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mon bonheur est dans la ville
30 août 2009

ALICE IN WONDERLAND, de Walt Disney

sapin80MON CADEAU DE NOEL 2008

alicewonderland2La petite Alice ne s’amuse guère pendant que sa grande soeur lui lit sa leçon d’histoire ; s’il ne tenait qu’à elle, Alice, les livres n’auraient que des images au lieu de textes interminables ; d’ailleurs dans son monde à elle, Alice, les choses seraient plus amusantes et tout le contraire du monde réel.. La petite fille s’éloigne quelques instants avec la jolie chatte Dinah qui adore chasser les papillons. Soudain, surgit un lapin blanc, très pressé, très en retard, en retard !

alice1La curieuse Alice sait bien pourtant que poursuivre des lapins inconnus dans de longs terriers sombres peut mener à des ennuis, mais comment résister à la curiosité lorsqu’on a huit ans et qu’on est un peu désobéissante ? Et les ennuis ne tardent pas… voilà notre Alice, face à une petite porte, si petite qu’elle doit manger un biscuit ou boire une potion pour changer de taille ; comme tout est compliqué ! du coup elle se met à pleurer mais comme elle est très très grande, les larmes sont énormes et se transforment en une véritable mer où le Capitaine Dodo navigue hardiment.

Dans le bois voisin, ce sont les jumeaux Tweedledee et Tweedledum qui lui content l’histoire des petites huitres trop curieuses elles aussi et qui suivirent imprudemment le Phoque et le Charpentier.

Ensuite elle découvre les fleurs qui chantent pour elle mais qui s’avèrent bien vite un groupe de pimbêches et de pestes.

C’est bientôt l’heure du thé, comme le suggère le Cheshire Cat, un chat très malicieux, moqueur, qui lui indique la route vers la maison du Chapelier Toqué et du Lièvre de Mars. Ces deux joyeux lurons – dont j’ai totalement adopté la théorie – préfèrent fêter les non-anniversaires.

Pourquoi ? mais c’est fort simple : au lieu de n’avoir qu’un seul jour par an fêté, on fait la fête et on offre des cadeaux pendant les 364 autres jours de l’année. C’est pas beau ça ? Je vous l’ai dit, j’ADORE cette théorie. A bon entendeur …

Même dans un monde que l’on a imaginé à sa convenance, où tout est illogique, il n’est pas non plus très facile pour une petite fille de retrouver le chemin de sa maison. Surtout quand la Reine de Cœur ne songe qu’à vous trancher la tête à la moindre contradiction, or cette grosse majesté est toujours contrariée !

Heureusement, même s’ils tournent au cauchemar, on se réveille des rêves les plus fous.

Inspiré par les deux histoires qui constituent le merveilleux « Alice in Wonderland » et « Through the Looking Glass » que Lewis Carroll imagina pour la petite Alice Liddell.

C’est mon dessin animé préféré des Studios Disney ; je peux le regarder en boucle sans m’en lasser un seul instant.

La grâce des dessins, les détails des décors, et surtout l’humour pince-sans-rire n’en font pas, selon moi, un film pour jeunes enfants, cependant les gags visuels sont nombreux et amusants et originaux.

Déjà en 1923, alors qu’il n’était encore qu’un jeune dessinateur tentant de percer dans le monde des « cartoons », Walt Disney espérait produire sa version de l’histoire d’Alice. A l’époque il envisageait le personnage d’Alice, interprété par une petite fille, dans un monde de dessins animés ; le projet ne reçut aucune écoute positive et Disney s’en alla vers Hollywood.

Finalement, la production de films ne fonctionnant pas vraiment non plus, Walt Disney décida de fonder les Studios Disney avec son frère Roy. Le premier projet d’ « Alice » reçut une écoute plus favorable et une série nommée « Alice Comedies » vit le jour, qui remporta un succès établissant désormais la réputation de Walt Disney en tant que producteur.

Mais son intérêt pour « Alice in Wonderland » était toujours aussi vivace, ainsi que son envie de créer une version longue du dessin animé. Toujours orienté vers le projet d’une Alice en chair et en os dans un monde d’animation, il fit passer des tests à Mary Pickford.

Mais entretemps une version complètement avec acteurs avait vu le jour, dont le scénario  fut écrit par Joseph Manckiewicz (celui qui plus tard réalisera « Cleopatra »).

La seconde guerre mondiale repoussa le projet de l’Alice de Disney au second rang des préoccupations ; ensuite il reprit le projet d’une Alice réelle dans le monde animé, jusqu’à ce que finalement, en 1951, la délicieuse version définitive que j’aime tant verra enfin le jour. Elle a gagné, au fil du temps, une réputation très méritée dans le domaine de l’animation ainsi que de l’originalité. C’est hélas l’un des dessins animés qui rencontra le moins de succès auprès du public  probablement,  comme je l’ai dit plus haut, en raison du caractère plus original, moins enfantin de l’histoire.

Rappelons que la séquence absurde où Alice, pleurant dans la forêt, rencontre des objets particulièrement originaux, a inspiré le grand Tex Avery pour son dessin animé « the Cat who hated people ».

Sapin_20avent1Bref, ce film vient de m’être offert à Noel par mes deux grands fils : je vous épargnerai les quolibets et crises de fous-rires lorsqu’à la question « Que voudrais tu pour Noel Tite Manman ? », je répondis que j’aimerais ce film sous le sapin !

Ces deux sales gamins ont trouvé là une occasion de plus de mettre leur mère en boîte (j’aurais dû plus les battre lorsqu’ils étaient enfants ! maintenant c’est trop tard, ils sont beaucoup plus grands que moi !).

Sales gosses ! je les adore !     pnoel29

lapin     alice5     disney_vidcover_01     cheshire_cat

   

disney_cel_03     alice3     disney_cel_02     alice4

alice2     dinah_1    caucusrace_1     overview

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