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mon bonheur est dans la ville
28 août 2009

THE KINGDOM, de Peter Berg

14589_thumbAu Moyen-Orient des attentats et attentats-suicides ont tué de simples citoyens américains jouant au baseball, dans une propriété qui leur est réservée en Arabie Saoudite.

Aux Etats-Unis des profilers du FBI, collègues et amis de ceux qui ont été tués dans l’attentat piaffent d’impatience afin d’aller enquêter sur place, chose qui leur est strictement défendue par leurs supérieurs ; ils arrivent toutefois à convaincre un diplomate faisant partie de la suite de l’un des princes et les voilà partis tous les quatre.

Sur place, ils ne sont pas exactement accueillis à bras ouverts, ils ne peuvent en aucun cas mener l’enquête à leur manière. Ils doivent absolument collaborer avec les enquêteurs locaux, policiers militaires.

Pourtant, suite à un subterfuge utilisé par le responsable du groupe, ils arrivent à obtenir gain de cause et à boucler l’enquête dans le délai minimum qui leur a été imposé.

Et voilà, après le très intelligent « Syriana » de Clooney, Soderbergh & Co, on commence à voir apparaître des films dans le style de ce « Kingdom » qui n’est rien d’autre qu’un film d’action musclé, propagandiste et paternaliste à souhait.

Une fois encore les Américains ont vaincu !

D’accord, grâce aux « bons » Arabes, mais c’est très limite tout de même puisqu’il a fallu qu’un membre de l’équipe intervienne pour que les Arabes aient aussi les mains plus libres.

L’équipe du FBI est composé de Jamie Foxx, Chris Cooper, Jennifer Garner et Jason Bateman ; chacun d’eux a une spécialité et est parfaitement compétent dans sa branche. Du côté des enquêteurs arabes, il y a Ashraf Barhom et Ali Suliman.

Dans un rôle très bref, celui d’une journaliste à laquelle James Foxx « vend la mèche » afin de forcer la main à ses supérieurs, on retrouve Frances Fisher. Mais elle n’a pas vraiment la possibilité de prouver ses talents de comédienne.

Le scénario de Matthew Michael Carnahan semble avoir été écrit en triple vitesse, sur un coin de table, et tient dans un timbre poste. Minimalisme, paternalisme, propagandisme, avec une petite touche de compréhension entre les enquêteurs saoudiens et américains. Et pour le reste, rien, noppes, nada, zero, niente.

Un bête film d’action avec ça et là une espèce d’humour, dans les mots utilisés par le sergent saoudien qui ne maîtrise pas la langue anglaise et ses expressions.

Sans oublier les violons de service, sous la forme des fils des hommes tués par les extrémistes islamistes.

Et le film se termine sur une phrase monstrueuse, prononcée tant par les bons que par les méchants du genre « on les tuera tous ».

Charmant !

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