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mon bonheur est dans la ville
27 août 2009

CLICK, de Frank Coraci

clickMichael Newman est un architecte compétent, un très brave type, marié à une femme adorable. Ses enfants sont mignons et ses parents très drôles et sympathiques.

Pourtant Newman a un problème de taille, il est accroc au travail car il voudrait assurer tout le confort et le luxe à sa famille. De plus il n’ose pas vraiment contrarier son patron, aussi quand ce dernier lui confie un gros boulot au moment du long weekend du 4 juillet, la situation à la maison devient tendue, car il avait promis. Mais la promotion qu’il espère est au bout de cette fin de semaine, alors comment refuser ce travail ?

Or depuis quelque temps il est abonné aux absences dans les événements importants de la vie de sa famille, qui commence à en avoir marre.

Epuisé après une nuit de travail, il s’emmêle les pinceaux avec les multiples commandes à distance de la maison. Il part à la recherche d’une commande à distance universelle, qu’il pourrait enfin utiliser sans avoir besoin de l’aide de son petit garçon.

C’est dans une grande surface, à l’extérieur de la ville, qu’il découvre l’atelier de Morty, qui lui propose LA commande universelle avec laquelle il contrôlera sa vie. Abasourdi, Michael la prend absolument, et en plus elle est gratuite !

Il oublie toutefois les conseils de prudence de Morty et se met à utiliser cette commande « magique » à tout moment, jusqu’à ce les choses commencent à prendre une tournure étrange : sa femme l’a quitté pour le prof de gym de son fils, sa fille est devenue une petite bimbo qui ne l’écoute pas, son fils est obèse, mais il a le job de ses rêves. Même qu’il est devenu le patron de sa boîte ……

Dans cette pomme, il y a comme un ver, c’est sûr !

Que dire de ce film qu’il n’est pas aussi mauvais que l’on pourrait le croire, mais c’ est tout de même très limite !

L’idée en est paraît-il venue au scénariste après une dispute avec sa compagne ; il pointa la télécommande sur elle en disant « muet » … ce qui ne l’a pas fait rire elle, mais lui a donné des idées à lui. Ah bon ??????????

Pourquoi l’ai-je vu ? pour qui plutôt, car j’adore le comédien Christopher Walken, dont les compétences d’acteur sont plutôt mal utilisées ces derniers temps.

Ici, en savant fou-fou-fou, avec une tête qui n’est pas sans rappeler Alfred Einstein (la moustache en moins),  il est adorable, il n’y a pas d’autre mot. Il est gentil, sympathique, drôle et cynique juste ce qu’il faut.

Il y avait aussi dans la distribution Kate Beckinsale, mais qui semble avoir été engagée uniquement pour faire jolie, ce qu’elle est sans contestation aucune ; de plus on retrouve Henry Winkler (Fonzie ! LE Fonz !) et Julie Kavner, en parents de Michael.

Le patron prétentieux et limite « beauf » est interprété par David Hassellhoff, qui ne se débrouille pas mal du tout dans ce qui semble avoir été écrit rien que pour lui.

Et dans le rôle principal il y a Adam Sandler, un acteur que jusqu’à présent j’ai littéralement détesté. Il faut dire que les films du style « American Pie » ne sont pas exactement le genre que j’aime au cinéma.

A Sandler il semblerait que l’on fait jouer ce qu’il y a de pire dans les scénarios.

Bien que certains moments du film soient tendres, émouvants, parfois drôles, la fin et la morale en sont complètement prévisibles : il vaut mieux se consacrer à sa famille que devenir riche pour avoir le bonheur ! Non, sans blague ?

Bref, une comédie « fantastique » qui, après une première partie amusante mais sans plus, devient vite « à zapper », malgré Christopher Walken.

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