MONSTERS vs. ALIENS, de R. Letterman & C. Vernon

Une météorite tombe du ciel dans un patelin des Etats-Unis, où la jolie Susan se prépare à se marier. Son corps absorbe toute l’énergie du météore et du coup voilà notre adorable fiancée transformée en une jeune femme de plus de 20 mètres. Elle est aussitôt « kidnappée » par le général Monger qui l’emmène dans un lieu secret, avec d’autres phénomènes « monstrueux » = le docteur Cockroach, un savant fou ; le B.O.B. (masse gelatineuse) ; Missing Link (le chaînon manquant) et le peureux Insecto (petite chenille ayant muté).

Susan, désormais rebaptisée « Ginormica » a un peu de mal à s’adapter à la situation ; son fiancé lui manque beaucoup. Surtout qu’ils allaient partir à Paris… enfin, pas tout de suite.

Tout là-haut dans la stratosphère, le vaisseau spatial de Gallaxhar a repéré Susan et l’énergie du météore. Gallaxhar a besoin de cette énergie pour son vaisseau et, accessoirement, pour envahir la terre. Et éliminer tout le monde.

Il envoie une sonde sur la terre afin d’enlever Susan/Ginormica ; c’est l’affolement bien sûr à San Francisco où la sonde aboutit.

Pour lutter contre les aliens, une seule solution – d’après le général Monger – les Monstres !

Et voilà Susan et ses potes sauvant la ville – mais pas le pont malheureusement. Hélas, dans la bataille le malheureux Insecto est blessé.

Y a pas à dire, pour Gallaxhar les choses ne se présentent pas bien. Mais on le sait bien, dans une histoire amusante, le méchant gagne toujours une bataille … mais jamais la guerre.

Susan se fera donc enlever pour récupérer l’énergie et ainsi Gallaxhar va pouvoir créer des clones et enfin envahir la terre. C’est vrai quoi, c’est énervant ces gens qui vous mettent des « monstres » dans les projets.

Voilà un film d’animation dont je n’attendais pas grand-chose et je me suis amusée comme une petite folle. D’abord en repérant les références à divers films fantastiques/horreur tels « The Fly », « The BLOB », « Creature of the black lagoon », « Godzilla », « Attack of the 50 ft woman », « X-files », notamment.

Sans oublier un probable clin d’oeil à « Aliens vs. Predator » et à « War of the Worlds » et ses tripods venus de Mars.

Les voix sont formidables dans la version originale. Je privilégie toujours celle-ci lorsque j’en ai l’occasion car il y a quelques clins d’œil et expressions qui valent leur pesant d’humour. Les Américains et leurs paranoïas – y compris l’ex-président débile – en prennent encore une fois pour leur grade !

Susan est interprétée par la charmante Reese Witherspoon et c’est Kiefer Sutherland qui interprète le général Monger.

Quant aux monstres, c’est épatant aussi : Hugh Laurie prête sa voix et son accent very british au docteur Cockroach. Le B.O.B. est joué par Seth Rogen et Will Arnett prête sa voix à Link (le chaînon manquant).

Paul Rudd interprète le prétentieux Derek, fiancé de Susan ; quant à Renee Zellwegger, elle est « Katie ».

Voilà un film d’animation 3D, que j’ai vu en 2D, ce qui ne m’a nullement dérangée au contraire d’un critique cinéma belge qui semble vraiment en faire une maladie.