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mon bonheur est dans la ville
19 juin 2019

TWENTY-ONE DAYS, d'Anne Perry

perry

Titre français = un Innocent à l’Old Bailey

1ère enquête de Daniel Pitt (fils de ….)

En 1910, Daniel Pitt, jeune avocat assistant dans l’équipe de Marcus Fford Crofft, bureau d’avocats renommés – il reçoit parfois des causes à défendre tout seul, et l’une de celles-ci se termine sur un franc succès, lui valant la reconnaissance de l’accusé reconnu innocent et sa mère.
Il n’a même pas eu le temps d’attendre de connaître le véritable coupable, quoique sa plaidoirie ait orienté vers la personne en question ; il doit se rendre immédiatement à l’Old Bailey, pour assister l’ éminent avocat Kitteridge, pas vraiment enthousiasmé à avoir ce débutant à ses côtés, mais puisque son assistant habituel est malade, on fera avec !

L’homme à défendre est un certain Russell Graves, accusé d’avoir assassiné son épouse et de l’avoir défigurée. S’il est coupable, l’homme sera pendu – évidemment il clame son innocence haut et fort.
Ce Graves est un homme arrogant, désagréable, sûr de lui et montre un profond mépris au jeune Pitt qui ne comprend pas cette animosité, mais cela ne va pas tarder ; elle sera réciproque,  personne n’apprécie l’homme, même pas Fford Crofft, qui en fait repaye une dette à l’égard du père de Graves – ce dernier lui a d’ailleurs bien fait comprendre qu’il lui devait cette défense par son meilleur avocat.

Graves, qui est un biographe connu, a en chantier une biographie de Victor Narraway, grand ami de la famille Pitt et époux de tante Vespasia – tous deux décédés désormais, mais ayant de la famille qui pourrait être salie par cette biographie.
Graves a tendance à utiliser des faits avérés, mais de retourner la situation au point que les innocents paraissent coupables – sir Thomas Pitt, père de Daniel, et désormais chef de la « Special Branch » (ancêtre du MI 6) sera aussi gravement sali par cette biographie.
Graves nargue le jeune avocat, mais celui-ci est très professionnel et essaie de ne pas laisser ses sentiments personnels prendre le dessus.

Ketteridge et Fford Crofft n’aiment pas plus l’accusé mais ils doivent accepter de prouver son innocence dans le meurtre d’Ebony Graves, la justice doit suivre son cours. Selon Graves, on a monté ce crime de manière à lui faire porter le chapeau, et c’est probablement quelqu’un de la Special Branch.
L’épouse morte semblait avoir un caractère très fort, qui lui valait quelque animosité, mais généralement était appréciée pour son humour et surtout sa défense dans les différentes causes pour aider les femmes.

Le jury après délibération déclare l’accusé Russell Graves coupable. Les avocats ont 21 jours pour réunir des éléments dignes de faire appel.

Le directeur du bureau des avocats a une fille, brillant élément à Cambridge en médecine et chimie, mais hélas parce qu’elle est une femme on lui a refusé les diplômes donnant accès aux professions.
Elle va aider Daniel Pitt, grâce à ses compétences, car même si elle ne pratique pas la médecine, elle est capable de prouver certains faits.
Blackwell, l’accusé déclaré innocent grâce à Pitt, et Mercy Blackwell, sa mère, ont aussi décidé de prendre part dans la chasse aux indices pour aider les avocats à prouver avant le délai final que Graves est innocent.

Mais ils n’ont que vingt et un jour pour y arriver.

Mon avis = positif – c’est une série que j’ai envie de poursuivre (une de plus !), car tous les personnages sont sympathiques (sauf le biographe évidemment – il faut bien quelqu’un de désagréable dans cette histoire).
La série en est déjà au 3ème tome, Anne Perry écrit réellement très vite ! mais comme elle écrit bien, cela se lit vite aussi – son anglais est choisi, ce qui en rajoute au plaisir de lire.

Daniel Pitt est un personnage attachant, jeune, maladroit, mais totalement dédié à  son travail. De temps à autre, il pense à Jemima, sa sœur désormais vivant à New York, après son aventure de noel (voir ici).

Il rencontre son père aussi, dans le cadre de son enquête, et parvient à surmonter les doutes que l’odieux Graves a semé dans son esprit, lorsqu’il le visite en prison pour avoir des éléments de défense.

J’ai réellement apprécié cette équipe hétéroclite, bien décidée à aider le jeune avocat et ses supérieurs.

Ce n’est pas que je veuille faire mon intéressante une fois de plus, mais j’avais deviné un des points le plus important de l’intrigue, tout au début – cependant ce n’est pas parce que j’avais deviné ce point là que j’avais compris toute la trame de l’histoire.
Trame qui fait réellement penser à toutes les enquêtes de Charlotte & Thomas Pitt ou Hester & Monk.

Quant au titre de la version française, je ne le trouve pas particulièrement bien choisi, pourquoi ne pas avoir simplement traduit par « VINGT ET UN JOURS » - trop simple peut-être ?

 NX-37819

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Commentaires
T
Oh Tante Vespasia est morte 🙀☹️☹️
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T
Je rejoins ton interrogation sur le titre et sur sa traduction - on se demande qui de l'auteur ou de l'éditeur le choisit.
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M
Très drôle pour les titres! Ils font la même chose au ciné; Je lis un perry de temps en temps mais là, je ne savais pas qu'elle avait changé de héros et que les Pitt avaient eu un fils (???).
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