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mon bonheur est dans la ville
5 novembre 2019

THE FLINCK CONNECTION, d'Estelle Ryan

20770815

4ème enquête de Genevieve Lenard et son équipe 

Lorsque Genevieve Lenard est réveillée au petit matin par un appel au secours de son compagnon Colin Frey, gentleman cambrioleur, elle passe le message à qui va pouvoir l’aider. Frey était à la recherche d’un tableau de Govaert Flinck, le problème est qu’en découvrant le tableau, il a aussi découvert le corps du propriétaire de l’appartement.
Va s’en suivre alors une enquête artistique, mais surtout politique mettant en cause plusieurs membres du gouvernement français, désireux de se remplir les poches et de mettre en danger la nouvelle loi que le président français souhaite faire voter, à savoir la transparence sur les comptes financiers.

L’enquête les renvoie rapidement à un vol commis des années auparavant à Boston – puis alors qu’ils sont lancés, un membre de l’équipe de sécurité du président français leur dit de ne plus toucher à cette enquête concernant le décédé et le tableau de Flinck.
Vous vous en doutez, cette équipe dont  quelques membres sont à la limité de la légalité n’a pas du tout l’intention de se laisser intimider et Francine, la spécialiste en informatique, particulièrement douée pour pirater les ordinateurs des autres sans se faire prendre, va prendre une part active dans cette enquête; elle sera ravie de confirmer ses théories du complot.

La docteure Genevieve Lenard et son équipe vont avoir des difficultés et des rebondissements inquiétants impliquant un personnage des enquêtes précédentes, un tueur à gages professionnels, véritable sadique, dont le plus grand plaisir est de tuer mais surtout il se nourrit de la peur qu’il observe chez ses victimes avant de passer à l’acte.
Le temps presse pour découvrir le personnage pour qui ce tueur travaille, qui fait partie d’un groupe de gens qui se connaissent depuis pas mal d’années, mais c’est cette personne-là qui tire les ficelles du complot et qui est prête à tout pour conserver ses privilèges.

Mon avis = J’ai replongé avec un grand plaisir dans cette enquête, après avoir « abandonné » quelque temps cette jeune femme, enquêtrice d’un genre particulier, neuro-atypique, qui s’est construit un univers bien à elle, univers qui fut bouleversé par une série de personnages très « motley crew » (c.à.d. hétéroclites), à qui s’est ajouté une jeune fille de dix-huit ans, dont ils ont sauvé la vie dans l’enquête précédente et que Genevieve Lenard a adoptée. Et comme tous les ados, elle va aussi « secouer » Doc G, surnom qu’elle lui donne, parce que son langage n’est pas totalement celui auquel la psychologue, lectrice de signaux non verbaux et attitudes corporelles des personnes en face d’elle, est habituée.

Comme les enquêtes précédentes celle-ci est palpitante, même angoissante et va mettre les nerfs de la docteure Lenard à rude épreuve, car elle va être obligée de quitter sa zone de confort, or pour une personne autiste, la zone de confort est extrêmement importante.
Un vol de tableaux non résolu des années auparavant, une conspiration à niveau international, vont l’obliger à avoir des comportements loin de ce qu’elle souhaite elle qui aspire au calme pour se concentrer – heureusement elle a Mozart.

Ce que j’apprécie aussi dans ces lectures, sont les œuvres d’art dont il est question, comme ici un tableau de Govaert Flinck, peintre dont je n’avais jamais entendu parler, qui fut pendant deux ans élève de Rembrandt et dont l’art étant similaire à celui du maître, il fut longtemps confondu avec lui.

Bien que ce ne soit pas toujours une bonne idée, je vais lire l’enquête suivante très rapidement, car ce thriller-ci se termine avec un cliffhanger (désolée pour tous ces anglicismes, mais on ne trouve pas toujours l’équivalent en français) et j’ai forcément envie d’en savoir plus.

Un bon thriller, avec quelques répétitions malheureusement, surtout dans la mécanique de fonctionnement des personnages – ils aiment se taquiner et n’en viennent pas toujours au point comme le voudrait leur cheffe d’équipe pour qui le « blablabla » est une perte de temps (je l’adore =^-^=)

Je connais désormais le style de l’autrice Estelle Ryan, je sais à quoi m’attendre – l’anglais est simple, des dialogues qui rendent le style vivant, pas de la grande littérature mais de bons moments de divertissement sans prise de tête.

 govaert flinck, autoportrait

390px-Govaert_Flinck_Self_Portrait

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Commentaires
S
√❤
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T
Govaert Flinck était aussi un inconnu en ce qui me concerne. En tout cas on remarque bien dans son œuvre une parenté très nette avec Rembrandt ! Étonnant qu'il ne fut son élève que pendant deux ans.
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