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mon bonheur est dans la ville
28 août 2009

THE BOURNE ULTIMATUM, de Paul Greengrass

bourneA Moscou, un homme blessé fuit la police moscovite ; après avoir pu s’échapper Jason Bourne, une fois encore, va se retrouver confronté avec ceux qui veulent absolument l’éliminer avant qu’il ne découvre son passé. Bourne est déterminé à retrouver qui il est, d’où il vient, mais en face ils sont tout autant déterminés à l’éliminer: il est des secrets qu'il ne fait pas bon déterrer.

De plus, Jason Bourne veut venger la mort de Marie, la sympathique jeune femme qui voulait l’aider à se débarrasser de ce passé si lourd.

Un journaliste ayant eu vent d’un projet classé « top secret » détiendrait la clé du secret de Bourne ; le jeune homme sort de sa retraite afin de rencontrer Simon Ross, hélas ils seront repérés avant que Ross ait eu le temps de parler.

La chasse à l’homme a commencé, mais qui chasse qui ?

Deux heures de pure adrenaline, ainsi peut se résumer le troisième volet de l’odyssée de Jason Bourne afin de retrouver sa véritable identité.

Même si j’ai eu parfois quelques difficultés à m’y retrouver dans tous ses services d’espionnage et contre-espionnage qui se tirent dans les pattes, au propre comme au figuré, j’ai « marché » à fond dans le désir de cet homme jeune à qui l’on a volé sa vie en quelque sorte pour en faire une machine à tuer.

Bourne nous entraîne à sa suite, de Moscou à Paris, Londres, Madrid, Tanger pour finir à New York, dans une chasse à l’homme palpitante où le traqué devient chasseur.

On retrouve évidemment Matt Damon en grande forme, excellent dans le rôle de Jason Bourne, sobre et sombre comme il se doit.

Dans ce très bon troisième volet, il reçoit l’aide des deux jeunes femmes qui étaient face à lui dans les épisodes précédents : Joan Allen et Julia Stiles.

Cette fois, les méchants qui traquent Bourne sont Scott Glenn et David Strathairn, qui une fois de plus prouve à quel point il est un acteur hors norme. Il est d’une méchanceté froide, à toute épreuve, prêt à éliminer n’importe qui se met en travers de son chemin. Il faut encore ajouter à la liste des méchants, Albert Finney parfaitement odieux. Je dois reconnaître que cela m’a fait de la peine de voir deux de mes acteurs préférés interpréter avec autant de justesse des êtres complètement dénués d’humanité. Quels talents !

"Bourne Ultimatum" c'est l'homme seul contre les services secrets qui l'ont transformé en machine à tuer, sans identité, jusqu'à ce que quelque chose ait changé un jour, et irrémédiablement. C'est "Don Quichotte contre ses démons", qui contrairement à Bruce Willis ne sauve pas le monde, mais sauve son âme.
Le film révèle au passage la paranoïa qui règne dans le monde, et outre-Atlantique en particulier.

Le réalisteur Paul Greengrass, une fois encore, utilise la technique de la caméra sur l’épaule afin de donner un aspect plus nerveux, plus percutant aux images. J’avoue que cela m’a légèrement énervée, mais bon l’histoire n’est pas non plus faite pour rester d’un calme olympien.

Les troisièmes numéros d’une série de « blockbusters » sont parfois moins réussis que leurs prédécesseurs ; ici ce n’est pas le cas, au contraire. Le troisième épisode de la recherche d’identité de Jason Bourne est encore mieux que les deux autres volets.

Il est assez amusant de constater que les Américains tentent toujours de réhabiliter  l'image de la CIA, en faisant croire que la « vraie CIA » n’agit pas comme les subdivisions qui se cachent au sein même de ses propres services et que dès lors, elle ne peut être tenue pour responsable des dommages collatéraux. Comment se fait-il que je n'arrive pas à être convaincue ?

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