CELLULAR, de David E. Ellis

Jessica Martin, professeur de biologie, est brutalement enlevée un matin après avoir déposé son fils au bus scolaire ; sa femme d’ouvrage est abattue et on emmène la malheureuse dans un endroit inconnu.

Là, on casse le téléphone à l’aide d’un marteau et on la laisse mijoter dans sa peur, après moultes menaces et exigences de dire où se trouve son mari.

Terrorisée, la jeune femme se rend compte que le téléphone n’est pas complètement moribond et comme elle est prof de science, elle se met à bricoler les fils ; le hasard la met en rapport avec le gsm de Ryan, bellâtre frimeur et surfeur, bien décidé à profiter un maximum de son weekend à la plage. Ryan, qui au départ s’imagine avoir à faire à une cinglée s’amusant à téléphoner, se rend rapidement compte que tout ceci n’est pas un jeu.

Commence alors une course contre la montre pour sauver la maman, le papa et le petit garçon. Ryan va vraiment courir partout, jusqu’au poste de police où le futur policier en pension anticipée, Moon, se prépare à ouvrir un centre de beauté avec son épouse. Mais les méchants – qui sont vraiment très méchants – ont à chaque fois une longueur d’avance sur Ryan, donc le fils et le père, très vite, seront dans la même situation que la mère.

Moon, le brave flic, n’est pas aussi idiot qu’on veut lui faire croire et cette histoire d’enlèvement l’intrigue tant qu’il décide de mener sa petite enquête personnelle. Qui donc sont ces sales types et pourquoi en veulent-ils à cette petite famille sans histoire ? Au risque de dévoiler une intrigue, relativement simple il faut bien le dire, il vaut mieux arrêter ici le compte.

Ce petit film de série B a été une plaisante surprise. Bien sûr le scénario n’est pas nouveau (il ressemble paraît-il furieusement à « Phone Booth), mais on passe un bon moment où l'humour le dispute au suspense.

Kim Basinger à qui l’on donne trop peu de rôles à la mesure de son talent, est une mère et épouse affolée, fûtée quand il s’agit d’appliquer ses connaissances scientifiques au sauvetage de sa famille ; dans le rôle du flic sympa, c’est William M. Macy qui s’y colle et il a l’air de s’amuser beaucoup dans son rôle.

Chris Evans est le superficiel Ryan qui finalement prendra conscience que dans la vie il n’y a pas que sa petite personne qui compte. Dans les autres rôles, on retrouve quelques vedettes et seconds couteaux de la télé.