CE QUE MARIE D'AGOULT DISAIT DE SOLANGE SAND
Dans le livre « Solange Sand, ou la Folie d’Aimer, la romancière Marie d’Agoult auprès de qui George Sand et ses deux enfants passèrent de belles vacances à Chamonix, en compagnie bien sûr de Franz Liszt, mais également en visite à Nohant – jusqu’à une brouille que Solange ne comprit pas – et ce sera la fin de l’amitié entre George Sand et Marie.
Aux dires de leurs contemporain.e.s leurs relations étaient souvent conflictuelles.
Apparemment, George Sand aura souvent des relations conflictuelles avec les femmes, mais aussi avec certains hommes qui traversèrent sa vie – au contraire tout de même de Colette, tout aussi indépendante qu’elle, mais qui aimait les gens avec qui elle se prenait d’affection et d’amitié.
J’ai eu envie de partager avec vous le joli portrait que Marie d’Agoult dressa de Solange =
Quand le vent souffle dans ses longs cheveux blonds qui remontent en boucles naturelles sur ses épaules romaines, et que les rayons du soleil illuminent son visage éclatant de blancheur et d’un splendide incarnat, il me semble voir une hamadryade échappée à ses forêts, à qui les dieux sourient, et dont les oiseaux, les insectes, les fleurs, les plantes saluent le passage. Ame aussi forte que son corps, âme passionnée et indomptable, Solange me semble destinée à l’absolu, dans le bien comme dans le mal. Il y aura de la grandeur dans ses fautes, de la sublimité dans ses vertus.
Marie d’Agoult écrivit, entre autres, et sous un pseudonyme masculin – Daniel Stern - (comme George Sand), un « Essai sur la liberté », dans laquelle elle stipule que c’est grâce à la connaissance qu’on atteint à la liberté.
Dans son essai sur « L’Histoire de la Révolution de 1848 », elle relatait les faits de manière objective, démontrant une intéressante analyse pour une personne n’ayant pas participé à ladite révolution.
Cet ouvrage sert paraît-il encore de référence pour les historiens.