdon, qui offrit à s’y méprendre une ressemblance évidente avec le souverain de Ruritanie !

Résultat = chaque génération suivante a pratiquement toujours un sosie du roi de Ruritanie (superbe chevelure auburn, tirant sur le roux et nez légèrement trop long)dans ses scions.

Ceci ne dérange nullement notre Rassendyll, au contraire il trouve toute cette histoire fort amusante, ce qui n’est guère du goût de sa belle-sœur qui aimerait bien que le portrait de la tante Amelia disparaisse de la galerie des Burlesdon. De plus elle considère qu’il serait temps que son jeune beau-frère se trouve un emploi digne de son rang, ce n’est pas parce qu’on a une fortune personnelle qu’il faut être paresseux – bref la vicomtesse Rose Burlesdon est une vraie créature du début du 20ème siècle, quelque peu rigide, à cheval sur des principes que les autres n’ont pas, même pas son aristocrate de mari.

 

Rudolf Rassendyll décide donc de se rendre en Ruritanie pour assister au couronnement de ce lointain cousin et ainsi qu’il le dit, il était loin de se douter de l’aventure qui l’y attendait.

 

En voyage il fait la connaissance de la belle Antoinette de Mauban, qui le traite avec mépris, et à Zenda il apprend que le prince Michael (que d’aucuns surnomment « Black Michael) prépare le couronnement à Strelsau.

Rudolf se promène en forêt, puis après déjeuner, s’endort – il est réveillé par des commentaires à propos de sa ressemblance avec le prince, s’il se rasait la barbe – ces hommes sont le colonel Sapt et le capitaine Fritz de  Tarlenheim au service du roi de Ruritanie.  Et sur ces entrefaits arrive le futur roi ravi de cette rencontre, fêtée joyeusement dans le pavillon de chasse. Où une bouteille droguée envoie le prince dans le royaume de morphée pour de très, trop, longues heures.

 

Afin de sauver le pays et l’honneur de leur souverain, les aides de camp font appel à l’honneur de l’Anglais pour qu’il soit couronné en attendant que le roi retrouve ses esprits. On ne fait pas appel en vain à l’honneur britannique et on cache l’ivrogne dans la cave. Hélas après le couronnement, qui surprend le prince Michael, le véritable Rudolf V a disparu du pavillon de chasse et nos amis apprennent qu’il est retenu prisonnier au château de Zenda, résidence du duc de Strelsau. 

 

Comment sauver le roi sans que le prince Michael et son âme damnée Rupert von Hentzau ne le tue, puisqu’ils connaissent la vérité désormais ? Pour Rassendyll il faut absolument tenir et jouer le jeu jusqu’à sa délivrance – si seulement entretemps il n’avait pas fait la connaissance de la blonde et tendre princesse Flavia, promise depuis leur enfance au vrai prince.

Leur amour est sans espoir, Rassendyll s’en rend bien compte, pourtant il est un homme d’honneur, il est là pour sauver un roi, il le sauvera.

 

2.    RUPERT VON HENTZAU – une traduction existerait, sous le titre "Au service de la Reine", mais fort difficile à trouver

Cette suite du « Prisoner of Zenda » est racontée du point de vue de Fritz von Tarlenheim.

 

Depuis trois années, Rudolf V règne sur la Ruritanie, c'est-à-dire qu’il applique les mesures que son cousin d’Angleterre a mises au point pendant les six mois où le roi fut retenu prisonnier dans le château de Zenda.

Hélas, l’emprisonnement a fait payer un lourd tribu à cet homme qui aimait la vie = il est un homme « cassé » par la cruauté avec laquelle on le traita, notamment l’ignoble Rupert von Hentzau.

De plus, entre le roi et sa reine, les choses ne sont pas si heureuses que cela, pas d’héritier à la couronne des Elphberg, et des sentiments plus que mitigés de la part de Flavia pour ce roi qu’elle n’arrive pas à aimer comme elle aime Rassendyll. Un autre Rudolf à qui chaque année, depuis 3 ans, elle fait parvenir une rose en témoignage de son amour par l’entremise de leur ami loyal Fritz.

Cette fois, Flavia va être très imprudente = en plus de la rose, elle envoie un message à Rudolf.

Ce que chacun semble oublier, c’est que Rupert von Hentzau est toujours en vie et bien décidé à se venger de l’échec de ses sombres complots. Alors que Rassendyll revient en Ruritanie pour aider la femme qu’il aime, Hentzau qui a intercepté le message, concocte une terrible vengeance dont peu sortiront indemnes.

 

Nettement plus sombre que le premier volume des passionnantes aventures de l’homme de bien qu’est Rudolf Rassendyll, lié involontairement aux intrigues de la petite principauté d’Europe centrale et indéfectiblement lié à sa reine qu’il aime d’un amour noble et désintéressé.

La suite, Rupert von Hentzau, est un véritable thriller qui ne dépareille pas du tout le genre, il est pratiquement aussi sanglant que les thrillers actuels.


Dans « Prisoner of Zenda » le suspense aussi est  entier dès que l’on réalise que le roi a disparu,  cependant il règne dans ce roman-là quelque chose de moins étouffant.

Par contre « Rupert von Hentzau » fait percer à travers les mots de Fritz toute la noirceur du personnage de Rupert et ses acolytes.

 

Deux petits romans très vite lus – petits par la taille et le nombre de pages, mais au vocabulaire élégant, un joli anglais bien plaisant à lire. Et je déplore que « Rupert von Hentzau » soit aussi difficile à trouver, car il est encore plus passionnant que le premier volume des aventures des Rassendyll-Elphberg.

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Commentaires
N
toujours un plaisir de te retrouver ici - pas de souci pour la lecture, je sors d'une longue période de panne de lecture, la belle au bois dormant à côté de moi c'est de la gnognotte :lol:
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N
merci de ce gentil commentaire ;)
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N
je trouve que les couvertures de mes éditions sont plus jolies que celles mises en ligne - tu verras, je t'envoie ça bientôt
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J
Je trouve la couverture du premier tome plus agréable à l'oeil que celle du second ;) Mais vu ce que tu dis de l'histoire de la suite, il me semble que finalement, la couverture est bien choisie ! Le premier est bien à la biblio et en anglais en plus mais bien sûr, je pense qu'ils ignoraient qu'il y avait une suite ;)
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M
Avec un peu de patience, je finirai bien par me rendre jusqu'à la fin. Histoire pourtant très intéressante. Grand merci.
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