Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
mon bonheur est dans la ville
28 août 2009

LIVE FREE OR DIE HARD, de Len Wiseman

die

Série DIE HARD - #4

Je comprends que le titre français soit « Retour en Enfer », en tout cas pour le spectateur car 2 heures 20 min de castagnes et effets spéciaux identiques, c’est long, même pour un « blockbuster ». C’est même carrément une heure de trop, mais soit !

Donc revoilà le vétéran John McClane à nouveau sur la brèche. Pendant qu’il tente de gérer – mal – son rôle de père (il est divorcé depuis les aventures précédentes et son adolescente de fille ne veut plus le voir), des jeunes « hackers », pirates et petits génies de l’informatique se font tuer après avoir traité avec une ravissante jeune femme dont ils ne connaissent que la voix. Elle est la partenaire d’un homme jeune qui a décidé de saborder tout le système informatique des Etats-Unis, afin de prouver qu’il est le plus fort et qu’il deviendra donc le plus riche.

Il utilise pour cela l’algorithme d’un hacker, Matt Farrell, qui ne va pas du tout comprendre ce qui lui tombe dessus dès qu’il sera en compagnie de McClane. Ce dernier est supposé protéger le jeune gars et l’amener au FBI mais les méchants sont aussi sur sa trace et ils disposent de la technologie la plus sophistiquée qui soit. Finalement, comme il enrage que McClane ait toujours une longueur d’avance sur lui, le méchant Thomas Gabriel va s’en prendre à la fille de McClane, mais elle va s’avérer être la digne fille de son père.

Voilà donc une fois encore « Bruce Almighty » qui sauve la planète, à contre-cœur, parce qu’il a des fins de mois difficiles et qu’il faut donc payer les factures et les pensions alimentaires.

Bruce Willis, que je préfère dans d’autres rôles, a le look du loser, pas soigné, toujours grognon mais il porte bien ses 52 années, avec les muscles de l’emploi.

Il a effectué certaines cascades lui-même, et comme il le dit avec beaucoup d’humour, certaines étaient si difficiles qu’il fallait même engager des cascadeurs pour doubler les cascadeurs.

Le jeune « hacker » est tout aussi stéréotypé : le jeune gars, qui ne quitte jamais son ordinateur, qui oublie qu’il existe une vie en dehors de son clavier, il est malingre, pas peigné, pas soigné non plus, se nourrissant de chips et sodas,  et trouillard comme pas deux, ce qui ne l’empêchera pas de se montrer à la hauteur du scénario.

Ce sont finalement les méchants de l’histoire qui la rendent presque intéressantes : après Alan Rickman, Franco Nero et Jeremy Irons, c’est le jeune Timothy Olyphant qui s’y colle.

48mOlyphant est le jeune sheriff de « Deadwood », une série télé, excellente aux dires de ceux qui la regarde. Il est épatant ici aussi en gars dont le visage n’exprime quasi rien, même pas lorsqu’il est contrarié ; il exécute ceux qui n’exécutent pas ses ordres correctement avec une froideur déconcertante ; voilà un personnage que je n’aimerais guère contrarier.

Sa compagne est interprétée par la très jolie Maggie Q, tout aussi imperturbable dans le crime.

Elle (ou sa cascadeuse) se bat avec Bruce Willis avec un fameux acharnement.

13898_thumbLe scénario ne pêche pas non plus par originalité puisqu’il s’agit de « terrorisme informatique », un sujet qui n’est pas neuf.

Pourquoi ai-je vu ce film ? parce que j’avais besoin de me vider le cerveau, ce fut parfaitement réussi !

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Visiteurs
Depuis la création 85 222
Archives
Derniers commentaires
Publicité