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mon bonheur est dans la ville
29 août 2009

THE STEPFORD WIVES, de Frank Oz

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Je l’avoue immédiatement, j’ai préféré – et de très loin – la première version filmée du roman d’Ira Levin, qui fut réalisé en 1975 et interprété par Katharine Ross.

La version de 75 respectait complètement le roman qui est un thriller de science-fiction, excellent et très angoissant.

Dans la version de 2004, nous retrouvons la superbe Nicole Kidman, dans le rôle d’une femme d’affaires en pleine dépression pour avoir été renvoyée de son job de directrice de reality show. Son mari, interprété ici par Matthew Roderick, pour lui changer les idées l’emmène vivre à Stepford dans le Connecticut, où tout le monde est beau et bien élevé.

Trop beau et trop bien élevé d’ailleurs, à commencer par l’épouse de l’homme le plus important de la ville, un rôle excellemment interprété par Glenn Close. Son mari dans le film est le séduisant Christopher Walken, qui adore jouer les méchants paraît-il, et il est certainement le personnage le plus inquiétant de l’histoire. (Vous ai-je déjà dit à quel point j’adore Walken ?)

Les Femmes de Stepford sont toutes des modèles de perfection ménagère et n’ont jamais un défaut vestimentaire. Elles sont le rêve de tout homme … du moins dans le film.

Heureusement, Joanna va faire la connaissance de sa voisine Bobbie, qui n’est pas du tout bien élevée et plutôt du genre à ne pas faire le ménage, ce qui permet à la grande actrice qu’est Bette Midler de nous faire son numéro très au point de la jeune Juive qui ne mâche pas ses mots. Quel dommage que Midler se fasse aussi rare au cinéma.

Je ne sais pas non plus ce qui a pris aux scénaristes d’ajouter un personnage « gay » dans cette version de l’an 2004, cela n’apporte strictement rien à l’histoire, sauf des moments de rigolade. J
e pense que c’est ainsi qu’il faut voir cette version des Stepford Wives : une comédie dans le style « slapstick » ou « nonsense », mais il ne faut pas chercher à retrouver l’ambiance du roman, car alors on est déçu.

Ce film-ci est à prendre totalement au deuxième degré, pour la description d’un monde parfait où les femmes sont de véritables poupées Barbie, des Bimbos ravissantes au service de l’homme (ah les fantasmes masculins !!!!!!).

10m    12m     th_0046_r   th_SW_10064    2008_silkpinksuit

mat

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