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mon bonheur est dans la ville
26 octobre 2015

SERIOUSLY MUM, la Trilogie d'Alan Parks

parks

Reçu en promotion (heureusement), et comme cela parlait d’animaux (le 3ème tome étant soi-disant consacré aux chats), j’ai entamé la lecture de cette trilogie autobiographique par le début =

WHAT’S AN ALPACA ? – Alan Parks et sa compagne Lorna décident, un jour de 2008, de renoncer à la course folle de la vie à Brighton, UK. Ayant lu quelque part que l’élevage d’alpacas (de la famille des llamas)  en Espagne proposait des rendements intéressants en raison de leur facilité d’élevage et de la recherche de leur fourrure, il en parle à sa compagne qui, professeur de danse pour des raisons de santé, avait envie de changer de vie elle aussi. Le sud de l’Espagne (Andalousie) et son climat agréable tout le long de l’année avait tout pour les séduire. Ils découvrent donc l’ »Old Mill » une ancienne ferme espagnole, transformée par des Britanniques  en une belle résidence secondaire. Coup de foudre, tout comme coup de foudre pour les alpacas qui sont effectivement des animaux très faciles, sauf lorsqu’ils ne sont pas contents – ils partagent le même principe que leurs cousins les llamas = ils vous crachent à la figure un jet de salive verte, venant tout droit de l’estomac – donc pas une salive simple, mais un jet gluant et verdache !

Avec moultes déboires mais aussi quelques moments heureux, ils découvrent un autre type de vie, nettement plus simple, malheureusement rattrapé par la crise économique, ce qui occasionne quelques problèmes matériels sérieux, surtout qu’en amoureux des bêtes, ils tiennent à leur apporter tout le confort auquel ils ont droit – ils ont entretemps adopté quelques chiens et chats errants. Un hic et de taille = la langue. Même après 5 ans d’installation en Espagne, ces Britanniques qui semblent préférer la compagnie de leurs « collègues » expats, n’arrivent pas à maîtriser la langue, ce qui leur valut quelques amusants quiproquos. Heureusement pour eux, les Espagnols de leur côté font un peu plus d’efforts pour étudier, parler, comprendre la langue anglaise. Grâce à Manuel le vétérinaire et Jorge le pharmacien, leur vie sera un peu simplifiée concernant les contacts linguistiques, ces deux-là  parlant bien l’anglais.

Mon avis = tour à tour drôle et/ou émouvant, ce premier opus était bien agencé ; chaque chapitre commence par un comptage des animaux de la propriété.  Avec les anciens et les nouveaux, les naissances des bébés alpacas (crias) et aussi le chagrin de quelques pertes dans ce domaine. Faire face aux maladies des animaux, faire face à la cruauté avec laquelle les paysans espagnols traitent leurs animaux, les difficultés pour avoir du courant électrique car ils bénéficient de panneaux solaires, l’ennui est que certaines périodes en Espagne, même du sud, ne sont pas nécessairement toujours ensoleillées.
Sans oublier la peine de découvrir que parmi les expats, il y a aussi des gens très malhonnêtes qui leur jouèrent un mauvais tour

Ce qui m’a exaspérée est cette manière d’Alan Parks de trouver très drôle de ne pas parvenir à assimiler la langue espagnole et à estimer que les Espagnols peuvent très bien comprendre l’anglais. Vivre 5 ans dans un pays et toujours mal se débrouiller, il faut vraiment le faire !

WHERE’S THAT DONKEY ? -  La suite des aventures et mésaventures du couple Alan et Lorna, installés dans le sud de l’Espagne, non loin de Cordoba, dans la petite ville de Montoro.
Avec les cours de zumba organisés par Lorna (professeur de danse), qui au bout d’un certain temps ont cédé la place à la Sevilliana, la belle danse espagnole. Là c’est Lorna qui devient l’élève.
Toujours des aventures et mésaventures, avec des locataires car Alan et Lorna ont proposé un petit appartement pour des hôtes de passage, avec moments passés auprès des animaux afin d’améliorer leurs finances. Heureusement, la maison de Brighton a été vendue, ce qui a permis de procéder à certains travaux nécessaires à l’Old Mill.
Qui est également en vente car les alpacas devraient bénéficier d’un meilleur pâturage.

Mon avis – je ne vois pas pourquoi il fallait en faire un deuxième tome, puisqui’l s’agit de la continuité toute simpliste de la première partie de l’autobiographie des Parks et leurs pérégrinations espagnoles.
Quant à l’âne du titre, on l’entr’aperçoit très brièvement dans l’avant-dernier chapitre.
Le style d’écriture ne s’est guère amélioré depuis la première partie, le lecteur n’a même plus droit au comptage d’animaux en début de chapitre, ce qui était plutôt amusant.
De plus, dans le premier tome de la « trilogie », la fin de chapitre était un petit moment d’anthropomorphisme humoristique où un des animaux de la propriété donnait son avis sur ses congénères et sur Alan ou Lorna.

HOW  MANY CATS ? – suite et fin des aventures espagnoles d’Alan Parks et Lorna, vivant toujours près de Montoro et Cordoba (Andalousie) – sans réelle nouveauté par rapport aux deux tomes précédents. Il y a toujours les mêmes problèmes avec les alpacas (naissances et décès), avec Frankie le 4x4 qui n’a plus la clim’ dans une région où il fait parfois 50°, etc etc.

« Où sont les chats ? » est un chapitre qui porte bien son titre, car en effet, les chats sont sur la propriété mais on ne peut pas dire qu’ils tiennent  – comme l’âne du tome précédent – une grande place dans l’histoire. L’Old Mill est toujours en vente, dans l’espoir de trouver un lieu qui conviendrait mieux aux alpacas, Alan parle toujours aussi mal la langue espagnole (et ça l’amuse beaucoup).

En bref = je ne comprends pas pourquoi il ait fallu écrire TROIS tomes d’une autobiographie dont le premier tome disait tout.

Bien sûr, je trouve positif le besoin de changer de vie et le faire, ce qui est assez rare en général – beaucoup de personnes ayant cette même envie mais n’arrivant pas à franchir le pas, souvent pour des raisons économiques d’ailleurs.
De plus, j’aime leur amour des animaux.
Ce n’est pas mal écrit, mais ce n’est pas non plus une prose mémorable – en fait c’est du niveau d’un blog.
Je comprends que les Parks aient eu besoin de partager leurs expériences dans l’espoir d’avoir quelques espèces sonnantes et trébuchantes supplémentaires et même si les 3 livres sont très courts, cela en fait tout de même DEUX de trop. 

 alan parks et l'une des nombreuses poulettes qui se baladent sur le domaine

6574370

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Commentaires
A
J'ai une voisine qui a passé 3 ans aux Etats-Unis et qui n'a jamais appris un mot d'anglais : elle est revenue aussi francophone qu'en partant. Comme quoi Parks n'est pas seul... Mais je ne comprends pas non plus comment font les gens : rien qu'en faisant quelques courses de temps à autre dans les magasins, tu apprends quand même quelques mots (à moins de faire preuve de beaucoup de mauvaise volonté).
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T
je passe :P ;)
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V
je ne connaissais pas du tout! ça a l'air sympa!
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